THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

lundi 20 décembre 2010

Des cadeaux qui ont du chic, qu'elle a dit

Ayoye! Faut-il être si "obligés" que ça pour faire des cadeaux de Nouelle semblables? (Non, je ne vous marche pas sur les pieds, c'est ma mâchoire qui est tombée... s'cusez, je vais me ramasser)


J'sais pas, mais... si j'allais répondre à la porte vêtue de ce bustier rose... est-ce que le(la) visiteur(se) se dirait "Ah, mais quel chic" ou bedon "Ah, mais quelle chick"?!?
J'ai plutôt l'impression qu'il(elle) s'en retournerait prétextant de s'être trompé d'adresse, de jour, de mois, ou de vie, pourquoi pas!

Allôôô?



La deuxième suggestion de ce merveilleux article est ce magnifique caban rayé, parfait pour avoir l'air d'un ancien sac en plastique de chez La Baie ou pour vivre dans une cabane en bois pièce sur pièce. Comme accessoires je recommande un casque en peau de raton laveur avec la queue bien fournie. La queue du casque, on s'entend... du casque en peau de raton... la queue de feu raton j'veux dire... entouéka... ainsi qu'une hache, des raquettes en babiche et des mocassins pleins de petites perles de couleur. Chic. Les plus excentriques oseront le port de la ceinture fléchée. Hiii-Haaaa!



Et là, le summum du chic est sans conteste cette superbe bande de grossesse servant à souligner la belle bedaine de la future maman de votre entourage. Moi, être enceinte, j'en mourrais d'envie. D'envie de me cacher et/ou de me faire avorter si la menace d'en recevoir une semblait trop réelle. "Made from LOVE" que ça dit. C'est tu assez cu-cul cute? Et cette bande suggère que la conception s'est faite bien proprement dans la position du missionnaire.
Mission accomplie!

Heille, han! Si après ça vous vous demandez encore quoi acheter pour vos cadeaux de dernière minute, c'est que vous êtes difficiles à satisfaire pas à peu près!

jeudi 16 décembre 2010

BEAST: Metropolis

Hier soir, au Metropolis, a eu lieu la dernière montréalaise de la tournée de BEAST! Ouais m'sieurs dames! Le Metropolis bourdonnait de fans. La salle était pleine, nous étions tous fébriles.
La première partie:
Mais (oui il y a un "mais", rien n'est parfait hélas...), nous avons dû nous taper une première partie. Bon... je suis toujours ouverte à la découverte, à l'affût du prochain son qui me fera triper, mais là, ayoye, ça a fait mal à mon tympan d'animal! Qui était ce groupe? J'sais pas trop, je n'ai vu leur nom nulle part. Sur le site du Centre Bell où on annonçait le show de BEAST  d'hier soir au Metropolis, il y a la mention "Avec : Freedom or Death". Après une brève recherche sur internet pour trouver de l'info sur eux, je n'ai rien trouvé. Toujours est-il que leur musique était correcte, voire même assez bien par bout, et je mentionne ici le beau travail du batteur qui a vraiment attiré notre attention, mais bonyenne que les voix m'ont irritée! En fait, l'absence de voix! Une lamentation insupportable, que l'on aurait toujours dit entre deux notes, et qui parfois atteignait des sommets incroyables lorsque appuyée par la voix du guitariste. Et que dire quand le claviériste venait s'en mêler aussi... alors là, comment trois personnes peuvent-elles chanter tant de phrases en même temps, avec les mêmes mots, mais sur des demi notes aussi différentes, c'était presque un exploit dans les prouesses du "chanter faux"! Tiens, ça m'a rappelé mon dernier séjour à l'hôpital lorsque que j'y ai passé quelques jours à la salle d'observation de l'Urgence. Pareil. La batterie en moins. Sorry guys... mais il y a de l'espoir, la musique était bien, les introductions de tounes auguraient très très bien, ne reste qu'à vous trouver un chanteur, quoi! Je sais que je suis dure envers eux, mais laissez-moi vous dire que nous n'avons pas été épargnés non plus!
Enfin, le show de BEAST:
Puis, BEAST est enfin arrivé! Oh là là là là!! Mes tympans embrassaient les speakers! Aïe! Ça, c'est de la voix! Et quel son! Quels musiciens! S'tie que la vie peut être belle par boutte! J'étais-tu contente d'être là? Mmmh? Ou ben si j'étais contente d'être là? Je vous laisse deviner... faut ben garder une part au suspense, après tout! J'ai l'album de BEAST depuis sa sortie en 2008. Je l'ai écouté très souvent, mais j'avoue que ce n'est pas la musique de fond idéale lors de mes activités de tous les jours. Mais de les voir exécuter cette musique, est vraiment super! BEAST est réellement un groupe à entendre de visu! L'énergie dégagée par Bonifassi est incroyable. Les musiciens sont exceptionnels. Jean-Phi Goncalvès est un batteur éblouissant. Que du bonheur en décibels! Toutes la salle sautillait au rythme de leur musique. J'étais assise, mais il n'y avait que mon cul d'immobile! Bras, jambes et tête allaient dans tous les sens. Dans ma tête, je sautillais de joie sur les parois de mon crâne! Bon... je me calme, je me calme, je me caaaalmeeee! Respiration...
Photo de Alain Carrière piquée sur le site de 7jours
Les oreilles étaient choyées, et pour les yeux, on nous a servi un beau jeu d'éclairage dynamique. La projection lumineuse sur le manteau blanc de Beatrice était vraiment chouette. J'ai trouvé un lien vers de superbes photos du spectacle d'hier sur Flickr. Ça vaut le détour. Il y avait beaucoup d'émotion, aussi. Ce spectacle marquait la fin de la tournée de BEAST. Beatrice en a profité entre deux pièces pour remercier les fans, et aussi les conjointes des boys du groupe pour les avoir laissé partir si souvent, ces deux dernières années, loin d'elles et de leurs bébés. Pour lire sur le sujet je vous réfère encore à l'article de Raphaël Gendron-Martin du 7jours. Au rappel, ils sont revenus habillés en "groupe jazzy" ; robe longue, chemises et cravates, petit chapeau de ginguois, assis au centre de la scène dans un set-up restreint, ils ont refait des extraits de la plupart de leurs pièces avec des arrangements totalement différents. À la Suzy Arioli, si je puis me permettre cette comparaison, mais avec la monumentale voix de Bonifassi! Jean-Phi Goncalvès flattant ses tambours avec des balais, et c'était super aussi!  BEAST unplogged, s'est écrié Beatrice!  Vraiment sympathique. Ils ont entamé Satan "unplogged", puis les musiciens se sont dirigés vers leurs places initiales, ont repris leurs instruments, et la toune s'est poursuivie de façon endiablée, c'est le cas de le dire, et nous étions tous transportés par l'énergie de cette pièce. Quel beau cadeau! Parle-moi de rappels comme celui-là! Alors qu'ils étaient à faire leur salut final, des gens de leur boîte de production sont arrivés sur scène avec des disques d'or à leur remettre. Ça, ça veut dire plus de 40 000 mille copies vendues! Béatrice, la voix serrée par l'émotion (et oui, qui eût cru que cette voix puisse être serrée, hein?) n'en finissait plus de remercier les fans. Et bien nous, on dit merci à BEAST!! Si cette musique n'avait pas été bonne, on ne les aurait pas acheté, ces 40 000 copies! Ils se dirigent maintenant vers de nouveaux projets chacun de leur côté, mais ils nous ont aussi dit que BEAST reviendrait. Et quand c'est dit, c'est dit!! Alors on attend!  ;¬) En ce qui concerne les nouveaux projets, vous pouvez en lire plus dans cet article de Rue Frontenac par Philippe Renault. Et il me tarde de découvrir ce nouveau projet de Beatrice Bonifassi. C'est sûr que je vais aller voir ça!
Est-ce que je l'ai dit, que j'ai aimé ça?
En passant, je recommande toutes les vidéos de DBM. Beau travail.

lundi 13 décembre 2010

Pause Pub


Entouéka, si toutes les pauses pubs étaient aussi divertissantes, j'pense que je me remettrais à regarder la télé!

dimanche 12 décembre 2010

12 of 12 de Décembre 2010

L'idée originale du 12 of 12 vient de Chad Darnell. Le 12e jour de chaque mois les participants prennent 12 photos de leur journée et les publient sur internet. Pour voir ce que tout les autres ont fait aujourd'hui, c'est par ici. C'est un projet ouvert à tous!

The 12 of 12 is an original concept from Chad Darnell wich consist of taking 12 pictures on the 12th day of each month. This is open to everyone, and you can see what others did right here.


Au saut du lit ce matin : surprise!!! Il neige à plein ciel. Tous mes plans pour la journée viennent de prendre le bord. No way que j'vais m'aventurer sur l'autoroute pour aller me pointer la face dans une grande surface de consommation. Que non!
Alors petit matin peinard avec mon café et mon ordi, puis je me décide à aller déneiger l'entrée. Ah et puis tant qu'à être déjà toute habillée pour jouer dehors, aussi bien aller marcher sous la neige. J'adore marcher par temps de tempête. Tout est paralysé, presque pas de voitures, pratiquement personne dans les rues, wow! La paix! La grosse tranquillité blanche. J'ai donc sillonné les rues de mon village, me suis dandinée sur "la main", suis allée discuter marché de l'art avec un galeriste, et suis revenue par mon parc, au bout de la rue, où j'ai pris plusieurs photos le mois passé.

Surprise!! A snow storm today! I wasn't really expecting this, but... what can we do about it? 
So I changed my plan, and to be honnest, I wasn't disappointed at all...
After a quiet morning reading news on internet, I went outside to remove all the snow from the front door and stairs. While being all dressed up for snow I decided to go for a walk.
I LOVE to walk when it is snowing. Specially when the village is paralysed by snow. No cars, almost no one in the streets, it is so quiet. Rare moments.



Voici les rues de mon voisinage, la rue Principale et ses commerces, quelques vitrines de saison, et pour terminer ma randonnée, les photos de "mon" parc dont le mélèze que j'ai photographié le mois passé afin de tenter de capturer la lumière qui jouait sur ses branches. Étrange comme un décor peux changer en un mois...

Here are the streets of my neighborhood, the main street and some shops and restaurants, Christmas windows and finally, the three last pictures are from the park I photographed last month. 























J'ai craint à la fin que ma caméra ne soit endommagée par toute cette humidité. On peut voir sur les dernières photos que les "paupières" du protège-objectif ne s'ouvraient plus complètement... aïe! Et ne se refermaient plus complètement non plus! Mais, une fois rentrée bien au chaud, alors que son oeil mort fixait le plafond sans vraiment le voir, à un moment donné j'ai entendu un "clic!", et tout était redevenu normal.

Actuellement, il pleut à verse. Ça va être beau demain sur la route!
N'importe quoi, cette météo.

lundi 6 décembre 2010

Ampoulé


Pendant que les aiguilles du temps chatouillent les chiffres taciturnes de l'horloge au zénith de cette journée morose, un quidam hagard, le corps vêtu à la Denis Drolet et les pieds chaussés d'aveuglantes espadrilles javellisées, arriva en trombe, tel le Ben Johnson de la poudre d'escampette, et se faufila en douce à la façon de l'anguille sous roche entre les parois caoutchouteuses des portes métalliques du wagon, wagon qui dans quelques secondes s'engouffrera dans les abîmes de la métropole. C'est ce moment précis que choisit le destin, histoire de détendre l'atmosphère un brin, pour faire de ce nerveux sprinter le prisonnier des mâchoires d'acier du monstre souterrain, le retenant seulement par les quelques centimètres du sombre tissu synthétique ornant pathétiquement le col... de sa déconfiture.


Une jouvencelle mélomane, le séant posé sur une banquette de choix, savoura chaque seconde de l'acte qui se déroula sous ses yeux hilares. Étouffé d'orgueil plus que de sa fâcheuse position, le malheureux tenta bien, par la réprimande, de se refaire une prestance, mais en vain, car les piteux borborygmes s'échappant en grappes de sa bouche vineuse, vinrent alimenter les soubresauts incontrôlables de la maintenant pliée en deux demoiselle amatrice de gadgets technos. Même les mâchoires du destin se desserrèrent, et le ridicule s'échappa au galop...
La belle n'eut plus, pour se distraire, qu'à augmenter d'un mouvement du pouce tout en circonvolutions, le niveau en décibels de sa bébelle et fredonna « Ironic » de Alanis Morissette.


Quelques heures plus tard, alors que j'errais dans l'antre du savoir gardienne des traces de notre passé, je revis, de mon œil alerte et aiguisé tel l'aigle repérant le brun mulot trottinant dans les hautes herbes du haut des cimes des falaises escarpées dans le brouillard du petit matin, l'homme à la cravate chiffonnée affalé dans toutes ses aises affairé à feuilleter d'un regard absent les paroles, imprimées sur papier recyclé, des grands de ce monde. Déchirant soudain le pudique voile du silence frileux, le son bête de son téléphone intelligent hurla une musique de synthèse, reprise d'un tube niais, sans pour autant froisser le reste de son anatomie. La jaune amazone assise derrière lui le fustigea d'une magistrale claque débridée qui le frappa tel un tsunamis de mépris.

***

Que j'm'explique...

Ce texte, là, en haut, est un exercice de style. C'est ma modeste contribution au projet de Clarence L'inspecteur qui reprend en version web, les fameux EXERCICES DE STYLE en hommage à Raymond Queneau. Honnêtement, je ne connaissais pas Raymond Queneau avant hier. J'peux pas dire que je le connais mieux aujourd'hui, mais je sens qu'il me plaît bien. En bref, il a raconté 99 fois la même histoire en 99 styles différents et ce, dans un même livre. Juste pour ça, je lui lève ma casquette, ma brassière et mes jarretelles! Faut le faire! Non pas de soulever ces accessoires vestimentaires, mais d'écrire en 99 styles différents.
J'en ai même pas un, de style! Je pars de loin pas à peu près! Et qu'est-ce que j'y connais, en écriviture, moi?

Tourque, j'ai accepté de tenter l'expérience car après tout, toute bonne raison de perdre un peu de temps est plutôt bienvenue... et je suis arrivée juste au moment où on en était au style "ampoulé".  Am-pou-lé, toé! Duh...

Tite recherche sur internet : ..."tissu de clichés" ..."souci artificiel de créer un écart par rapport à la langue simple" ..."un usage excessif des figures"... bla,bla,bla... Bon, allez, on plonge! Je ne ferai pas un écrivain de moi en quelques jours, anyway!

Pour connaître le texte original non défiguré et pour lire les autres versions écrites dans différents styles, faut aller sur le site : On est toujours trop bon