THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

vendredi 31 août 2007

Des souris et des hommes

C'est les yeux dans l'eau et les mains molles que je viens relater mes impressions sur ce film que je viens de voir à Télé-Québec.

Comme la plupart d'entre nous, j'ai eu à lire ce grand roman au secondaire et je me souviens très bien de mes sentiments lors de cette lecture.
Habituellement, si j'ai eu le malheur de lire un roman avant d'en voir l'adaptation cinématographique, je suis presque toujours déçue ou de moins un peu frustrée car un film peut difficilement rendre tous les détails contenus dans l'oeuvre d'un romancier. En retrancher, c'est amputer l'oeuvre en question.

Mais dans le cas de cette version (1992), avec John Malkovich et Gary Sinise je me suis retrouvée propulsée dans le passé au moment où j'ai lu ce livre. Tout y était, ils ont su garder l'essence du roman. Les images sont superbes, la texture extraordinaire, les lumières très belles, c'est un film en bleu et brun. Denim et poussière de chaleur. Chaque plan est impeccable. Mais la prestation de Malkovich est vraiment à jeter par terre. Ce gars m'impressionne. Il en va de même de Sinise qui joue avec juste ce qu'il faut de retenu et de sensibilité.

Bref, la madame a ben aimé sa soirée télé. Pour une fois qu'on ne nous présentait pas de la shnoutte parsemée de commerciaux de castors et de nunuches qui se font aller les cheveux d'un bord pis de l'autre!

Vive Télé-Québec! Et merci frérôt, t'as fait une Cousineau de toi en m'aiguillant sur ce bon tuyau!

mercredi 29 août 2007

Un peu de psychanalyse

Je me suis réveillée toute éberluée.
C'est que j'ai rêvé que j'ai mangé un cintre en métal, du genre de ceux chez le nettoyeur, et j'ai vraiment trouvé ça bon. Un régal.

Depuis ce matin j'ai ce goût de métal dans la bouche...

Quessé ça veut dire, docteur?

mardi 28 août 2007

Devinette

Qui c'est qu'c'est qui va manger des pleurotes fraîchement cueillis, trois vesses de loup et une chanterelle ombonnée pour souper? Hein?
Qui?
C'est limace époumonnée!
(totem scout)

Pleine lune sur le lac

Le lac hier soir.
Les photos rendent rarement justice à la réalité, mais bon...
c'était féerique!



Les bateaux ne sont pas nôtres ; anti-moteur et bruit que nous sommes.
Par contre, la balançoire est notre quartier général.
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lundi 27 août 2007

On arrête pas le progrès

Cliquez pour Musique d'ambiance

Internet au chalet!
Non mais c'est-y pas merveilleux?
Je suis maintenant en contact avec le monde!

Quand je pense qu'il faut pratiquement grimper dans un poteau de téléphone pour pouvoir faire des appels avec le cellulaire, qu'il nous faille grimper sur le toit pour tourner l'antenne afin de pouvoir bien capter LE canal de télévision et qu'il est difficile de suivre une émission de radio sans que les parasites enterrent les propos de l'animateur, ben on peut dire que l'on vient de faire un grand pas dans le monde des technologies!

Vive le progrès!
Nous sommes maintenant une coche en haut des Arpents Verts...

Bon, je vais aller faire une fournée de galettes.

dimanche 26 août 2007

Parlons bobo

Et ben, ça fait un p'tit moment (quelques jours à peine...) que je ne vous ai entrenu des mes bobos. C'est là que je réalise que je vieillis ; quand tout ce que j'ai à dire porte sur mes maladies.

Alors pour ceux que ça pourrait ennuyer, ne lisez pas ceci et attendez mes prochains billets full pep à venir...

Donc, suite au claquage musculaire, je me suis traînée au département de pneumologie de mon hôpital pour réclamer à grands cris un rendez-vous avec mon médecin. Entretien qui me fut accordé par pitié ou par épuisement des nerfs du personnel, quelques jours plus tard...

Pour apprendre que mon toussage est causé par ce combo :
  • Bronchiectasies (déjà mentionné)
  • Asthme (une nouveauté pour moi)
  • Aspergillose broncho-pulmonaire allergique (un champignon, bâtard!)

Et n'oublions pas ma bonne vieille cirhose biliaire primitive qui elle, ne me fait pas tousser, mais qui est là, elle aussi, pour toujours.

Pas pire comme bilan de santé.

Donc mes journées sont ponctuées de scéances de prise de cortisone, d'aspirage de contenu de pompe pour l'asthme, de soufflage dans un flutter pour expulser les sécrétions et de prise de médicaments pour tenter de stabiliser les eventuels dégâts (effects secondaires) pouvant être causés par les autres... histoire de conserver mon squelette intact jusqu'à la tombe!

Comme la publicité l'annoncait, Jean-Coutu est devenu mon ami...

mardi 21 août 2007

Les étapes d'un cordon

Quand on est une petite fille, on est près de sa mère. Elle nous montre une multitude de choses en nous transmettant son savoir-faire et ses valeurs. Le cordon est alors très court.

C'est là qu'une mère peut apprendre à coudre à sa fille en lui achetant des patrons pour Barbie pour la familiariser avec le langage de la couture.
Et la fille de confectionner toute sorte de vêtements à ses poupées dans les retailles de tissu de sa mère.
Dans le même esprit, la mère enseigne toute sorte de travaux d'aiguilles : tricot, crochet, petit point que la fille tente de reproduire la langue sortie et les mains pleines de pouces, mais avec aisance et plaisir plus tard.
Elle montre à lire la musique ainsi que le doigté sur le piano. Bon... la graine n'est pas toujours plantée dans du bon terreau, mais la fille sait lire la musique.
La mère va même jusqu'à enseigner le doigté sur une dactylo d'apprentissage dont les lettres ne figurent pas sur les touches. Comme ça la fille pourra faire du travail de bureau plus tard... ou se défouler sur un clavier d'ordi!

Puis arrive l'adolescence. Je comprends que l'on appelle ce stade : l'âge ingrat.
À ce stade-là, ce que la fille désire le plus, c'est prendre ses distances. La petite fille toujours derrière sa mère cherchant à l'imiter dans tous ses gestes, trouve tout-à-coup sa mère trop présente et dont pas dans le coup! Elle cherche alors à s'en dissocier. Cruel. Mais c'est comme ça. Ça peut durer longtemps. Là, le cordon est malmené. La mère tire dessus pour se rapprocher et la fille ne cesse de le dérouler pour s'éloigner.

Quand la fille atteint un niveau de maturité semblable (mais rarement égalé) à celui de sa mère, elle se rapproche et la relation peut devenir très agréable. Beaucoup plus relax. À la condition que le cordon n'ait pas été trop usé durant l'adolescence...

Alors, des années plus tard, il peut même arriver que la fille, malade et en convalescence ait le goût de revenir un peu dans les jupes de sa mère. Y'a rien comme les soupes à maman et les soirées à regarder la télé ensemble pour réconforter une fi-fille. Et, ô comble de joie, la mère peut même aimer autant sinon plus que la fille, jouer aux pichenottes. Des heures de plaisir!

Et là elles vont à l'épicerie ensemble, elles cuisinent ensemble, elles lavent la vaisselle ensemble, elles lisent La Presse ensemble, elles sortent magasiner ensemble et elles rient tout le temps ensemble. Elles se font rire. Quelle belle thérapie!

Et elles rient de leur cordon si court.

Ce petit cordon existe réellement, c'est celui qui me relie à ma mère. Et il s'avère qu'il est de qualité car ni le temps, ni le fait qu'il ait été tiré d'un bord ou de l'autre ne semble l'affaiblir.

Longue vie à notre p'tit cordon!

mercredi 15 août 2007

My new "me"

Mon styliste personnel (Me Cromagnon), a revampé mon image ces derniers jours...
Il est vrai que je nécessitais un p'tit remontant physique et moral.
J'adore le résultat.
C'est tout moi. En mieux, soit, mais tout moi quand même.
C'est simple. C'est coloré. C'est sans façon.
C'est ce dont j'ai l'air au déjeuner devant mes céréales...


Non sans blagues, c'est un immense travail de minutie et de recherche.
Il s'agit bien sûr de la jaquette et du bonnet de nuit
(à moins que ce ne soit la robe de chambre et le bonnet de douche)
de Lucrecia Borgia rehaussés de ma face hilare sur un fond de vitrail que je trouve absolument débile de beauté.

Merci Bruno!

dimanche 12 août 2007

Parlons sport extrême

Je fais suite, aujourd'hui, à un précédent billet dans lequel je me soupçonnais avoir des prédispositions pour un sport... oui, moi, des prédispositions pour un sport!

La semaine dernière, alors que j'étais en pleine période de réchauffement pour le Cracher du bigorneau, une douleur fulgurante me poignardat le dos. En ayant vu d'autres, je n'en fis pas de cas. Surtout que la douleur disparaîssait dès la cessation de toute activité en relation avec mon "sport".

Ce weekend, étant en visite au chalet de mon amie au beau milieu de nulle part P.Q., la douleur a commencé à se manifester de façon plus permanente et plus intense. Jusqu'à ne plus pouvoir respirer sans souffrir, ne plus pouvoir m'accoter le dos sans grimacer et ne plus pouvoir dormir à l'horizontal sans vivre une torture. Inutile de spécifier que le moindre toussotement me broyait le thorax de douleur. Et comme l'expectoration est mon activité numéro un, ben... à l'urgence de l'hôpital le plus près je me suis retrouvée en braillant, en toussant et en grimaçant.

On me fit passer avant tous ces gens empilés dans la salle d'attente. L'urgentologue, perspicace et efficace a enfoncé son doigt, avec tout le doigté dont il pouvait faire preuve, en plein sur le bobo, au niveau de la 7e côte. C'est qu'il soupçonnait la fracture de cette côte, mais voulait juste s'en assurer en pesant dessus! Disons que si je n'avais pas déjà été épuisée par la situation, je me serais fait un plaisir de lui en casser une ou deux! Mais bon... Après radiographies, il m'a expliqué que je vivais un claquage musculaire suite à mes scéances de toussage intensif.

Je répète : claquage musculaire

C'est du sport, ça les amis...

Étant déjà en "congé maladie" depuis le mois d'avril, je suis maintenant au repos à l'intérieur de ma convalescence. Jusqu'où peut-on s'enfoncer dans le cercle vicieux de la maladie?

jeudi 9 août 2007

L'inimitable André-Philippe Gagnon

Je le sais, on le sait, vous le savez je le sais, André-Philippe Gagnon est unique et par conséquent le meilleurs!

Si j'ose une telle affirmation, c'est que je sors tout juste de son spectacle et que j'ai l'impression d'avoir assisté à la prestation d'une cinquantaine d'artistes différents. Américains, québécois, français et britanniques. Il les interprète tous à la perfection et avec humour. Il m'arrivait de fermer les yeux, non parce que je cognais des clous, mais pour pouvoir mieux entendre (posez-moi pas de questions là-dessus, mais ça marche!) et je ne décelais aucunement la supercherie.

Vraiment, à part son duo avec Celine, je suis impressionnée. En effet, il nous a imposé une toune au complet avec Celine qui chantait sur un écran et lui qui l'accompagnait en imitant Frank Sinatra. Je ne comprends pas l'idée de "pluguer" Celine dans ce spectacle. Celine a-t'elle vraiment besoin d'une plug? Ça sentait la clique, mais bon... son Frank Sinatra était très réussi!

Voici un petit video qui ne rend pas vraiment hommage à la grande capacité qu'a André-Philippe Gagnon d'interpréter plusieurs voix à la suite les unes des autres, mais qui est quand même révélateur d'un talent unique.


mercredi 8 août 2007

Le sexisme commercial

Visitons virtuellement la pharmacie du coin, que ce soit celle où nous y trouvons un ami, celle où la madame qui l'annonce ne veut pas se faire reconnaître ou encore celle où un pharmacien aux longs bras mobiles s'écrie AH! HA! continuellement.

Il fait chaud, cherchons-nous un antisudorifique pour contrer ces odeurs naturelles si incommodantes. Bon. Nous y voilà. Devant nous un mur de petits contenants en plastique (biodégradable? bof on s'en fout, du moment que nous ayons l'aisselle fraîche!) de produits anti-swing en bâton, en spray ou a roulement à bille. Un mur plein. Approchons-nous un peu pour faire notre choix. Une panoplie de fragrances aux noms quasi poétiques nous compliquent la tâche. Brise des champs. Effluve marine. Coton frais. Bouquet printanier. Fraîcheur des montagnes. Ti-bébé. Bouton de fleur. Voyez le genre? Non mais... est-il si important que lorsque je me lève le bras l'entourage remarque une odeur de pluie de nuit d'été?


Et là, pour qui est un tant soit peu observateur, une réalité subjugante saute au visage. Les petits contenants sont répartis en deux sections : celle des médames et celle des missieurs. Ne suons-nous pas la même substance? La sueur de missieur est-elle plus corrosive? Plus puante? Collante, peut-être? À voir le design des emballages, on croirait avoir affaire à quelquechose de quasiment radio-actif.


Mais pourquoi diviser les produits? Y a-t'il du dentifrice pour homme et pour femme? Pourtant des dents d'hommes, ça doit être comme la sueur d'homme!


Mais là où les cheveux me dressent sur la tête (d'ailleurs à quel autre endroit pourraient-ils se dresser?), c'est quand je dois me taper pendant une émission de télé une série de commerciaux de différentes marques de colorants pour cheveux avec des nanas nounounes qui se branlent la tête d'un bord pis de l'autre pour nous bien faire voir la multitude de reflets chatoyants obtenus avec telle ou telle coloration si naturelle que personne ne se doutera qu'elle aura une repousse disgracieuse dans trois semaines, et que oups, arrive ce commercial sournois pour missieurs, qui promet qu'après trois semaines d'utilisation de ce gel machin ses cheveux blancs vont retrouver leur pigmenation d'origine! Mais c'est pour missieur seulement...

De quessé? Les cheveux blancs d'homme sont plus smattes? Ils peuvent reprendre leur couleur originale pendant que la majorité des médames dépensent aux trois semaines pour teindre les leurs?


Ça fait suer!

lundi 6 août 2007

Parlons sport

Aujourd'hui, au bulletin de nouvelles de la première chaîne radio de Radio-Canada, c'est avec stupéfaction et intérêt que j'ai entendu parler pour la première fois d'une discipline sportive qui m'était totalement inconnue avant ce jour. Et j'ai nommé : le Cracher de bigorneau.
Comme vous l'aurez probablement déjà figuré, il s'agit de cracher le plus loin possible un bigorneau préalablement introduit dans la bouche du sportif.
Et oui, un championnat du monde du Cracher du bigorneau a lieu depuis plus de dix ans en région Bretagne, en France. Et le champion incontesté est Alain Jourden avec un craché de 10,41 m effectué en 2006.

Je ne sais trop pourquoi, mais je me suis sentie interpellée par ce sport ; je sens que j'aurais du potentiel... Et puis le sport, c'est bon pour la santé.

Ludomane

Voilà, grâce au billet "The idiot box" de mon Croma.. euh de Ticklebear qui fut dans une vie antérieure un ergomane invétéré, j'apprends que je suis on ne peut plus ludomane.
J'aime ce mot. J'aime qu'il y ait un mot précis pour mon péché mignon (et ce n'est pas pour l'aspect sportif que je me reconnais à 100 % dans ce terme).
L'avoir connu avant, il serait sûrement dans le titre de ce blogue...

jeudi 2 août 2007

Les timbrés


Léchez-leur le derrière et ils adhéreront à ce que vous voulez!
(enfin presque...)

Le mois doux

Et oui, que cela soit clair et net une fois pour toute
Nous ne prononçons pas le "t" à la fin d'aoûtte

Tout comme il serait extrêmement lette
Que nous prononcions celui de juillette!!

L'égoïsme en éprouvette

Ouarch!!!

Je suis zoutrée, répugnée, écoeurée, découragée, scandalisée, révoltée, dégoûtée et complètement démoralisée par la bêtise humaine.

C'est les yeux exorbités et la machoire pendante que je lis que Mr et Mme Radulovic de la République du Monténégro dans les Balkans sont nouveaux parents d'un poupon de 2,6 kg suite à une insémination artificielle. Bon "y'a rien là" vous direz vous, mais là où je pète les plombs c'est quand j'apprends que la "jeune" mère a 62 ans et que l'heureux papa en a 69 et que c'est leur premier enfant!

Non mais c'est quoi c't'affaire là? Une gageure?
Si c'est pas un acte de pur égoïsme ça, j'sais pas ce que c'est. Quelqu'un a-t'il pensé deux secondes à l'enfant? Madame voulait un bébé (ou peut-être est-ce monsieur? dans ces pays là on ne sait jamais...), qu'à cela ne tienne, remuons ciel et terre, brassons des éprouvettes, mélangeons les cellules reproductrices et faisons ce que la nature se refuserait à faire d'elle même. Et c'est ça qui me révolte ; quand on asservi la nature selon nos petits besoins de nombrils du monde!

Je ne doute pas que cet enfant ait été désiré et qu'il sera aimé, mais... pour combien de temps? J'ose présumer de l'excellente condition physique des parents, mais quand même! Auront-ils le temps d'accompagner cet enfant jusqu'à sa maturité?

Va-t'elle donner le sein? (beurk!) Va-t'il avoir la jambe assez fringante pour faire "ti-galop" sans que la rotule pète? Vont-ils pouvoir jouer à quatre pattes avec bébé sans que leurs dos ne coincent? Les changements de couches vont probablement se faire en série (la sienne, la mienne, la tienne...)