THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

dimanche 30 octobre 2016

Pour mon mélomane de lecteur

Alors encore pour toi, lolobobo, je récidive cette fois avec une jeune auteure/compositrice/interprète car les grands barbus à la voix haute perchée ne sont peut-être pas ton truc... Il s'agit de Ariane Zita que je décrirais comme une jeune Meryl Streep avec une voix à la Mara Tremblay. Ouais bon... on peut aussi très bien passer outre mes descriptions approximatives.

Son excellent premier album "Oui mais non" est sorti il y a un an.

La voici dans une joyeuse pièce pop/folk.



Et dans un mood d'un spleen planant...


Son Bandcamp, son Facebook, son Instagram.

Tourelou ! ;¬)

mardi 4 octobre 2016

À LA DEMANDE GÉNÉRALE !

D'un seul lecteur, mais hey, chaque âme compte ! On me demande de la musique de l'autre côté de l'Atlantique. Car ce mélomane en manque est de l'autre côté de l'Atlantique. Nous sommes donc tous les deux de l'autre côté de l'Atlantique. Pas du même, ça va de soi, sinon la demande serait un peu farfelue.

Alors pour toi, Lolobobo, je me ressuscite pour te partager ceci. Je ne sais si tu le connais déjà ou si tu l'aimeras. Il s'agit d'un beau grand barbu à la voix assez particulière, délicate et haut perchée. Il n'est pas exactement nouveau car l'album dont est tiré la chanson que je mets ici est sorti en janvier 2015. Je me suis ruée dessus et l'ai beaucoup écouté. Il n'est pas hop la joie, mais j'aime ses textes, sa musique, sa guitare gratouillée avec détermination. Cette vidéo est une version acoustique de la pièce "La fille de Kamouraska". Elle est plus punchée sur l'album.

Allez, tu l'auras voulu !

dimanche 15 juin 2014

Coucou les fiiiiilles !!!



Allez, laissez tomber votre air de boeuf, je sais que la joie qui m'inonde le cœur en ce moment est réciproque. Ha, qu'est-ce qu'on va s'amuser! À très bientôt !!

vendredi 30 mai 2014

Cherchez et vous trouverez

... n'importe quoi.

Hier, profitant de la clémence de dame nature, je me suis dit "Tiens, si j'allais faire une promenade au cimetière !" Ce que je fis d'un pas guilleret.

Non pas qu'il y ait là la tombe d'une âme chère sur laquelle je pourrais aller me recueillir, mais plutôt parce que je me suis rendue compte, au fil des ans, que les cimetières sont d'excellents endroits pour trouver des champignons. Voilà. Pas très romantique. Je préfère cueillir que me recueillir. Ha ! c'est pas tout à fait vrai. Je me recueille à longueur de journée. J'ai juste pas besoin d'être dans un lieu sacré pour le faire. Parfois, quand je peins ou dessine, et que le temps disparaît et que JE SUIS, ben il me semble après coup avoir été en état de méditation profonde. J'sais pas comment expliquer la chose, mais probablement que vous avez déjà expérimenté la même chose à un moment ou un autre de votre vie.

Donc, disions-je, je suis allée au cimetière dans le but à peine avoué de peut-être sait-on jamais pouvoir trouver des morilles. Pffff !! De morilles, je n'en ai point vu les ombres. Elles sont difficiles à trouver, les mausus ! Les deux seules morilles que j'ai cueillies dans ma vie, je les ai trouvées par hasard dans mon propre jardin. La première fois, je me suis dit "Tiens, un crapaud mort !" Mais lorsque j'ai vu de plus près de quoi il s'agissait, je me suis mise à sauter partout tout en faisant une crise d'hyperventilation, comme si j'avais gagné le gros lot en plus des lots bonis. Bref, je suis virée folle le temps de quelques minutes. Après avoir appelé ma mère, mon chum et mes amis d'enfance, j'ai cueilli cette morille avec mille précautions, l'ai nettoyée, coupée en morceaux, et fait revenir dans un peu de beurre. Comme ça, en plein après-midi, abandonnant mes tâches au jardin. Oh, l'orgasme ! Quel bouquet de saveurs. J'en garde un souvenir impérissable. Depuis ce jour, j'ai toujours voulu retrouver des morilles. C'est une quête de tous les printemps. Mais je n'en trouve pluuuuus ! Ouiiiiin !! Je suis malheureuuuuuse !!

Je me suis dit qu'au cimetière, il y avait les endroits dégagés en bordure des bois où les morilles aiment se prélasser. Et bien j'ai trouvé un crâne de chevreuil, des bouteilles de bières anciennes, de vieilles cannes rouillées. Sortant du bois pour zieuter entre les rangées de tombes, j'ai trouvé où le roi Arthur avait sa sépulture, et aussi où repose Vercingétorix (à moins que ce ne soit un de ses ancêtres celtique). De plus, j'ai vu de très jolies moisissures (donc des champignons) sur une pierre tombale dédiée à je ne sais trop quel personnage historique important, car je n'en ai pas fait le tour pour y lire l'épitaphe. Ça devient barbant, à la fin...




Bien sûr, j'ai varlopé le tout dans mon modeste éditeur de photos, histoire de rendre ces pans d'histoire plus digestes.

jeudi 29 mai 2014

Moment de ville

Ma dernière semaine s'est passée en partie en ville. J'en ai profité pour revoir mon ami et mes amies. Quand je pense qu'il fut un temps, jadis, où je n'avais aucune vraie amie. Mes beaucoup d'amis ! Le temps est passé, et les choses se sont ajustées... Ha !! Estie de nature humaine !

M'enfin... Donc, en ville, nous sommes allés voir un documentaire mon ami et moi, que je ne voulais pas manquer. Il s'agit de Finding Vivian Maier. Wouh ! Bon... j'allais écrire : Lâchez tout ce que vous êtes en train de faire (y compris lire ce billet) et garochez-vous au Cinéma du Parc drette là ! mais il n'y est déjà plus à l'affiche. Oups ! Je ne ferais pas une bonne chroniqueuse cinoche, n'est-ce pas?  Alors c'est raté. Complètement raté. Mais si vous avez la chance de le voir à l'affiche quelque part, allez-y ! Il s'agit d'un documentaire de style thriller artistique fascinant.

Au retour, nous avons déambulé par le Carré St-Louis. J'ai pris cette photo à partir de mon téléphone, car je ne m'étais pas encombrée de ma caméra pour aller au cinéma. J'aurions dû.


Ah mais tenez, en voici une moins lugubre, toujours à partir de mon cellulaire et du Carré St-Louis. Un genre de balcon à la Juliette, avec lilas en prime, et pas trop forçant de la rejoindre pour un Roméo plus ou moins en forme., car c'est à peine un étage de haut.


Toujours sur le chemin du retour, nous sommes passés par le Parc Lafontaine. C'était déjà entre chien et loup. De tout façon l'agneau, nous l'avions déjà mangé en passant par le Jardin de Panos. Donc, autre petite halte photo. Et c'est là que j'ai vu les limites de mon téléphone. C'est qu'il aime le grand jour, lui. Les grands éclairages lumineux. Entre chien et loup, il tire de la patte. Il a la queue rentrée. La mine basse. Mes photos ne valent pas une claque. Hormis peut-être celle de mon ami en train de prendre de superbes photos avec sa superbe caméra... C'est lui, là... le poilu tatoué. Et il fait de magnifiques photos qu'il réédite selon ses moods. À voir !


J'ai bien sûr marché comme si le vélo, la voiture et les taxis n'avaient jamais été inventés, mais je n'ai pas pris de photos valables du restant de mon séjour. Bah ! Je vais me reprendre.

Par contre, de retour à la campagne, j'ai surpris le Moqueur Chat en train de faire un discours de la plus haute importance drette dans l'arbre au bout du driveway. La prochaine fois je l'enregistre, c'est trop spectaculaire. Aujourd'hui, j'ai pu le photographier. Il a l'air tellement anodin. Dur à croire qu'il est celui qui enjolive la trame sonore de notre quotidien !


Allez, je vous laisse là-dessus pour le moment, je reviendrai sous peu.

mercredi 21 mai 2014

Promenade en fôret

Lundi dernier, dame nature et moi étions au diapason. Nous avons décidé de concert de vivre notre morosité tout plein. Elle, elle était plutôt grise mais ne menaçait pas plus Moi, j'étais... grise, oui, mais pas contente de moi (c'est très difficile de rencontrer (ou pas) ses propres attentes...). N'en pouvant plus d'être en ma compagnie, j'ai décidé d'aller traîner mon spleen en forêt. Non pas pour aller m'y pendre, quand même, il y a une marge entre morose et "mort ose", mais pour aller m'oxygéner l'être. Et grand bien m'en fit ! Le temps que cela a duré, j'ai vécu l'amour. Ça semble cu-cul à dire, mais c'est vrai ! J'vous l'dit, vrai comme chu là ! 

J'ai pris le sentier habituel pour la première fois depuis l'an dernier. Dès les premiers pas, mon humeur a commencé à changer. Juste à voir toutes ces nouvelles jeunes feuilles, mon cœur s'est attendri. Et les oiseaux, que le temps soit gris ou non, ils doivent vaquer à leurs occupations. Et ils semblaient très occupés. J'ai bien essayé de les prendre en photo, mais ils sont tellement... tellement quoi donc, tellement volatiles? que je n'ai pu les photographier. Zut ! Il y avait une espèce que j'aurais bien aimer identifier. Mais bon...

Je disais donc que la nature m'a apaisée, et par conséquent je me suis ouverte à elle. Les odeurs. Les odeurs de terre m'ont pénétré les narine puis le cœur. J'adore ! Ces petites fougères encore toute recroquevillées sur elles-même, trop cute ! Et que dire de ces minuscules fleurs de couleur bleu et blanc, couleurs de la St-Jean, qui tapissaient le sol. Premiers balbutiements timides de la nature, une nature qui n'en fait que selon sa nature. Un tapis criant tout bas son indépendance. Mon cœur s'est enflé.


La nature n'étant pas ségrégationniste, ne se tournant pas que devant la jeune relève tape-à-l'œil, elle laisse aussi toute leur place à ceux qui ont connu leur heure de gloire la saison dernière. Le fané côtoie le renouveau sans jugement, l'un faisant rayonner l'autre à part égale.

 

Même les vieilles décrépites sont touchantes dans leur grâce immortelle. Elles ont survécu à un hiver qui a fait des arbres se sectionner, et elles sont là, au bord de l'étang, à se prélasser dans toute leur dignité.


Et la nature (pas juste humaine) étant ce qu'elle est, j'ai croisé sur mon retour cet exhibitionniste. Pfff !! Essaye toujours, tu ne me fais pas frémir la feuille une miette ! Je suis morose, que j'disais. Mais je te trouve tout de même attendrissant dans tes vains efforts...  

dimanche 18 mai 2014

BOUH !!!

Vous avez fait le saut, non? Ha,Ha,Ha! J'aime votre tête ahurie. D'autant plus que vous ne savez même plus qui je suis, tellement ça fait longtemps que je ne me suis manifestée sur mon propre blogue ! Et encore pire, j'écris fort probablement ces mots pour moi-même parce qu'il n'y a plus une seule personne à l'horizon pour lire ces lignes. Pas de problème, je vais écrire que pour moi. Comme ça, pas de déception par rapport au lectorat.

-Moi : Alors, Lucrecia? Que s'est-il passé de bon depuis la dernière fois?

-Moi : Depuis octobre dernier?

-Moi : Ouain!

-Moi : Bof... J'suis partie souffrir ailleurs...

-Moi : Tu ne fais pas un peu pathétique, là?

-Moi : Oui et non.

-Moi : ... ?

-Moi : Bon ok... Oui, parce que j'ai toujours cette collection de maladies auto-immunes qui m'occupe pas mal à temps plein. Et non, parce que quand même, je suis retournée passer l'hiver dans le sud. Bon voilà, t'es contente, là?

-Moi : Contente, le mot est fort, mais contente que tu en parles. Et à part "souffrir", qu'est-ce qui se passe avec toi?

-Moi : La médecine me fait chier ! La maladie me fait chier ! J'ai passé une partie de l'hiver à me documenter sur les médecines alternatives. Voilà. Mon sport favori est le yoga. J'en suis rendue à considérer l'approche ayurvédique. Ou l'acupuncture. Vais me faire une idée et vais passer à l'acte.

-Moi : C'est pas un peu ésomachin, tout ça?

-Moi : Ésomachin toi même !! J'voudrais bien t'y voir ! Ah, et puis il y a l'herboristerie, aussi. Il y a une personne calée en la matière dans un village près du mien.

-Moi : Des herbes ?!? Tu dois en fumer aussi, pour en venir à cette solution !

-Moi : Du tout pantout ! Mes poumons ne supporteraient même pas une tentative ! Mais bon... j'parle dans le vide, je le sens...

-Moi : Mais non, voyons ! Si peu... (hi,hi,hi) Mais à part ces affaires plattes là, qu'est-ce qui se passe de BON??

-Moi : Entre deux platitudes, j'ai dessiné avec des pastels de cire solubles à l'eau que je me suis achetés sans trop trop savoir à quoi m'attendre. Et ben, j'ai aimé ça. Une découverte, quoi ! Alors je me suis mise à dessiner mes amis facebook pour passer le temps. Tiens, voilà mon notre frère.


-Moi : Ouin, pas pire. 

-Moi : Pis une amie !


-Moi : Ouan...

-Moi : Pis j'en ai plein d'autres, mais face à tant d'enthousiasme, j'suis aussi ben de retourner dans mes livres de médecine indienne ! Pfff !

-Moi : Pis les vaches, c'est fini?

-Moi : ES-TU FOLLE? J'ai souffert tout l'hiver du manque de vaches à portée de vue. C'est ben beau, des lézards pis des ibis, mais une vache, c'est dur à battre !! Je suis revenue quasiment en dépression.

-Moi : Ouin, ouin... tu fais ben pitié. Faque?

-Moi : Faque? Faque tu te souviens de ce troupeau de vaches sur l'extasie rencontré à l'automne dernier? Faque j'en ai peint une. Faque voici Mikhaïla Gorbatchova, une des bizarres juste avant qu'elle ne se mette à déraper avec le reste du troupeau. J'étais tellement en manque, qu'elle mesure 91cm x 122cm (36"x48"). Aussi bien dire grandeur nature !



-Moi : Ah ben ouin, je la reconnais. Faque c'est reparti pour l'été?

-Moi : Je le souhaite bien ! On verra ce que mes organes me réservent.... Mais je suis déjà prête pour au moins deux autres tableaux. Et j'ai d'autres amis facebook à défigurer. Et il y a toujours des vaches à aller visiter dans les champs ! Ça, c'est une bonne médecine !

mardi 8 octobre 2013

Troupeau sur l'extasie

Coucou, c'est moi! Vous vous souvenez? J'ai déjà écrit ici jadis...
J'avoue me balader un peu plus sur Facebook, Flickr, et autres sites d'intérêt, et aussi, je me suis remise à la peinture de façon un peu plus assidue. Alors je nous ai oublié. Voilà. Pardon. Petit à petit mon cerveau s'est comme retrouvé en panne de niaiseries à dire, et ça me rend morose. Et la morosité n'a pas sa place ici!

Sauf que hier, alors que je gambadais dans les champs à la recherche de muses, je suis tombée sur ce troupeau étrange. Était-ce un champ de pot? Étaient-elles sous l'effet de quelconques substances étranges? Étions-nous dans une de ces périodes du cycle lunaire? Peut-être qu'après tout les extra-terrestres existent et qu'ils font des expériences sur ce troupeau de vaches en particulier? Ma foi, après ma rencontre du troisième type avec ces vaches d'hier, je suis prête à y croire!

Alors voici, au tout début tout se déroula de façon habituelle. Elles ont levé la tête alors que j'accotais ma voiture sur le côté du chemin. J'avais préalablement baissé ma fenêtre côté passager pour accoter ma caméra sur le rebord, et j'ai commencé à zoomer ici et là dans le troupeau. Au lieu de se remettre à paître et de m'observer entre deux bonnes bouchées de foin que je soupçonne d'être génétiquement modifié pour affecter le comportement des vaches, elles se sont toutes approchées. Voyant qu'elles étaient curieuses de me connaître, je suis sortie de la voiture (ça, c'est une étape risquée... dans bien des cas, les vaches se sauvent comme des coquerelles quand la lumière de la cuisine du restaurant s'allume) et suis restée tout près de la voiture au cas où le syndrome de la coquerelle les titillerait. Mais non, à ma grande surprise elles continuaient d'avancer. Alors j'ai moi aussi fait mon bout de chemin en disparaissant dans le fossé pour mieux escalader l'autre versant et me retrouver à la clôture métallique. Parlant de clôture métallique, heureusement qu'elle n'était pas électrifiée, car nous serions probablement toutes mortes brûlées au troisième degré à l'heure qu'il est. 

Donc, j'ai pu prendre quelques photos, qui au début avaient l'air presque normales. En voici quelques-unes.

Formation de peloton en ligne. L'union fait la force, quoi.

Puis, formation en triangle. La période d'observation est commencée.

On tourne, on change de côté, mais on ne cesse de m'observer.

Là, j'ai pas trop compris... un genre de figure de ballet jazz à la Maurice Béjart. 
Messe pour un champ présent?

Et là, voilà qu'elles prennent la pose!
Et traitez-moi de folle si vous voulez, mais celle du dessus me sourit!

Je les trouvais déjà un peu étranges depuis le début, mais là plus ça va, et plus c'est n'importe quoi!
Y'a la parano amnésique entourée de deux dépressives.

Ou bien c'est juste une sceptique myope?

Non mais c'est quoi, tu veux un baiser? 

Et c'est là que ça devint torride et qu'on s'est mises à se mamourer à qui mieux mieux de part et d'autre de la clôture métallique non-électrifiée.

Suis repartie les mains collantes, la caméra enduite de bave et le cœur tout plein d'amour bovin.
Si j'avais été fumeuse, m'en serais allumé une. 
Ou plutôt un!

Mais quelle sorte de peinture voulez-vous que je fasse avec des photos de clowns pareilles!!

lundi 9 septembre 2013

Dans ma campagne

Quand je ressens le besoin de m'évader, de me remplir de lumière et de tranquillité, je prends mes clés de char, je démarre l'engin et je suis la rue jusqu'au bout du village. Là, je continue sur ces rangs de gravel et de terre jusqu'à ce que la beauté envahisse mon âme. Et c'est pas bien long. Que quelques minutes et je suis au cœur de la réalité. C'est ma forme de yoga. Je respire à fond l'odeur du foin et de la bouse. Et c'est bon!!

Ne reste qu'à ouvrir mes yeux et voir ce que le temps a concocté. Juste là, ce pommier au bord du chemin a passé l'été à nourrir ses fruits pour les offrir à la nature.


Un peu plus loin, un de ces nombreux petits cimetières de rang où gisent ces gens qui ont façonné le paysage dont je me réjouis aujourd'hui. J'y prends souvent des marches en me demandant qui étaient-ils, quelle vie ont-ils eue, ont-ils été heureux? Et avec un peu de chance j'y trouve mes champignons préférés. Des fois, les morts sont généreux...


Et comme il n'y a pas que les vaches dans la vie, j'ai daigné m'arrêter pour photographier ces quelques moutons nonchalants sous les rayons chauds du soleil en cette journée plutôt fraîche.


Et un peu plus loin, ces deux chevaux. Je ne suis pas naturellement portée vers les blonds, mais j'ai fait une exception en voyant ce cheval à la crinière quasi platine. Et la tête de l'autre sortant de l'ouverture de cette cabane m'a convaincue que cela valait la peine de peser sur le déclencheur de la caméra. Alors voilà.


Mais quelque chose dans le fond de l'air a changé. Quelque chose d'immuable, d'inaltérable comme le roulement des saisons. Qu'on le veuille ou non, l'automne est là, juste là, au tournant du chemin.


Et c'est pas pour me déplaire.
C'est ma saison qui va commencer sous peu!

Et n'allez pas vous imaginer qu'il n'y avait pas de vaches sur mon parcours! Je vous épargne seulement une autre centaine (au moins) de photos de vaches. Je me contenterai de peindre celles qui m'inspireront le plus. Et à ce propos, j'ai deux toiles en cours qu'il me tarde de terminer!

lundi 2 septembre 2013

Bon appétit!!

Au début, j'ai cru voir une couleuvre avec des branchies... même si je sais que cela ne se peut pas. En y regardant de plus près (et oui, ma curiosité scientifique l'emporte sur le reste), j'ai réalisé qu'il s'agissait de pattes d'un pauvre crapaud malchanceux qui est entré tête première, et à l'envers de surcroît, dans la gueule affamée de cette couleuvre. 
Pas facile, la vie.

Et là, la couleuvre me regardait d'un œil inquiet, choquée de se faire gâcher son repas par une paparazzi sans scrupules. Non mais pas moyen de manger en paix!!

Allez, un gros plan! 

Elle est un peu stressée, comme si j'allais lui enlever son repas. Pouah! C'est mal me connaître! Même affamée, à l'agonie, je lui laisserais. Mieux vaut mourir. Eurk! 

Rapidement, le crapaud est avalé. Ne restent que quelques orteils à l'air libre. 

Et voilà! Beubye crapaud!
Et regardez moi c'te face de couleuvre satisfaite de son coup!
Ne reste qu'un bosse sur son corps svelte en souvenir de cette scène d'horreur qui pour elle n'est que routine habituelle... 

Et dire que ce carnage a eu lieu dans ma cour!!