Ce n'est plus un secret pour personne, tous ceux qui me connaissent vraiment bien, savent à quel point je suis une cuisinière hors pair. Je peux vous mitonner n'importe quoi en un rien de temps. Et je n'insisterai jamais assez sur les termes "hors pair" et "n'importe quoi".
Et pour preuve, alors que je paie une petite visite à dame ma mère, je décide, pendant qu'elle est à pefectionner son mambo/cha-cha-cha/fox trot/rumba/et compagnie avec son professeur privé, de bricoler un petit dessert tout simple avec une recette qu'elle fait de temps à autre les deux doigts dans le nez (c'est une image, là... premièrement c'est pas propre, et deuxièmement ça prend les deux mains! (pour cuisiner, pas pour se récurer les narines)bon... ). Recette d'une simplicité désarmante que je vous suggère d'utiliser si vous avez à initier de jeunes enfants au plaisir de cuisiner. Si tant est que "plaisir" et "cuisiner" peuvent se vivre en harmonie. Ou que "cuisiner" avec "enfants" riment avec "plaisir". Mais qu'en sais-je...
Ah et puis allez, je vous refile la recette:
1/2 tasse de margarine
1/2 tasse de cassonade
1/2 tasse de sirop de maïs
1 cuillère à thé de vanille
3 tasses de flocons d'avoine
1/2 tasse de pépites de chocolat mi-sucré
1/4 tasse de beurre d'arachides
Vous mélangez les quatre premiers ingrédients jusqu'à obtention d'une pâte lisse à laquelle vous incorporez les flocons d'avoine. Vous tassez ce mélange dans un moule carré de 8" graissé, et vous envoyez ça au four préchauffé à 350F pendant 25 à 30 minutes.
Pas trop compliqué, jusqu'ici?
Une fois le mélange légèrement doré, vous sortez ça du four et laissez reposer pendant environ 5 minutes. Là, vous répartissez la demie tasse de pépites de chocolat ainsi que le quart de tasse de beurre d'arachides sur la surface et vous les laissez fondre pendant encore 5 minutes avant de d'étaler le tout avec une spatule pour obtenir un fini marbré.
Et voilà! C'est supposé vous donner de merveilleux carrés d'avoine moelleux et chocolatés. Oui, j'y ai déjà goûté maintes fois, mitonnés par les deux mains maternelles (qui j'en suis certaine, se sont tenues loin des narines maternelles) et c'est tout simplement dé-li-ci-eux.
Dans MA version de cette sîmplissime recette, il faudrait déposer la galette finale sur deux blocs de ciment espacés de quelques pouces afin que d'un mouvement de la tranche de la main, un judoka chevronné puisse, d'un coup sec accompagné d'un cri primal, casser ce dessert en, idéalement, 16 portions. En supposant, bien sûr, que la dîte galette ait été préalablement décollée du fond du moule pourtant généreusement graissé.
Décollée elle n'a pas été. Et c'est pas faute d'avoir essayé...
Nous nous sommes tant et si bien acharnées à vouloir nous tailler quelques morceaux, que je crois que l'on s'est développé chacune une tendinite. Sans compter que nous avons failli nous blesser mutuellement avec les morceaux qui finissaient par décoller du moule. J'ai failli casser la vaisselle qui était sur le comptoir lorsque mon morceaux a ricoché sur le dessous des armoires. Heureusement que le chocolat fondu a amorti la chute! Je n'ose décrire l'état de la cuisine suite au service du dessert...
donc, c'etait un peu rough pour les plombages?...
RépondreEffacer:D~
meilleure chance la prochaine fois!!
Bah, c'est déjà mieux que moi.
RépondreEffacerLa cuisine ? J'y concocte de savoureuses brioches minces nappées d'un onctueux coulis aux arachides. Sublimes, comme dirait l'autre. Bon, certains appellent également ce met "des toasts au beurre de peanuts", c'est selon.
Mais pour revenir à ton exploit, ne t'en fait pas, tu as tellement d'autres talents.
Merci pour le rire hystérique! J'arrives pas à écrire je braille encore!
RépondreEffacerÉcoutes, prochaine fois qu'on se réuni & que tu offres d'apporter un dessert...optons pour un porto!
Bon, je devrais pas rire de toi car je suis plus poche en cuisine qu'en couture...et j'admets que je fais mes bords de pantalons au glue-gun. Par contre j'ai l'honneur d'avoir ma maman chez moi et demain elle va me montrer comment faire un boeuf bourguignon! Espérons qu'elle est patiente...
@ Ticklebear: Étrangement, une fois la chose extirpée du moule, ça fond presque dans la bouche. Mes plombages se tordent de bonheur!
RépondreEffacer@ MightyMite: Oh lalala... tu me mets l'eau à la bouche, dis donc!
@ Linoue: Un boeuf bourguignon? Wouh! Tu t'attaques à tout un bétail! Ça prend du vin, ça là... mmmh.... j'te vois venir avec tes gros sabots!
Mais le plus joyeux dans tout ça, c'est le plaisir de le faire avec sa meuman! ;-)
Wein, le boeuf bourguignon était super...car je n'ai rien eu à voir avec sa création.... disons que c'est maman & ma soeur Danielle qui ont cuisiné (Dieu merci) pendant que je jouais à l'agent d'immeuble!
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