THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

samedi 30 juin 2007

jeudi 28 juin 2007

Enfin une réponse

Je me suis toujours demandé comment faire pour "tirer les vers du nez" d'une personne...

Ben voilà, ça prenait juste les bons outils

mardi 26 juin 2007

Pour ou contre?

Disons que vous êtes très malade et avez une toux récalcitrante.
Disons que vous cherchez frénétiquement un remède.

Vous tombez sur une liste de sirop :
  • Sirop pour la toux

ou bedon...

  • Sirop contre la toux

Oh merde, encore une "pogne"... est-ce une question de positivisme? Il y en a un pour les optimistes et une autre version pour les défaitistes?

lundi 25 juin 2007

Ce à quoi mène l'oisiveté

Je viens de me taper un petit weekend oisif et lors d'une errance sur internet, je suis tombée sur le blogue de D.U.B. où est proposé aux visiteurs un petit jeu. J'aime bien jouer. Et comme cette invitation se retrouve sur internet et que l'univers entier peut en prendre connaissance et qu'en plus, l'auteur du blogue s'adresse à ses beaux et belles blogueurs(ses), ben je me suis sentie interpelée.
Le jeu en question consiste en ceci: à partir d'une photo quelconque de quelqu'un, on imagine la biographie du personnage. Voici ce qui m'est venu en tête (vous trouverez mon texte parmi les commentaires).

Deuxièmement, suite à ma canonisation est né un deuxième blogue : celui de Ste-Lucrecia. J'ai mis ce blogue au monde sur live.spaces.com, seulement pour que ma sainte face apparaîsse sur le blogue de Cromagnon lors de mes nombreuses interventions. Ben faut croire que ce nouveau blogue a plus de succès que celui-ci, car dès sa parution, un admirateur y a laissé sa trace. Wow! Première fois que quelqu'un prend le temps de me laisser un commentaire, mis à part mon fidèle Cromagnon qui s'est avéré être jaloux!

Et voilà. Oisiveté mère de deux inepties.

samedi 23 juin 2007

Canonisation

Hier soir a eu lieu ma canonisation. Cérémonie officiée par son excellence Cromagnon 1er.

Je me spécialise dans le soulagement de la tristesse. En effet, j'ai le pouvoir de provoquer un sourire éphémère ou l'hilarité générale (mais pour les bronchites, ne pensez pas à moi)



Sainte-Lucrecia
(par Bruno)
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jeudi 21 juin 2007

Les dix commandements au volant - selon Ste-Lucrecia

Pour faire suite à mon billet du 19 juin, n'ayant pu trouver les dix commandements de la route concoctés par les membres du Conseil pontifical, j'ai décidé de pallier à cette lacune et de publier les miens:


Tu laisseras les oiseaux du ciel déféquer sur ta carrosserie sans les maudire

Tu ne convoiteras point la femme du conducteur qui vient de te dépasser dangereusement

Ton moteur tu oindras aux 5,000 km

Tu ne dépasseras pas par la droite du père (devant toi)

Tu n'élèveras point ton majeur vers le ciel

Si on égratigne ta carrosserie, tends l'autre portière

Ton garagiste tu honoreras

Tu ne cuveras point ton vin en conduisant

Ton nez ne récurera sur la route

Tu ne pêcheras point du haut du pont. Tu ne pécheras point, point à la ligne!



(Mise à jour)

Bon, bon, bon... le Vatican viens de se décider à dévoiler ses dix commandements (ils ont sans doute craint la confusion suite à mon initiative). Voici donc leur version:

1. Tu ne tueras pas
2. Que la route soit un moyen de communion entre les personnes, non de dommage mortel
3. Que la courtoisie, la correction et la prudence t'aident à faire face aux imprévus
4. Sois charitable et aide ton prochain dans le besoin, notamment les victimes d'accidents
5. Que l'automobile ne soit pas pour toi un moyen d'exprimer le pouvoir, la domination et une occasion de péché
6. Persuade charitablement les jeunes et les moins jeunes de ne pas conduire lorsqu'ils ne sont pas en état de le faire
7. Soutiens les familles des victimes d'accidents
8. Organise la rencontre entre l'automobiliste coupable et la victime au moment approprié pour qu'ils puissent connaître l'expérience libératrice du pardon
9. Sur la route, protège le plus faible
10. Sens-toi responsable vis-à-vis des autres.

Je m'attendais à un peu plus d'originalité de leur part. Je suis déçue...

mardi 19 juin 2007

La cause de l'imprudence au volant

Aujourd'hui est un grand jour. L'imprudence au volant est démystifiée. Oublions les cellulaires, les cigarettes échappées, l'état d'ébriété avancé et les démangeaisons là où ça fait mal. Oui messieurs-dames car «qui connaît Jésus Christ est prudent sur la route». Et c'est pas moi qui l'affirme c'est le Conseil pontifical dans un document intitulé : «Orientations pour la pastorale de la route»

Hehumm! Y'en a tu beaucoup qui connaîssent Jésus-Christ? J'en ai bien sûr entendu parler, mais connaître. J'aurais bien aimé le rencontrer mais malheureusement quelques siècles nous séparent. Pis ceux qui l'ont connu, ben y'avaient pas de chars! Ils avaient des ânes. Me semble qu'un face à face à dos d'âne doit pas avoir le même impact que deux Honda Civic un vendredi soir. Ça devait même être drôle.

Si nos humoristes manquent de contenu ils peuvent toujours se tourner vers les membres du Conseil pontifical car ils semblent très inspirés, eux. Je vous recopie ici l'article faisant mention du document car il regorge de matière à méditation pour les automobilistes et il prouve que je ne fabule pas!


Un dépassement dangereux est un péché, selon le Vatican
Agence France-Presse
Cité du Vatican


Le Vatican a estimé mardi qu'un dépassement dangereux» en voiture pouvait «être un péché», lors de la publication de recommandations aux automobilistes, invitant ces derniers à faire le signe de la croix avant chaque voyage.

«Même un dépassement dangereux peut être une occasion de pécher», a déclaré le cardinal Renato Martino en présentant le document, «Orientations pour la pastorale de la route», préparé par le Conseil pontifical pour les migrants et les itinérants.

Dénonçant «l'absence de courtoisie, les gestes impolis, les imprécations, les blasphèmes» dont se rendent coupables certains automobilistes, le document affirme qu'«il ne faut pas oublier l'importance du signe de la croix, fait avant de débuter un voyage».

«Les moyens de transport (...) peuvent promouvoir l'exercice des vertus chrétiennes, la prudence, la patience et la charité», poursuit le Conseil pontifical dont les recommandations doivent être diffusées dans les paroisses.

«Qui connaît Jésus Christ est prudent sur la route», affirme ce document qui lance «un décalogue spécial», à l'image des dix commandements, pour les conducteurs.

«L'automobile ne doit pas être une expression du pouvoir, de domination et une occasion de pécher», affirme ainsi le cinquième commandement de ce décalogue.


Amen!

Comme un pain tranché

Hier soir je suis allée passer un scan pour mes poumons. Et oui, je suis encore époumonnée. En fait, je n'ai jamais cessé de l'être depuis des mois. Année 2007 = crachoir.

M'enfin... là n'est pas le propos. Donc je suis allée passer un scan. Comme c'était une première pour moi, la technicienne m'a expliqué de façon imagée (et peut-être avais-je l'air un peu débile)ce qu'il en est:
Nous allons prendre plusieurs photographies en coupe de vos poumons. Comme un pain tranché.

Voilà. J'avais envie de partager cette tranche de vie...

lundi 18 juin 2007

Le silence

Le kessé?
Bientôt le silence ne sera plus qu'une notion vague et quasi inimaginable. Un genre de légende urbaine.

J'ai eu tout le loisir de méditer sur la question cette nuit en écoutant le gicleur à gazon du voisin qui a été en opération vers 3:00 à 4:00 du matin. Outre cet arrosage nocturne, il y avait aussi le ronron du filtreur de piscine du deuxième voisin, ainsi qu'un échangeur d'air et le son de la route au loin. Le tout, ponctué du son de mon frigo.

Je suis certaine qu'il y a bien des gens qui n'ont jamais connu le silence.

Je me souviens d'un silence total en camping dans le désert au Nouveau-Mexique. Et d'une noirceur totale. La noirceur aussi, ça se perd...
Wow! Quel intensité du vide. Une qualité de néant palpable. Le silence est plus qu'une absence de son, c'est comme une présence. C'est enveloppant.

En tout cas, c'est quelque chose à expérimenter. Juste imaginer le silence ne suffit pas. Ça reste une abstraction.

vendredi 15 juin 2007

jeudi 14 juin 2007

Cinq ans

Qu'est-ce que cinq ans?

Pour certains, c'est le temps d'une spécialisation universitaire. D'autres ont le temps de faire deux à trois enfants durant ce laps. Ça peut passer très vite ou être interminable selon la situation.



Il y a cinq ans je tenais une main dans la mienne. Je sens encore son contact sur ma paume. Mes yeux se perdaient dans son regard pers, sondant la moindre lueur, le moindre sourcillement. Ce silence qui m'affligeait n'était au fond qu'un long recueillement. Comment peut-on être physiquement si près et en même temps si éloignés? Il était déjà au loin, tout à sa nouvelle existence. Je n'existais plus, toutes ces années passées ensemble ne semblaient plus faire partie de sa mémoire. Son regard fixait un point lointain, un but à atteindre hors de ma portée. Puis dans un dernier souffle il est parti rejoindre ses rêves...

Je t'aime papa

Question existentielle 7

Faut avoir du toupet, pour ne pas avoir froid aux yeux!

jeudi 7 juin 2007

Chassée du Parc Lafontaine par un écureuil

Et oui... c'est gênant, mais c'est ça. Je vois quasiment le titre dans le Journal de Montréal.

J'ai juste voulu prendre ma caméra dans mon sac pour photographier un écureuil albinos. Ben oui, je viens de la campagne, pis j'en vois pas des écureuils albinos dans le bois. Ils ne survivent probablement pas dans la nature avec ce pelage ridicule pour l'espèce. Donc, avec l'intention de prendre des clichés mémorables de cet individu, un plus gros plein de... de tout ce que les gens lui lancent en pâture pour impressionner les plus naifs, s'avance vers moi parce qu'il m'a vu mettre la main dans mon sac. Sans doute habitué à se faire nourrir, il attendait à mes pieds. Que dis-je, il n'attendait pas, il exigeait du regard et s'avançait à une distance qui n'en était plus une car je crois qu'il allait me grimper après les jambes. J'ai eu beau faire des pshhht, des pffouitt, lui lancer des pierres et des branches avec les pieds, ils me contournait en cherchant l'angle d'attaque. Je suis certaine qu'il serait venu chercher lui-même dans mon sac si je ne m'étais pas poussée comme une pleutre que je suis tout en m'invectivant de ma faiblesse. Le pire, c'est qu'à chaque fois que je me tournais pour voir si je l'avais semé, il arrivait en courant, encore tout plein d'espoir d'avoir peut-être de quoi à se mettre sous la dent.


Si je m'attendais à une niaiserie pareille. Je passe des heures et des heures en forêt à ceuillir des champignons et j'y ai côtoyé toutes sortes d'animaux. Même un ours! Mais jamais je me suis fait intimider par l'un d'entre eux. Alors que juste à traverser le Parc Lafontaine...


C'est que je vais en faire des cauchemards, moi!


Non mais! C'est qui les tweeties qui nourissent les animaux sauvages? Ça va faire, le niaisage! Pis c'est pas un exemple à donner à sa progéniture ça! Vous allez avoir l'air fin, le jour ou votre petit se fera sauter au visage par un écureuil frustré de ne pas avoir eu son nanane.

Voilà mon beau cliché raté (et j'ai pas eu le temps d'en prendre d'autres) d'une saleté d'écureuil albinos du Parc Lafontaine!

mercredi 6 juin 2007

Elle danse sur sa chaise

Mais pas à votre table!

Je suis de retour dans la grand'ville, et j'aime bien passer par la bibliothèque nationale. Aujourd'hui j'y ai emprunté divers cd, dont un qui me fait me trémousser langoureusement tout en utilisant toutes les articulations de mon corps (excellent pour pallier à tout traitement de chirothérapie).

Je ferme les yeux et mon cerveau fait des spirales. Je tente d'écrire ceci et mes bras veulent s'envoler pour décrire des circonvolutions dans l'espace. C'est envoutant. Et non, je n'ai pas croisé de vendeur de substances douteuses sur la rue! Tout ça à frette!
Je ne connaissait pas ce groupe, c'est la pochette qui a attiré mon regard...

Un gros tas de grenouilles libidineuses. Décidément!

Donc, il s'agit du groupe : Sabah Habas Mustapha et l'album est So La Li. Ce sont des Indonésiens. Dire que je cherchais de la musique des Indes... rien à voir.


Les voici.

lundi 4 juin 2007

La propreté, c'est mon affaire!

Bon, j'insiste.
Je remets ça avec mon intersection St-Laurent et de Maisonneuve. Il a beau y avoir un couple de canards, ça ne rend pas le coin plus pittoresque pour autant.

Non, ce qui me taraude l'esprit, c'est le fait que l'arondissement Ville-Marie semble sortir d'un long coma en faisant subitement la promotion d'un plan d'action pour le "respect, le civisme et la propreté". Effectivement, j'ai même vu de mes propres yeux la flotte de l'escouade des petites voitures blanches au logo vert "La propreté, c'est mon affaire" stationnée dans les garages sous l'appart. Mais c'est dans l'air du temps d'être "vert". Ça fait cool d'être écolo (même si c'est en ajoutant des voitures?).

Que la ville veuille se faire belle pour impressionner le touriste, soit. C'est pas un luxe car il y a des bouts de la Ste-Catherine qui laissent à désirer côté salubrité. Que la ville achète des voitures, les fassent peindre d'un logo et engage des inspecteurs, ok. Que la ville fasse une campagne de sensibilisation pour que le citoyen moyen jette son petit papier dans la corbeille la plus proche, ben coudonc...

Mais que la ville laisse ce trou infect plein de détritus en tout genre (dont des cônes orange de la voirie sans doute...) à la vue des badauds depuis des lunes, je ne comprends pas très bien. Ce cloaque béant ouvert sur le ciel se trouve en plein dans le circuit des scènes du Festival de Jazz de Montréal. Si je ne m'abuse, des amateurs de musique du monde entier affluent vers ce site par milliers depuis des décennies... ils ont beau avoir l'oreille musicale, ça ne veut pas dire qu'ils sont aveugles.
Quelle image projette la ville avec ce trou?
Je me demandais si vider, boucher et mettre un peu de tourbe ruinerait le budget de la campagne de propreté de l'arondissement. Mais moi, la politique, vous savez... Et les budgets...



Canard à la sauce Lea & Perrins
(J'ai tenté de voir la situation d'un oeil positif en cherchant la poésie dans cette laideur... )


Mais la réalité ressemble plus à ceci. Bien que j'ai censuré les ordures qui traînent dans le fond.
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Escapade dans la grand'ville

Ouais, je suis allée me traîner l'habitante en ville. Ma ville. Adoptive. J'ai sillonné un périmètre de quelque kilomètres à pied, autour du métro Berri-Uqàm. J'ai humé des émanations en tout genre, j'ai renoué avec la proximité des itinérants et des travailleurs pressés de se rendre à destination, ainsi que des touristes de toute provenance la mappe à la main, la caméra dans l'autre et les yeux curieux posés là où les montréalais n'ont pas le temps de laisser trainer les leurs.

Je m'y suis promenée un peu en touriste, un peu en témoin d'une faune étrange et variée. Les ethnies s'y cotoient s'en se mélanger. Difficile de sourire à cette femme indienne avec sa petite fille. Ce monsieur avec un turban (un sikh?) attablé seul à une terrasse sur Ste-Catherine. Et ces deux inouits sur un banc près de l'Uqàm... quelle peut bien être leur histoire?

Outre les gens, il y a la ville...




...et des monuments. On apprend que Jean-Olivier Chénier était un impoli : c'est pas beau, montrer du doigt!
Et il a tout de même eu sa statue. Allons donc comprendre.


Dans ce flou artistique, coin St-Laurent et de Maisonneuve, j'y ai trouvé le petit canard à la patte cassée. Avec sa compagne, en plus. Qui prend mari prend pays?




Ah, si les murs pouvaient aussi avoir des bouches...




Juxtaposition des époques.

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