Ça se termine un peu abruptement, c'est que mon serveur internet n'en pouvait plus.
Mais avec ce qui suit, le message passe aussi très bien...
Si vous êtes toujours là et non pendu au plafonnier ou en train d'essayer de vous ouvrir les veines avec votre souris, laissez-moi vous proposer ce qui suit pour terminer le tout sur une note plus rythmée.
Voilà!!
J'vieillis, ma jeunesse fout le camp car c'est ma fête à moi!
Ah, quelle journée nous nous sommes offerte meuman et moi hier... et oui, nous avons promené notre p'tit cordon en ville.
Vu la température maussade, nous avons décidé d'aller au cinéma en après-midi. D'un commun accord, sans même avoir l'opportunité de s'obstiner un peu malgré le beau choix de film à l'affiche présentement, nous avons opté pour Odette Toulemonde.
En plein de genre de film à voir quand la grisaille enrobe la ville et que l'on vient de se faire diagnostiquer une autre maladie du bâtard. Un beau film sur ces petites choses qui font le bonheur. Sur les vraies choses. Rien de prêchi-prêcha, rien de cliché non plus même si l'histoire oppose les univers complètement différents d'une personne ayant en apparence tout pour être heureuse, belle voiture, grande maison, belle carrière, à celui d'une autre monoparentale vivant très modestement dans un petit appartement avec deux ados.
C'est un film qui nous dessine un sourire dans le visage du début à la fin. Pas une seconde d'ennui. Et ce qui, à mon avis fait le succès de ce film, outre l'histoire, c'est la prestation de Catherine Frot. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. J'en ai déjà parlé un peu au mois d'avril quand j'ai loué "7 ans de mariage". Elle est tellement bonne. Juste de la voir, ça rend heureux. Alors 90 % du but du film a été atteint juste en la choisissant comme actrice principale. Peut-être que le film aurait paru plus ordinaire avec quelqu'un d'autre...
Et, pour terminer la journée en beauté, quoi d'un mieux qu'un spectacle à la Place des Arts. On s'est fait vibrer le cordon au son du jazz et de la voix étonnamment puissante d'une petite demoiselle de 13 ans pleine de talent. Faberglastant comme dirait frérôt. Il s'agit de Nikki Yanofsky qui nous chante du Ella Fitzgerald et autres canons du jazz, les deux doigts dans le nez (au sens figuré hein, les smattes)! Quelle voix, quelle aisance, quelle souplesse de la corde vocale! J'en ai encore les traces de mes semelles sur le bord de la mâchoire.
C'est toujours impressionnant de rencontrer du talent brut. Jugez-en par vous-même avec cette vidéo d'un assemblage de l'étendue de son talent et de son répertoire.
Fidèle à moi-même, c'est la carte de crédit à la main que je combat frustation, contrariété, angoisse et autres empêcheurs de tourner en rond. Oh, mais je sais me contrôler, quand même. Rien d'excessif. Rien que je ne puisse m'offrir.
Et le temple du défoulement est pour moi Archambault musique. Le gros, celui sur Ste-Catherine. Celui où je peux écouter des tonnes de cd sans me faire écoeurer. J'y suis comme chez moi.
Et hier, j'ai découvert Sharon Jones. WOW!! Ils l'ont classée dans le pop rock, mais je la trouve beaucoup plus Soul R&B. Un côté pop rétro à la Amy Whinehouse qui me plait beaucoup ces temps-ci. J'irais même jusqu'à dire, et une chance que je suis derrière un écran car je pourrais recevoir des projectiles, qu'Aretha peut aller se rhabiller. Mais c'est juste mon opinion...
Deuxième découverte : Waldeck J'aime ça! Ils ont classés ça dans la musique urbaine/techno. Mais je trouve ça adorable. Je ne trouve pas de comparaisons... disons que certaines pièces ont un son reggae-electronique, mais c'est très bon. D'autres sont vraiment groovy. Différent et bon. C'est déjà dans mon balladeur et je me fais aller l'intestin grêle de tout bord tout côté sur ces rythmes.
Vous verrez, nous sommes rendus à des année-lumières de mon petit Julien... ce qui prouve mon ouverture d'esprit! Moi!!
Hier, comme d'habitude je suis allée chez mon médecin. Pas le pneumologue, non, non, non, ça c'est la semaine prochaine, mais bien le spécialiste du foie. Car je suis suivie de près pour ma belle cirhose biliaire primitive, maladie auto-immunitaire qui me ferait disparaître le foie à long terme si je n'étais traitée.
Et comme d'habitude, du moins ces derniers temps, à chaque fois que je sors d'un cabinet de médecin, c'est avec une nouvelle pathologie à mon actif... Les dernières fois, c'était avec des bronchiectasies, maladie (auto-immunitaire dans mon cas) qui s'attaque aux bronches. Aux rendez-vous subséquents on a ajouté l'asthme et un champignon aux poumons (qui lui, devrait quitter les lieux).
Ben cette fois-ci, c'est avec un diagnostic de maladie de coeliaque. Une autre maladie auto-immunitaire qui elle, s'active à me décaper l'intestin grêle. Il s'agit d'une intolérance au gluten. Comme d'habitude, je n'ai aucun symptôme. Je n'ai pas de vomissement, de diarhée, de ballonnement, de fatigue et tout le tralala...
Comme d'habitude je n'arrive pas à le croire, et je me demande maintenant qu'est-ce que j'ai à développer toutes sortes de maladies auto-destructrices. Je ne pensais pas m'haïr à ce point! Moi qui aime rire, qui apprécie la vie, la nature, la moindre créature. Non mais...
"Comme d'habitude, toute la journée Je vais jouer à faire semblant Comme d'habitude je vais sourire Comme d'habitude je vais même rire Comme d'habitude, enfin je vais vivre Comme d'habitude"
Le plaisir coupable de Vivi m'a fait réfléchir sur le choix des prénoms, et je me suis mise à imaginer ce que pouvait donner une partie de jambes en l'air avec Bing Crosby...
Voici cher lectorat, vos plaisirs coupables pffftt! servis sur un plateau non pas d'argent, faudrait quand même pas exagérer, mais dans un écrin virtuel (un écrin cathodique!). Et à regarder tout ça, pffftt! ha! ha! ha! laissez-moi vous dire que je n'ai aucun complexe face à mon choix personnel. Oh, vous avez bien essayé de me faire douter, de freiner mes élans enthousiastes face à mon (oui, mon, puisque vous le rejetez tous en bloc je l'admirerai seule) petit poulain (ne pas confondre avec Julien Poulain) mais vos sarcasmes n'ont en rien ébranlé mon engouement.
Donc, je vous lance en pleine face cette sélection hétéroclite qui vous représente pffftt!. Et qui me rend perplexe face au genre de personnes qui visitent ce blogue, mais bon...
Alors on commence par mon critiqueux no.1, celui qui regarde de haut tout produit français comme étant indigne de son bon goût, mon Cromagnon-mignon dit Ticklebear avec sa Stephanie de Monaco (on peut se questionner ici sur sa cohérence...) qui chante... pffftt!! Flash.
Il est talonné de très près dans la bitcherie par ce critiqueux No.2, ma chair et mon sang (ça rassure pas une fille, ça...), MightyMite qui vénère les auteurs-compositeurs, mais qui succombe devant une vidéo de Britney pffftt!! Spears : Toxic. Je dois avouer, par contre, avoir hâte à 1 minute 54 secondes de la fin. C'est le moment où arrive une moto et son conducteur. Arrreuhhh...
En troisième position, arrive une critiqueuse chevronnée, elle affiche beaucoup de milage à l'odomètre du chiâlage et de la critique, et c'est ma Vivi à moi, qui y est allé assez mollo dans son commentaire, toute diplomate qu'elle est, mais si elle pense que je n'ai pas compris les sous-entendus... On apprend pas à un vieux singe à lire entre les lignes! Alors dans son cas c'est un mélange de vieux crooner et de comédie légère sous le thème de Nowelle. Ben coudonc... voici donc, pfffttt!!! Mele Kalikimaka réunissant la voix de Bing et la face de Chevy.
Comme certains ne se sont pas commis, j'ai décidé de le faire à leur place. Après les aveux volontaires des premiers, je peux donc présumer du choix des seconds. C'est ça, quand on ne veut pas se mouiller... la prochaine fois, faudra partipisser.
Pour Linoue, je sais qu'elle affectionne particulièrement cette... ce... ça! Je n'ai pu trouver la version originale, mais ce substitut fait très bien la job. ;¬) Mouah! ha! ha!
Et pour ma Josée, ah... tendre Josée, je me souviens d'une époque où tu m'avouais sans honte aucune être émue jusqu'à la moelle à l'écoute de cette pièce. Après tout ce qu'on vient d'entendre, c'est presque cute!
Cette liste se termine avec la dernière et non la moindre, bien qu'elle ne m'ait point jugée malgré certains moments d'incompréhension... Mouman. Je lui connais ce plaisir coupable, durant lequel il ne faut émettre aucun son afin qu'elle puisse mieux se laisser aller à la volupté portée par cette voix évanescente qui lui sussure des aïlle, yaïlle, yaïlle, yaïlle, qui semblent la mener au bord de l'évanouissement.
Sans rancune j'espère! Et comme dans la pub de l'Oréal, c'est parce que vous le valez bien!
Mouah! Ha! Ha!
Ah pis si vous pensez vous en tirer comme ça, je ne manquerai certainement pas une occasion de vous faire entendre quelquechose de vraiment bon!
Me semble bien avoir posé une question suite à mes aveux lors du dernier billet.
J'attends toujours...
Il y a bien eu deux critiqueux de mes goûts qui ne se discutent pas, mais j'aimerais bien connaître les vôtres. Et je sais qu'il y a plus de deux quidams qui prennent un plaisir fou à venir lire ce blogue assidûment car il est tellement intéressant, divertissant, amusant, mais moi aussi, j'aimerais être divertie. Pis ne me faites pas croire que vous n'avez pas de plaisir coupable! Plaisir musical, on s'entend bien... les autres, je m'en fous. Quoique... ah pis non, je veux pas le savoir!
Allez, allez, je ne rirai pas.
Joe Dassin? Petula Clark? Gino Vannelli? Lara Fabian?