THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

lundi 31 décembre 2007

Enfin!

Enfin! Enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin enfin...
Plus que quelques heures à cette maudite année de cul de bâtard de simonaque de viarge de caltor de maudite année sale!
De verrat de marde de verrat.

Wouhou!! Si j'étais en forme, je ferais le moon walk en jonglant avec mes pots de pilules. Je ferais des flip-flop pour aller me servir un verre de champagne, pis je reviendrais en faisant la roue sans en renverser une goutte.

Ah, que je suis contente. C'est le plus beau jour de l'année. C'est cette nuit que je danse le twist sur tous mes calendrier 2007 jusqu'à ce qu'ils deviennent confettis que je lancerai dans les airs au douzième coup de minuit.

Bienvenue belle 2008.

Oh, que j'ai beaucoup d'attentes envers toi. Mais tu auras 365 occasions de ne pas me décevoir. Et tu sais, je l'aime bien Jean Coutu, mais j'en avais déjà des amis... et j'aimerais beaucoup pouvoir les voir durant ton règne. Surtout sans leur cracher dans la face, sans qu'ils m'accompagnent à l'urgence, sans qu'ils me voient grimacer de douleur ou dormir au gaz dans mon coin.

C'est tu possible ça, bout de viarge!

Oups, pardon... ce sont mes sinus qui me font perdre la tête... comme si ils allaient exploser sous mon crâne.

Où en étais-je... ah oui! Bref, je suis certaine que tu me prépares toutes sortes de belles surprises dont je me meurs déjà de venir en relater ici les mille et un détails palpitants. Ce sera tellement riche et foisonnant en rebondissements de toutes sortes, que je n'aurai même pas besoin d'en beurrer épais pour maintenir l'attention de mon lectorat capricieux.

En attendant de pouvoir vivre ces merveilles, voici cher lectorat négligé, une petite vidéo sans prétention pour te mettre dans l'ambiance de ce merveilleux temps de l'année.




J'ai choisi cet extrait car il date de 1957, et 1957 c'est l'année où la reine Elizabeth II a pu faire son premier discours de Noël à la télévision (hi,hi,hi!).
Et il est encore d'actualité, car notre increvable Dodo nationale y fêtait déjà la nouvelle année à la télé, et à moins que je n'aie besoin de prothèses auditives, n'est-il pas question de commandites dans un des couplets de la chanson?

Bonne année 2008 à tous ceux que j'aime!
Santé!

samedi 22 décembre 2007

Sacré Bebeth

Qu'apprends-je à l'instant?
Elizabeth II, Ze Queen, is so in!!

Elle va se servir de Youtube pour diffuser ses discours "à un large public de tout âge et venant du monde entier".

J'ai hâte à mardi, on pourra y entendre son discours de Noël.

Aura-t'elle sa sacoche? Son bibi? Sa ou ses couronnes (sont-ce ses vraies dents)?

P.S.: J'pense qu'il manque un peu de glamour dans ma vie...


jeudi 20 décembre 2007

Beauté et politique

Tant qu'à être partie sur une thématique, aussi bien continuer sur ma lancée.

Tout d'abord, un autre aveu...

Après mon plaisir coupable musicale de cet été, voici mon plaisir coupable de politicien :
Il se prénomme Nicolas. C'est beau, hein?
Et son nom est Sarkozy.
Ben oui...
Pis je vous défends de me critiquer! C'est pas ce que vous pensez.

Il m'impressionne. Il ne correspond tellement pas à nos politiciens d'ici. On le comprend quand il parle. Il exprime haut et fort ses convictions, ses plans, ce qu'il entend faire dans telle ou telle situation. On sent une fougue chez lui. C'est pas du blabla la mâchoire molle comme on est habitué chez nous.
Et en plus, il semble être de tous les combats. On l'a vu aux quatre coins de la planètes pour faire avancer ses dossiers (et peut-être pour satisfaire son côté jet-set, mais qu'en sais-je...)

Bon. Encore une fois, je ne m'intéresse pas à la politique étrangère. Je n'ai aucune idée de l'efficacité de ce Président. Mais comme j'ai eu à l'entendre à plusieurs reprises dernièrement, je n'ai pu m'empêcher de me dire que ça nous en prendrait un ou deux comme lui par chez-nous. J'ai eu envie de lui faire confiance... et ça, je ne peux le dire d'aucun des guignols qui nous gouvernent.
Mais je ne suis pas française et il n'est pas mon Président.

Sauf que dernièrement, il a trouvé un autre moyen de faire parler de lui et d'attirer les kodaks. Il s'est acoquiné avec la belle Carla Bruni.

Après avoir ramassé ma mâchoire, je me dis, ben pourquoi pas...

Voici un petit montage trouvé sur Youtube sur une musique de la belle Carla.

mercredi 19 décembre 2007

Pétard et canon

Il a dit : «Les Américains voudront-ils voir une femme vieillir sous leurs yeux jour après jour?»

Je me dis : L'auditoire d'environ 15 millions de personnes de l'animateur de radio conservateur Rush Limbaugh a t'il vraiment envie d'entendre des niaiseries pareilles jour après jour?

Analysons la situation...
















Pas de lunettes, pas de moustache, pas de barbe ; mais c'est un pétard!

Et ça, c'est un canon de beauté, peut-être?














Malgré la photo toute léchée à l'éclairage étudié, ce n'est qu'un ventripotent au crâne érodé par une calvitie galopante, qui plus est, fume le cigare. Donc, il pue. Il fait bien de s'en tenir à la radio.
Et les cigares en question ne sont certainement pas pour le ramener dans les bonnes grâces d'Hilary...

Je voulais juste soulever ce point aujourd'hui parce que je trouve dégueulasse que de nos jours nous soyons encore si loin de l'égalité des sexes. En quoi les femmes sont-elles si menaçantes? Pourquoi pour une même fonction est-il plus important que la femme soit jolie et "sans défauts" alors que l'homme peut avoit l'air de n'importe quoi? Ils ont bien voté pour Bush!

Je trouve cheap, lâche, pas rapport, trou du cultier ces mâles qui se permettent de juger de la sorte une personne probablement cent fois plus capable qu'eux. À moins qu'elle ne se présente pour un de ces concours de Miss Nounoune Internationale, je ne vois pas ce que la plastique vient faire là-dedans!

Voilà.

Hé que ça fait du bien de se défouler...

jeudi 13 décembre 2007

Les mots pour le dire

Qu'est-ce que j'ai hâte que cette année se termine! Je n'en peux plus de 2007. Ras le bol, plein le casque. Ceci étant dit dans l'espoir que 2008 sera meilleure, bien sûr. Si il fallait que ça continue sur la même lancée, je serais aussi bien de me louer une chambre à l'hôpital.
Tiens, je devrais suivre un cour de médecine par correspondance. Je pourrais me diagnostiquer moi-même, me prescrire ce qu'il me faut sans devoir attendre des mois. Quoiqu'à moi seule, je pourrais remplir ma liste d'attente. Je me ferais faire des heures supplémentaires. Des plans pour faire un burn out...

Après maintes tentatives, ma persévérance a été récompensée ; je pourrai rencontrer mon doc demain. Ouf! ce n'est pas facile à rejoindre, un doc.

Je dois bien préparer cette rencontre, ne rien oublier. Et à force de prendre des notes pour dire les bons mots, je me dis que je devrais tout simplement lui faire écouter ce p'tit monsieur car je pense avoir la même chose que lui...



Et en plus, je n'ai pas mentionné, je crois, le fait que j'ai maintenant une tétine sur la rétine qui m'empêche de lou-lou-lou-loucher!
Plus possible de porter mes lentilles cornéennes. J'en suis réduite à me pavaner avec des verres qui datent d'il y a au moins dix-sept ans! -7 de myopie. Wouh, sexy...
Et la cortisone? C'était ben drôle, la cortisone, mais un des effets secondaire de ce médicament est d'affecter le système pileux.
Bon. Pour les cheveux rendus quasiment aux reins, c'est pas grave... mais pour la barbe et la moustache? Hein? Je fais quoi maintenant? Je rase? J'épile? Ou je me fais opérer pour changer de sexe?

dimanche 9 décembre 2007

Shame on me

Dans ce bref billet, je vais sortir des sentiers battus (oh, quelle violence!), non que je vais me mettre à déblatérer sur des choses utiles et intelligentes (on ne change pas sa nature profonde comme ça), mais les quelques extraits annexés à mon intervention d'aujourd'hui sont en anglais. Désolée.
Mes quelques lecteurs anglophiles et amateurs de science-fiction devraient se rouler par terre de rire. Devraient... à moins que ce ne soit sacrilège, on verra (ce que je ne ferais pas pour me faire aimer! Aimez-moi! Aimez-moi!).
He-humm... bon... s'cusez.

À l'ensemble de mon lectorat, stay tuned, retour à la programmation normale sous peu.



jeudi 6 décembre 2007

Qualité de l'air par le pet

Non mais... je ne suis pas la seule qui a du temps à perdre.

Je viens de me faire planter pas à peu près par des personnes supposément sérieuses, portant le vague titre de "scientifiques". Et de quelle science s'agit-il ici? (science : connaissance approfondie des choses dans ce quelles sont) La science du pet!

Et oui, des scientifiques australiens se sont aperçus que les pets de kangourous ne dégagent pas de méthane. Wouh! Ça vaut la peine d'aller à l'école. Imaginez, étudier pendant des années et des années pour pouvoir étudier la teneur des pets de kangourous. Même moi, je n'y ai jamais pensé! Et ça ne se limite pas à cela, non... Une fois qu'on y a goûté, on étudie aussi les pets de vaches et de moutons, qui eux, vilaines bêtes, produisent du méthane à tour de viscères. À boyaux que veux-tu. À pète mieux, mieux.

Et quelle conséquence peut bien avoir le méthane? Il contribue au réchauffement de la planète. Donc, les responsables en partie du piètre bilan de santé de notre planète seraient ces pauvres bêtes broutant paisiblement dans de verts pâturages.

Et là ne s'arrête pas le travail de nos scientifiques, ne reculant devant (ou derrière) rien pour tenter de sauver notre planète, ils ont identifié la bactérie propre aux kangourous et vont tenter de la transplanter dans l'estomac des moutons et des bovins afin qu'ils puissent flatuler gaiement sans conséquences tragiques pour le réchauffement climatique.

Je suis zébaubie.

C'est pas beau tout ça? Tout pour ne pas réduire l'utilisation des gros véhicules polluants!

mardi 4 décembre 2007

Bourasque d'émotions

C'est que je viens de vivre un coup de foudre. Suivi d'une lune de miel éclair. Pour terminer dans un état d'esprit orageux.

Juste comme je découvre un humoriste que j'aime, c'est pour apprendre qu'il est décédé au début de l'été. Zut!

Maudit cancer...

J'ai tout de suite apprécié son humour aiguisé, et sa galerie de personnages qui sont tous plus attachants les uns que les autres. Il a dû beaucoup observer les gens pour pouvoir leur donner vie de la sorte.

En tout cas moi, ça me parle!

Voici une de ses nombreuses vidéo : Le Bistrot

Ah oui, il se nomme François Silvant, et non, il n'est pas français... il est suisse!




Oups! je me suis trompée, c'est celle-là que je voulais présenter. Qu'à cela ne tienne, je mets les deux!


vendredi 30 novembre 2007

Juste un point de vue...

Avec toutes ces histoires d'accommodements raisonnables, faudrait quand même pas avoir la grosse tête!

jeudi 29 novembre 2007

Ça prend-tu un cours universitaire?

Holà, holà! Voici une nouvelle intéressante bien que déconcertante :

La moitié des patients ne comprennent pas leurs prescriptions.

Comme dirait Daniel Pinard : "Ben là... "

J'ai donc pensé qu'il s'agissait de nouveaux arrivants ne connaissant ni le français, ni l'anglais. Ou tout simplement d'illettrés ou d'analphabètes. Ou de personnes atteintes d'Alzheimer. Ou encore, de personnes déjà sous médication...

Que nenni, des détenteurs d'un diplôme collégial ont été confondu-du-du par quelque chose d'aussi simple que : "Prendre deux tablettes deux fois par jour"

Qu'a-t'il bien pu se produire dans ces cerveaux...

Voici quelques mises en situation :

L'alcoolique
Il est environ trois heures de l'après-midi. Le bourdonnement d'une mouche (à marde) le réveille. Oh boy! Sa tête pèse une tonne. Et parlant de tonne, la pièce embaume un écoeurant parfum de fond de tonne.
La mouche passe au dessus de sa bouche maintenant entrouverte, et tombe raide morte, sur le bord de la lèvre inférieure de Raoul, qui ne s'en rend même pas compte. Les activités de son cerveau reprennent lentement et il reconnaît maintenant l'endroit où il se trouve. C'est sa chambre. La même depuis 67 ans. Celle où il est né, où il a grandi et où il vieillit seul depuis que sa mère est décédée, il y a 25 ans de cela. Son père, il ne l'a jamais connu.

Bref, rassuré de se retrouver dans un endroit familier, il extirpe sa frêle carcasse d'entre les ressorts du matelas pour se diriger vers la cuisine. Fiou, la mouche est tombée dans une craque du plancher.
Il avance lentement, se traînant les vieilles pantoufles sur le plancher dont on ne se souvient plus de la couleur originale, tout en déglutissant difficilement.
Il se rappelle maintenant, en la voyant parmi les cannes de bines ouvertes et les coquerelles apeurées par sa présence dans la pièce, que le p'tit gars de la voisine lui avait apporté cette bouteille de pilules en même temps que sa caisse de 24 quotidienne. Était-ce hier ou ce matin? Bof... il s'était dit qu'il commencerait sa prescription à jeun, en se levant.
Il prend connaissance des instructions sur la bouteille. Se gratte la tête. Se réfugie dans sa tête. Fouille dans ses maigres connaissances... puis, illumination, grand sourire édenté (c'est qu'il est presque beau dans ces moments où il est touché par la grâce), il ouvre l'armoire et prend deux bières... tablettes!

L'obèse
Les premiers rayons du soleil s'infiltrent entre les lattes du store de bambou de la chambre exotique d'Israel, le chanteur à la petite voix. Ses paupières encore lourdes (elles le sont tout le temps, d'ailleurs, comme le reste de sa personne) s'entrouvrent sur la promesse d'un jour nouveau parsemé de petites choses qui le rempliront de bonheur.
D'un bond, c'est-à-dire dans un premier temps, après avoir difficilement roulé sur le côté et déchiré le drap qu'il avait omit de retirer de sa personne, puis en tentant de prendre appui sur son coude, hélas immobilisé sous la masse de son corps, et en ahanant tout en essayant de faire avancer une jambe vers le bord du lit, jusqu'à ce qu'il réussisse à se retrouver dans une position que l'on pourrait qualifier d'assise, il réussit, au bout de deux heures d'efforts, à se lever.
Puis il se dirige dignement, en évitant de marcher sur les restes de pizza et autres mets chinois, les lambeaux du drap accrochés à ses bourrelets, vers le coeur de sa maison, autel de ses dévotions, la cuisine. En avançant vers le frigo, il aperçoit la petite bouteille de pilules qui lui a été livré la veille, par la pharmacie. Il la prend d'une main, et la bouteille disparaît complètement entre son pouce et son index. Bon... passe un autre quart d'heure, et il finit par la tenir de façon à ce que la posologie, inscrite sur l'étiquette lui soit visible. Il prend connaissance des instructions tout en écarquillant les yeux et en bavant de bonheur, puis il ouvre l'armoire, prend deux tablettes... de Toblerone, les déballe et les engouffre.

Le gars de la construction
Il se lève le matin, enfile le t-shirt gisant au sol parmi les minous de poussières sortant de sous le lit, se dirige vers la cuisine en grattant le contenu de son boxer d'une main et la tête de son boxer de l'autre, ouvre la porte patio pour que Brutus aille se soulager les viscères sur le vert gazon du voisin, car le sien n'est plus vert depuis longtemps, tout parsemé de zones jaune douteuses et de trous, causés par son fidèle compagnon.
Puis il s'empare du petit pot de pilules qu'il est allé chercher à la pharmacie la veille, en revenant du chantier, et qu'il avait laissé là, sur le comptoir, à côté d'une pile de factures toujours pas payées. Il lit l'étiquette de la petite bouteille, ouvre l'armoire, prend deux tablettes et ne sait plus quoi faire avec...


Ça doit être quelque chose dans le genre, hein? J'peux pas voir autre chose...

mardi 27 novembre 2007

Une paire de seins en cadeau

D'emblée, je dois préciser qu'il ne s'agit pas de moi (ni de mon homme, d'ailleurs!).

C'est que la télé étant ce qu'elle est, c'est-à-dire plate et ennuyante comme certaines poitrines, c'est à TV5 que je vais chercher mon divertissement. Pis ça me fait sentir encore un peu en vacances. Mais bon, je m'égare...

Tourque, je me suis tapée l'émission "Toute une histoire" qui est un genre d'émission à la Claire Lamarche, avec un tas de personnes réunies dans un studio qui écoutent un certain nombre d'autres personnes relater leur expérience personnelle sur un thème donné.

Et le thème de ce soir était : J'ai fait de la chirurgie plastique pour lui plaire.

En ce jour, je déclare que la chirurgie que je me ferai faire quand j'aurai de l'argent à n'en plus savoir quoi faire, sera de me faire remonter la mâchoire. Voilà. Sans détour ni pudeur j'avoue mon désir (ou besoin) secret.

Non mais... c'est qu'il y en a qui se font façonner le body comme on déciderait de s'acheter un chandail ou un chemisier! Pire, c'est le(la) conjoint(e) qui se mêle de dire qu'il(elle) préférerait que le nez soit moins ceci, les seins plus cela, le pli de la bouche effacé, les oreilles moins pendantes, bla bla bla... tout ça pour entretenir l'amour dans le couple(?!) et la libido.

Bon là, en attendant, je me suis passé un tissu (genre ceinture de robe de chambre) sous le menton pour l'attacher sur le dessus de la tête. Comme ça la mâchoire reste en place, et pour la libido ben... c'est pas trop grave, j'étais seule devant ma télé.

Ça fait que j'en ai entendu et vu de toutes les sortes! Parce qu'ils font des petits reportages avant l'émission avec ces gens qui vont parler de leur expérience. Dont cette femme dans une salle d'essayage avec un négligé sexy sur le dos, mais oh malheur, sa poitrine ne remplit pas le haut du kit. Au lieu de se choisir autre chose, non, non, non, c'est celui-là qu'elle désire, ben son mari s'en mêle et vient lui taponner les seins en les remontant et en les triturant de tout bord tout côté pour lui faire bien voir que si ils étaient plus gros, ben le baby doll lui irait à ravir.

Pis de la façon dont je décris cela vous allez sans doute vous imaginer une espèce de bimbo dans un sex shop, mais point n'est le cas. C'est une dame respectable de 42 ans dans une boutique bon chic bon genre. Pas greluche du tout.

Alors son mari lui offre une paire de seins en cadeau. C'est-y pas mar-ve-lousse, ça? J'en ai les larmes au yeux.

Et il y a plein d'autres histoires aussi passionnantes que celle-là, dont celle d'un monsieur début cinquantaine qui sort avec une jeune femme 14 ans plus jeune que lui, et qui ne veut pas que son homme ait l'air plus vieux qu'elle. Alors les oreilles, les yeux, le nez et le pli de la bouche du monsieur y sont passés sous l'oeil critique de son exigeante compagne!

C'est beau, l'amour!

J'ai hâte aux prochaines émissions.
Demain c'est : Devenir riche du jour au lendemain... et garder la tête froide.
Après demain : Peut-on accepter la bisexualité de son conjoint?
Et vendredi : Faut-il coucher avec son patron? (j'ai hâte à celle-là, parce que je vais commencer un nouveau travail bientôt, et j'ai besoin de savoir...)

Après une telle soirée éducative, j'ai éteint la télé et il ne restait que le reflet d'une espèce de vieille Bunny à la mâchoire serrée et aux longues oreilles pendantes sur l'écran noir...

lundi 26 novembre 2007

Question de proportion

Est-ce que c'est la guitare qui est petite? Alors dans ce cas, normal que ce chanteur paraisse un petit peu plus dodu que la moyenne.

Mais si la guitare est normale... vaut mieux être d'accord avec le monsieur... la clé, serait de ne pas le laisser sur une mauvaise note!

En tout cas, je trouve le son très joli.



Israel Kamakawiwo'ole

dimanche 25 novembre 2007

La fête de l'hypocrisie

Dans exactement un mois qu'allons-nous fêter?

La question se pose, non?

La réponse à un nom, mais a-t'elle un sens? Nous allons vivre une bonne période de une à deux semaines intensives de réunions de famille et d'amis, durant laquelle "il faut se voir" parce que c'est Noël, durant laquelle on va pitcher des cannages dans des boîtes de guignolée de tous ces commerces qui se donnent une bonne conscience de capitaliste, pour les pauvres qui font plus pitié durant les Fêtes que durant le reste de l'année (?!).
C'est vrai, non? Les quêteux de la rue Ste-Catherine, on a pas envie de les faire disparaître dans une bouche d'égoût, en temps normal? Alors que dans le temps des Fêtes, on leur apporterait quasiment une assiette chaude de dinde avec patates pilées pis une grosse pointe de tourtière et une petite montagne d'atocas, pis on les regarderait manger en attendant un signe d'approbation ou de semblant de reconnaissance de leur part pour nous aider à nous faire sentir un peu meilleur que nous ne le sommes en réalité.

Notre prochain, il existe deux semaines par année!

Noël, c'est la fête de la naissance de celui qui s'est fendu en quatre pour nous apprendre à aimer notre prochain comme nous-même. La fête de celui qui prônait le partage. La fête de celui qui ne jugeait pas quelqu'un par sa classe sociale.

Je pense qu'on a compris.

Noël (ou les Fêtes) ça dure environ deux semaines. Ben pendant ces deux semaines, on donne de l'argent aux quêteux de notre choix, on garoche plein de cannages dans plusieurs boìtes de guignolée, on se réunit pour se montrer que l'on s'aime dont ben fort, pis on écoute "Imagine" de John Lennon les larmes aux yeux. C'est Jésus qui doit être fier de nous et avoir l'impression de ne pas avoir gaspillé sa vie pour rien!

Pis le reste de l'année on ne se préocuppe que de nos affaires, pis qu'il n'y ait pas un quêteux ou un nécessiteux pour venir nous distraire de nos supposés problêmes ou bobos!

Et qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui?
Mon arbre de Noël!
Je suis prête!

Mon disque de John Lennon est en place, et j'ai des vieux cannages qui traînent dans le garde-manger...

mardi 16 octobre 2007

Elles m'enlèvent les mots de la bouche





Ça se termine un peu abruptement, c'est que mon serveur internet n'en pouvait plus.

Mais avec ce qui suit, le message passe aussi très bien...



Si vous êtes toujours là et non pendu au plafonnier ou en train d'essayer de vous ouvrir les veines avec votre souris, laissez-moi vous proposer ce qui suit pour terminer le tout sur une note plus rythmée.

Voilà!!

J'vieillis, ma jeunesse fout le camp car c'est ma fête à moi!

vendredi 12 octobre 2007

Plein la vue, plein les oreilles

Ah, quelle journée nous nous sommes offerte meuman et moi hier... et oui, nous avons promené notre p'tit cordon en ville.

Vu la température maussade, nous avons décidé d'aller au cinéma en après-midi. D'un commun accord, sans même avoir l'opportunité de s'obstiner un peu malgré le beau choix de film à l'affiche présentement, nous avons opté pour Odette Toulemonde.


En plein de genre de film à voir quand la grisaille enrobe la ville et que l'on vient de se faire diagnostiquer une autre maladie du bâtard. Un beau film sur ces petites choses qui font le bonheur. Sur les vraies choses. Rien de prêchi-prêcha, rien de cliché non plus même si l'histoire oppose les univers complètement différents d'une personne ayant en apparence tout pour être heureuse, belle voiture, grande maison, belle carrière, à celui d'une autre monoparentale vivant très modestement dans un petit appartement avec deux ados.

C'est un film qui nous dessine un sourire dans le visage du début à la fin. Pas une seconde d'ennui. Et ce qui, à mon avis fait le succès de ce film, outre l'histoire, c'est la prestation de Catherine Frot. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. J'en ai déjà parlé un peu au mois d'avril quand j'ai loué "7 ans de mariage". Elle est tellement bonne. Juste de la voir, ça rend heureux. Alors 90 % du but du film a été atteint juste en la choisissant comme actrice principale. Peut-être que le film aurait paru plus ordinaire avec quelqu'un d'autre...



Et, pour terminer la journée en beauté, quoi d'un mieux qu'un spectacle à la Place des Arts. On s'est fait vibrer le cordon au son du jazz et de la voix étonnamment puissante d'une petite demoiselle de 13 ans pleine de talent. Faberglastant comme dirait frérôt. Il s'agit de Nikki Yanofsky qui nous chante du Ella Fitzgerald et autres canons du jazz, les deux doigts dans le nez (au sens figuré hein, les smattes)! Quelle voix, quelle aisance, quelle souplesse de la corde vocale! J'en ai encore les traces de mes semelles sur le bord de la mâchoire.

C'est toujours impressionnant de rencontrer du talent brut. Jugez-en par vous-même avec cette vidéo d'un assemblage de l'étendue de son talent et de son répertoire.

jeudi 11 octobre 2007

Heureusement qu'il y a la zizique

Fidèle à moi-même, c'est la carte de crédit à la main que je combat frustation, contrariété, angoisse et autres empêcheurs de tourner en rond. Oh, mais je sais me contrôler, quand même. Rien d'excessif. Rien que je ne puisse m'offrir.

Et le temple du défoulement est pour moi Archambault musique. Le gros, celui sur Ste-Catherine. Celui où je peux écouter des tonnes de cd sans me faire écoeurer. J'y suis comme chez moi.

Et hier, j'ai découvert Sharon Jones. WOW!!
Ils l'ont classée dans le pop rock, mais je la trouve beaucoup plus Soul R&B.
Un côté pop rétro à la Amy Whinehouse qui me plait beaucoup ces temps-ci.
J'irais même jusqu'à dire, et une chance que je suis derrière un écran car je pourrais recevoir des projectiles, qu'Aretha peut aller se rhabiller. Mais c'est juste mon opinion...



Deuxième découverte : Waldeck
J'aime ça! Ils ont classés ça dans la musique urbaine/techno.
Mais je trouve ça adorable. Je ne trouve pas de comparaisons... disons que certaines pièces ont un son reggae-electronique, mais c'est très bon. D'autres sont vraiment groovy. Différent et bon. C'est déjà dans mon balladeur et je me fais aller l'intestin grêle de tout bord tout côté sur ces rythmes.

Vous verrez, nous sommes rendus à des année-lumières de mon petit Julien... ce qui prouve mon ouverture d'esprit! Moi!!

mercredi 10 octobre 2007

Comme d'habitude

Hier, comme d'habitude je suis allée chez mon médecin. Pas le pneumologue, non, non, non, ça c'est la semaine prochaine, mais bien le spécialiste du foie. Car je suis suivie de près pour ma belle cirhose biliaire primitive, maladie auto-immunitaire qui me ferait disparaître le foie à long terme si je n'étais traitée.

Et comme d'habitude, du moins ces derniers temps, à chaque fois que je sors d'un cabinet de médecin, c'est avec une nouvelle pathologie à mon actif...
Les dernières fois, c'était avec des bronchiectasies, maladie (auto-immunitaire dans mon cas) qui s'attaque aux bronches. Aux rendez-vous subséquents on a ajouté l'asthme et un champignon aux poumons (qui lui, devrait quitter les lieux).

Ben cette fois-ci, c'est avec un diagnostic de maladie de coeliaque. Une autre maladie auto-immunitaire qui elle, s'active à me décaper l'intestin grêle. Il s'agit d'une intolérance au gluten. Comme d'habitude, je n'ai aucun symptôme. Je n'ai pas de vomissement, de diarhée, de ballonnement, de fatigue et tout le tralala...

Comme d'habitude je n'arrive pas à le croire, et je me demande maintenant qu'est-ce que j'ai à développer toutes sortes de maladies auto-destructrices. Je ne pensais pas m'haïr à ce point! Moi qui aime rire, qui apprécie la vie, la nature, la moindre créature. Non mais...

"Comme d'habitude, toute la journée
Je vais jouer à faire semblant
Comme d'habitude je vais sourire
Comme d'habitude je vais même rire
Comme d'habitude, enfin je vais vivre
Comme d'habitude"




Ben quoi, faut ben se remonter le moral!

jeudi 4 octobre 2007

Sur l'oreiller

Le plaisir coupable de Vivi m'a fait réfléchir sur le choix des prénoms, et je me suis mise à imaginer ce que pouvait donner une partie de jambes en l'air avec Bing Crosby...


Aaah Bing... oui...oui... Biiinnng... hhmmmm... ouuuiiii Biiinnng... AH! Bing-Bing-Bing-Bing-Bing... oui,Bing,oui... oh, ah, oh... Biiing, Biiing, BIIIING, BINGO!!!!


mercredi 3 octobre 2007

WOUAH!! HA! HA! HA!

Voici cher lectorat, vos plaisirs coupables pffftt! servis sur un plateau non pas d'argent, faudrait quand même pas exagérer, mais dans un écrin virtuel (un écrin cathodique!).
Et à regarder tout ça, pffftt! ha! ha! ha! laissez-moi vous dire que je n'ai aucun complexe face à mon choix personnel. Oh, vous avez bien essayé de me faire douter, de freiner mes élans enthousiastes face à mon (oui, mon, puisque vous le rejetez tous en bloc je l'admirerai seule) petit poulain (ne pas confondre avec Julien Poulain) mais vos sarcasmes n'ont en rien ébranlé mon engouement.

Donc, je vous lance en pleine face cette sélection hétéroclite qui vous représente pffftt!. Et qui me rend perplexe face au genre de personnes qui visitent ce blogue, mais bon...

Alors on commence par mon critiqueux no.1, celui qui regarde de haut tout produit français comme étant indigne de son bon goût, mon Cromagnon-mignon dit Ticklebear avec sa Stephanie de Monaco (on peut se questionner ici sur sa cohérence...) qui chante... pffftt!! Flash.




Il est talonné de très près dans la bitcherie par ce critiqueux No.2, ma chair et mon sang (ça rassure pas une fille, ça...), MightyMite qui vénère les auteurs-compositeurs, mais qui succombe devant une vidéo de Britney pffftt!! Spears : Toxic.
Je dois avouer, par contre, avoir hâte à 1 minute 54 secondes de la fin. C'est le moment où arrive une moto et son conducteur. Arrreuhhh...




En troisième position, arrive une critiqueuse chevronnée, elle affiche beaucoup de milage à l'odomètre du chiâlage et de la critique, et c'est ma Vivi à moi, qui y est allé assez mollo dans son commentaire, toute diplomate qu'elle est, mais si elle pense que je n'ai pas compris les sous-entendus... On apprend pas à un vieux singe à lire entre les lignes!
Alors dans son cas c'est un mélange de vieux crooner et de comédie légère sous le thème de Nowelle. Ben coudonc... voici donc, pfffttt!!! Mele Kalikimaka réunissant la voix de Bing et la face de Chevy.




Comme certains ne se sont pas commis, j'ai décidé de le faire à leur place. Après les aveux volontaires des premiers, je peux donc présumer du choix des seconds.
C'est ça, quand on ne veut pas se mouiller... la prochaine fois, faudra partipisser.

Pour Linoue, je sais qu'elle affectionne particulièrement cette... ce... ça! Je n'ai pu trouver la version originale, mais ce substitut fait très bien la job. ;¬) Mouah! ha! ha!

Et pour ma Josée, ah... tendre Josée, je me souviens d'une époque où tu m'avouais sans honte aucune être émue jusqu'à la moelle à l'écoute de cette pièce. Après tout ce qu'on vient d'entendre, c'est presque cute!

Cette liste se termine avec la dernière et non la moindre, bien qu'elle ne m'ait point jugée malgré certains moments d'incompréhension... Mouman. Je lui connais ce plaisir coupable, durant lequel il ne faut émettre aucun son afin qu'elle puisse mieux se laisser aller à la volupté portée par cette voix évanescente qui lui sussure des aïlle, yaïlle, yaïlle, yaïlle, qui semblent la mener au bord de l'évanouissement.




Sans rancune j'espère! Et comme dans la pub de l'Oréal, c'est parce que vous le valez bien!

Mouah! Ha! Ha!

Ah pis si vous pensez vous en tirer comme ça, je ne manquerai certainement pas une occasion de vous faire entendre quelquechose de vraiment bon!

lundi 1 octobre 2007

Heille!!!

Me semble bien avoir posé une question suite à mes aveux lors du dernier billet.

J'attends toujours...

Il y a bien eu deux critiqueux de mes goûts qui ne se discutent pas, mais j'aimerais bien connaître les vôtres. Et je sais qu'il y a plus de deux quidams qui prennent un plaisir fou à venir lire ce blogue assidûment car il est tellement intéressant, divertissant, amusant, mais moi aussi, j'aimerais être divertie.
Pis ne me faites pas croire que vous n'avez pas de plaisir coupable! Plaisir musical, on s'entend bien... les autres, je m'en fous. Quoique... ah pis non, je veux pas le savoir!

Allez, allez, je ne rirai pas.

Joe Dassin?
Petula Clark?
Gino Vannelli?
Lara Fabian?

Ben oui... Celine Dion!

jeudi 27 septembre 2007

Il suffirait de presque rien...

...peut-être trente années de moins ...

J'ai un plaisir coupable à avouer. Comme dans l'émission de radio à Monique Giroux, Fréquence libre, où un invité par semaine doit avouer son plaisir coupable, c'est-à-dire dévoiler la toune qu'il a honte d'écouter mais dont il ne peut se lasser.

En ce qui me concerne ce n'est pas une toune, mais un chanteur. Je me tappe ses vidéos en boucle cachée derrière les rideaux tirés de la maison. Depuis des mois je trippe sur ce jeune fauve, cette bête de se.., de scène, oui bien sûr de scène, donc, et faut dire que matante est dans tous ses états à chaque scéance d'écoute. Il l'a l'affaire!

Bien sûr il est tout jeune, mais il possède déjà un style bien personnel. Une façon de rendre des chansons connues pour nous les faire redécouvrir. Dans certains cas, pour nous les faire découvrir tout court, tellement les versions originales me semblaient insipides. Il s'approprie les textes, il s'en imbibe pour mieux nous les recracher avec toute l'émotion dont il peut faire preuve. Il les vit, et nous les ressentons.

Je le considère comme un beau phénomène.

Je dois aussi avouer qu'il est français... et blond. Mais il est tout pardonné, tout excusé, tellement il déborde de talent.

Vous allez dire que je ne suis pas très objective, mais j'ai envie de vous laisser juger par vous-même.

Ah oui, il est un produit de Nouvelle Star, un genre de Star Académie dont il est le lauréat 2007.

Alors voici donc, dans une même vidéo, trois performances de ce jeune loup, ce troubadour électrisant, et j'ai nommé : Julien Doré (pour ça aussi, je l'excuse)

Vous allez entendre : Moi... Lolita (Alizée), Le coup de soleil (Richard Cocciante) et You really got me (The Kinks)



Pis? V'nez pas me dire que c'est pas bon, je ne le supporterais pas!

Mais juste par curiosité, faudrait aller entendre les versions originales :
Moi... Lolita (très Mylène)
Le coup de soleil (très rock matante)
You really got me (très... drôle)

Et vous? Quels sont vos plaisirs coupables? Allez, dites moi tout. Je ne rirai pas, promis!

mercredi 26 septembre 2007

À tire-d'aile

Voilà, le signal de départ a été donné. Je les entends fuir jour et nuit vers d'autres horizons.
Le temps inexplicablement doux permet de laisser les fenêtres ouvertes, ouvertes sur les sons, les cieux et la nuit...
Leurs cris sporadiques ponctuent mes activités, s'immiscent dans mes insomnies, me rappèlent que la nature est plus forte que tout, qu'une force semble régner au dessus de toute volonté.

Elles quittent à la vitesse grand V qu'elles semblent vouloir inscrire dans le ciel. Un beau grand V comme : Voyage. Vélocité. Vie.

Elles ne sont pas encore toutes parties, que j'ai déjà hâte de les entendre revenir au printemps prochain.
Bon hiver les bernaches!

samedi 22 septembre 2007

À la Di Bruno

Je ne peux pas m'empêcher, suite au dévoilement de la recette de giblotte bien dégorgée de Ticklebear, de placer ces quelques vidéos en guise d'inspiration culinaire pour ses prochaines expérimentations.

Celle-ci me rappelle une certaine soirée cette semaine, où Chef Bruno a sauvé ma sauce d'un funeste destin au fond de la poubelle, grâce à un peu de vin et quelques condiments bien choisis parmi les deux seules possibilités au fond de l'armoire.

Ici, ma foi, c'est un clone français du Chef Groleau qui prépare ses Vomiettes de veau à la Sierra.

Et finalement, le seul et unique Chef Groleau qui prépare une collation d'après-midi...

Bon appétit!!

vendredi 21 septembre 2007

En vert et contre tout


À votre droite, pesant une couple de tonnes, le Complexe Desjardins! Et à votre gauche, le bout du nez de la Place des Arts. Et au centre, oh merveille, du beau gazon bien vert et frais sous les pieds.



Exposition de verdures et globe terrestre à signer. Je n'ai pas apposé ma signature sur cette sphère ne sachant trop à quoi cela m'engagerait...

Je ne sais toujours pas à quoi tout ça a pu servir, mais ces quidams (dont nous faisions partie) ont pu apprécier l'incongruité du moment. Et puis ça fait des plus belles photos que le macadam.


Quoi de mieux que de terminer cet après-midi de dernière journée d'été sur une terrasse ensoleillée devant un pichet de sangria bien fraîche?

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jeudi 20 septembre 2007

Éco-logique?

Aujourd'hui, en cette journée sans voiture au centre-ville, on peut lire sur cyberpresse que le gouvernement du Canada fomenterait le plan de construire un nouveau pont Champlain!

Un beau gros pont plus large, de huit à dix voies de circulation, pour permettre à encore plus de banlieusards d'envahir les rues déjà engorgées au max. Ah, mais avec deux voies pour le transport en commun... pour la petite poignée d'écolos ou de pauvres qui travaillent en ville. Ouais, un beau gros pont estimé à un milliard de beaux dollars.

Alors qu'hier, en marchant sur la rue Ste-Catherine, on distribuait fièrement à tous les passants, des tracks annonçant le programme de la journée "En ville, sans ma voiture". Tracks que j'ai pu revoir un peu partout, ici et là, sur les trottoirs parmi les autres détritus... Tout ça au nom de l'environnement.

Bel effort gang, mais il y a tout de même des points qui restent nébuleux dans mon esprit. Je dois être ben étroite d'esprit...

mardi 18 septembre 2007

Tikidou!!

Pour une expérience culinaire unique, allant de la petite saucisse hotdog enroulée de bacon en passant par le saumon mort et son pois mange-tout ratatiné, du poulet Général Tao (ennemi du Colonel Sanders) en passant par les moules agonisantes dans leur jus douteux, c'est au chic Tiki Doré que ça se passe. Tout ça, côte à côte, sous vos yeux ébahis.

Même vos enzymes gastriques simulent la mort à l'approche du buffet.

Mais nous avons vécu l'expérience jusqu'au bout en y allant à fond la caisse dans les mets. En commençant, bien sûr, par un de ces coktails abracadabrants à base de rhum.

Oui, j'en garderai un souvenir imprégné de gras et de musique exotico-anesthésiante, sans parler de ce décor pour pseudo Indiana Jones dans l'âme!

Mais le plus important était de pouvoir partager ces moments gastronomiques en compagnie de comparses aussi aventureux qu'agréables.

C'est peut-être les pillules, mais...

En regardant "Tout le monde en parle" dimanche soir, et en voyant Yvon Deschamps, je ne pouvais m'empêcher encore une fois de lui trouver une certaine ressemblance avec ce bon vieux Dr Smith... La ressemblance est peu moins flagrante maintenant (surtout que Jonathan Harris est décédé), mais en ce qui concerne les goûts vestimentaires...




Et j'irais même jusqu'à dire qu'Yvon Deschamps ne se ressemble même plus. Imaginons-le avec un bandana sur le crâne et on croirait presque voir Patrick Normand...



Bon... wouh! Où sont mes pillules donc...

Une journée en ville

Me re-voilà en ville.

Un ami en désarroi c'est intolérable... j'aurais traversé les océans pour le réconforter. Pour l'écouter. Pour qu'il sache qu'il n'est pas seul.
Le pire est passé, je crois. Ne reste qu'au temps à faire son travail. Son travail de ponçage. Jusqu'à ce que ces émotions un jour si poignantes, ne deviennent que souvenirs atténués.

Et, et, et,... quoi de mieux qu'une magnifique journée ensoleillée et le plaisir de se retrouver dans cette ville moche et belle à la fois, d'en sillonner les rues au gré de notre curiosité, la caméra à la main, comme des touristes de passage. D'ailleurs, ne traversons-nous pas cette vie en touriste?


Ouais, ce fut une très belle journée... et c'est pas une sauce à spaghetti brûlée au fond d'un chaudron, un fromage pas mangeable, des pushers et des junkies qui pissent dans la ruelle, le fait d'avoir dû appeler la police car un voyou qui voulait défoncer une porte de hangar s'en est prit à nos fenêtres après que nous lui ayons dit que c'était pas gentil ce qu'il faisait, le système d'alarme du bloc appartement qui a fait entendre son son strident pendant au moins 20 minutes et la présence des pompiers dans le bloc qui sont venus à bout de notre bonheur d'être ensemble!

Non, y'a rien comme une belle amitié et du bon vin! À part peut-être une belle amitié, du bon vin et de l'Amarula...


Mais pour mieux apprécier ces moments volés au temps, les vidéos de Ticklebear sont beaucoup plus intéressantes...

jeudi 13 septembre 2007

Dysfonctionnel, vous dîtes?

Si je dis : névrose, psychiatre, vallium, divorce, fraude, abus, désordre, crises de nerfs et alcoolisme, ça ne devrait pas être tellement vendeur. Si j'ajoute à cela : Annette Bening, humour et fait vécu, ça commence à être un peu plus intéressant. Il s'agit de "Running with scissors".

Une poétesse névrosée, convaincue d'être l'artiste adulée qu'elle se croit, accuse son mari de l'étouffer dans son art et le rend responsable de son incapacité à être publiée. Elle entreprend une thérapie avec un psy aux techniques pour le moins douteuses qui la gave de pillules et qui finit par adopter son fils de 12 ans, car son mari les a quitté. Et c'est l'histoire de ce garçon dans la famille de fous qu'est celle du psy, qui nous est racontée. Tout un environnement dysfonctionnel sans vrais repères.
C'est weird! Étrange... d'autant plus quand on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie!

Mais cela nous est présenté de façon tellement légère, loufoque, avec des images très belles dans des teintes de rouge brique, bourgogne, teal blue et vert, une trame sonore des années '70, et tout le talent des interprètes dont Annette Bening qui m'impressionne encore une fois. C'est un film de deux heures dont la première partie passe comme une flèche mais que j'ai trouvé inégal en deuxième partie. Je suis certaine que le livre m'aurait plu davantage. Reste que ce film fut un excellent divertissement, et qu'il est surprenant.

Voici la bande annonce

mercredi 12 septembre 2007

Quelqu'un connaissait Chantal Chamandy?

Je n'en avais jamais entendu parler avant de lire cet article du Devoir tout à l'heure. Ben maintenant, on peut dire que je la connais. Je viens de naviguer son site web de fond en comble. C'est qu'il est bien fait, et il fourmille de détails en tout genre sur cette Chantal. On peut y voir des vidéos, reluquer ses photos, lire les paroles de ses chansons ou sa biographie tout en écoutant sa musique intégralement.

Il s'agit d'une jeune artiste québécoise d'origine égyptienne qui vient de s'offrir tout un spectacle avec l'orchestre du Caire au pied des pyramides. Rien de moins. Comme ça, sous le nez du sphynx (euh... sous le menton du sphynx).
Donc, cette jeune beauté polyglotte (elle parle cinq langues) compose ses chansons, paroles et musique, et semble connaître un certain succès. C'est un genre de mélange entre le romantisme fleur bleue de Lara Fabian ou Natasha St-Pierre, l'exotisme oriental de Linda Thalie avec un petit quelquechose de Madonna dans la voix sur certaines pièces. Un univers un peu trop pop-quétaine à mon goût, mais je dois avouer que c'est fait avec conviction et moyens.

Vous voulez voir la bête?


Bref, elle est talentueuse, voluptueuse et semble heureuse... elle fait chier, quoi!
Mais non, je n'ai ab-so-lu-ment rien à lui envier.
Pis j'haïrais ça m'appeler Chantal!

DREAMGIRLS

Salut les quidams!
Ha! quelle meilleure soirée vidéo. Tout un survol de l'évolution de la musique afro-américaine R&B, soul, mowtown, funk et disco. J'ai jamais aimé le disco, mais c'est pas grave... ils n'ont pas forcé la note!
Je me suis fais ramoner le tympan pendant plus de deux heures de voix noires pleines de groove et me suis rincé l'oeil de tous ces beaux costumes et reconstitutions de décors des années '60 et '70.

Beyoncé Knowles est certes très belle, mais Jennifer Hudson, produit d'American Idol, est incontestablement très, très bonne. Aussi bonne actrice que chanteuse. Et c'est pas peu dire. En fait, j'ai l'impression que c'est elle qui portait le film. D'ailleurs, elle s'est mérité un oscar comme meilleure actrice de soutien pour ce rôle.

Bref, c'est le reflet d'une époque et d'un milieu où les magouilles de gérants d'artistes passent avant l'aspect humain. Rien de nouveau de ce côté, on a vu ça cent fois, mais ça reste un film intéressant pour qui s'intéresse un tant soit peu à toute cette musique qui a tant influencé les artistes des années '70 jusqu'à aujourd'hui.

mardi 11 septembre 2007

"Une comédie romantique efficace"

Voilà ce qu'il y avait d'écrit à l'endos du boîtier du dvd : "Une comédie romantique efficace, où brille Marion Cotillard."


Efficace pour :
  • Avoir envie de laver ses planchers au lieu de terminer le film tranquille?

  • Préférer tricoter en écoutant distraitement?

  • Se décider à trier ces centaines de photos prises depuis des mois et des mois?

  • Penser à faire son testament?

  • Trier mes bas par groupes de couleur?

Je viens de me taper Toi et Moi, La vie est un roman-photo mettant en vedette Marion Cotillard qui m'avait littéralement jeté par terre dans La Môme et Julie Depardieu que j'aime bien en général.

Si je prends la peine d'en parler c'est uniquement pour rendre service au reste de l'humanité. Du moins au deux ou trois quidams qui s'attardent sur ce blogue. Ne louez pas ce film. Évitez ce navet. Il n'y a rien, même pas un petit deux secondes d'intéressant. Ni au niveau de l'histoire qui est n'importe quoi, une partie comédie nounoune et l'autre dramatique que l'on a tenté d'amalgamer en un tout boiteux, ni au niveau de la trame sonore, ni au niveau des dialogues. Rien, rien, rien qui vaille la peine. Nul. Au bout de dix minutes je me cherchais quelquechose d'autre à faire. Mais consciencieuse comme je le suis j'ai enduré jusqu'au bout, juste pour voir ces deux actrices que j'aime, et jusqu'au bout je me suis ennuyée. Voilà. Si après ça vous allez louer ce bide, vous aurez vraiment mérité votre belle soirée plate!

Qui l'eût cru

Sont-ce les médicaments? Me ramollirai-je du ciboulot? Je ne trouve aucune explication logique.
Ce weekend j'ai syntonisé le canal disse. TVA. Et me suis tapée le spectacle de Lise Dion en deux soirs. Ben à ma grande surprise, j'ai ri. J'ai même trouvé ça drôle. Ouais, des sons exprimant la joie sont sortis de ma cage thoracique. Jusqu'à des larmes de rigolade qui ont coulé sur mes joues. Me semble même m'être tapée la cuisse à une ou deux reprises.

De quessé? J'ai trouvé un humoriste drôle? Moi qui les exècre tous autant qu'ils sont. Je les ai toujours trouvé épais comme c'est pas possible. Il y a juste Daniel Lemire et Yvon Deschamps qui me font rire intelligemment. Ben oui... j'aime rire mais pas pour rien. Mais la Dion, là, elle m'a eue. Moi qui la soupçonnais de vulgarité. Bien sûr, son humour s'adresse à la masse, aux clients de Club Price et aux gens ordinaires mal assortis. Y'a pas d'effort intellectuel à faire pour apprécier les subtilités de son discours, mais elle met le doigt sur tout ce qui compose les aléas de la vie tout en exagérant le ridicule de chaque situation. Elle m'a surprise.
Ouais, vraiment, qui l'eût cru...

Voici deux extraits où elle se laisse aller à la chanson :

D'la frange (Éric Lapointe)





Le sucre à la crème (Céline Dion)

lundi 10 septembre 2007

Un cordon s'est rompu

Peu importe la nature de la relation, fut-elle harmonieuse, houleuse, tendre ou violente, reste que c'est la première, l'initiale et par conséquent la plus déterminante pour le reste de notre vie. C'est la seule que nous n'ayons pas choisi.

Puis soudain, un beau jour, la vie nous place face à l'inéluctable.

Ne reste que les souvenirs de cette relation qui tapissent les murs de notre subconscient et éveillent une foule de sentiments des plus divers ou, selon notre capacité de refoulement, une apparente absence d'émotion... mais de l'indifférence, sûrement pas.

Cher Bruno, puisses-tu passer ces moments difficiles dans la plus grande sérénité. Mes pensées t'accompagnent comme des petits esprits bienveillants et je suis de tout coeur avec toi.

samedi 8 septembre 2007

Ben oui, j'ai le pied un peu long...

Linoue portait réflexion dernièrement au sujet de l'image que l'on projette. La façon dont nous sommes perçus par l'entourage et les étrangers par rapport à ce que nous croyons projeter comme image.
Une image, ça se travaille. Un style, ça se développe. Il y a tout un code vestimentaire à établir afin d'espérer être perçu tel que nous croyons être. Mais parfois notre propre corps refuse de se plier à ces facéties superficielles pour en jeter plein la vue.

Exemples :

  • Comment avoir la chevelure d'une lionne langoureuse quand on a que des p'tits poils fins et lisse sur le crâne? On porte des perruques? Pouah! Adieu look fauve aguichante
  • Comment espérer avoir la grâce ingénue d'une Audrey Hepburn quand on mesure 5'11" et pèse 300 lb? Adieu look de biche gracieuse
  • Comment avoir le look bcbg d'une Carole Bouquet quand on a le visage rond comme une lune, des cheveux de lionne et que l'on mesure 4'11"?

En ce qui me concerne, j'ai fait le deuil d'une foule d'éléments empêcheurs de tourner en rond au niveau de l'image que j'aurais aimé avoir. Mais il y a un point que je ne digère pas encore après toutes ces années d'existence.

Mes pieds.

Peu importe le look que j'aimerais, ces pieds qui sont miens ne me permettent pas la chaussure qui dévoilerait le fin fond de ma personnalité. Je n'ai jamais pu porter de talons haut, de sandales sexy, de bottes de cowboy, de jolies petites ballerines d'ingénues. Non, rien de tout cela. J'aurai traversé cette vie chaussée de vulgaires galoches informes achetées juste pour le fait qu'elles ne me sortaient pas des pieds au premier pas. J'aurai foulé le sol de cette planète en godasses sans style parce que la majorité des gens ont le pied large et que mon pied fin et délicat n'a jamais trouvé sa chaussure. Je suis la Cendrillon de cette planète.

Alors à quoi bon acheter jolies petites robes, pantalons yéyé ou jupes longues quand une vulgaire paire de savates en sera le complément? Adieu look étudié.

Ce qui m'amène à placer cette vidéo avec Marc Labrèche qui m'a interpellée au moment de sa diffusion l'année dernière à la cérémonie des Jutra.

jeudi 6 septembre 2007

Incartade citadine part III

Volet musical : A Fine Frenzy, Amy Winehouse, Abbey Lincoln et Intakto

Non, je ne me suis pas tapée quatre spectacles en 48 heures, mais bien quatre CD. Vivons selon nos moyens!

A Fine Frenzy
Déjà mentionné il y a quelques billets de celà, j'ai pu mettre la main sur leur CD et j'en suis ravie. Un beau produit homogène, un univers qui me plaît. Rien qui brasse la cage, mais plutôt un univers enveloppant et intimiste, une voix qui me parle...



Amy Winehouse

Belle découverte. Quelquechose qui rappèle les débuts de Tina Turner ou Cher. Du pop-yéyé-rythm & blues d'écorchée vive. J'adore.





Abbey Lincoln


Une autre découverte. Du blues-jazz à la Ella Fitzgerald. Sympathique et agréable. J'ai hâte de l'écouter plus attentivement.




Intakto
Ben alors là, je me suis laissée aller. Un genre hybride entre le tango et le tchikapou teinté de couleurs tziganes avec un petit son de violon qui plane sur pratiquement chaque pièce. Dépaysant pour des québécois!

Incartade citadine part II

Volet cinéma : Roman de Gare

Je suis allée voir le dernier Claude Lelouch. Bon moment de cinéma. Surtout parce qu'à des années lumières de ce qui fait chez nos voisins du sud. C'est-à-dire pas de tape à l'oeil, pas de cul, pas de nunuches et monsieur muscles, pas de superficialité et pas d'exagération. Juste du cinéma. Une histoire, des sentiments et des acteurs qui valent le déplacement. Quand je dis sentiment, je ne parle pas d'histoire d'amour à l'eau de rose dont on devine la fin dès le début du film, je parle de toute la gamme des sentiments. Beaux ou laids.
Une histoire intéressante à cheval entre le polar, le mystère et la vie terre à terre de gens simples. Jusqu'à la fin, nous ne sommes sûrs de rien.

Ma révélation est Audrey Dana. Hyper convaincante dans son rôle de supposée midinette. C'est sûr que je vais suivre avec attention la carrière de cette belle actrice. Les prestations de Fanny Ardant et Dominique Pinon (l'espèce de jaloux névrosé dans Amélie Poulin) sont aussi à souligner.

Incartade citadine

La santé et le moral étant au rendez-vous, une urgence d'être près d'un ami précieux et de voir quelquechose de stimulant c'est fait sentir... Ne faisant ni une ni deux, dans la grand'ville je me retrouve.

Et c'est à l'exposition d'Emily Carr au Musée des Beaux-Arts de Montréal que nous avons traîné hernies lombaires, ostéoporose et poumons en sursis! Nous avons clopiné d'une oeuvre à l'autre en échangeant nos impressions parfois mitigées, parfois unanimes y allant de ce qui nous emballait à ce que nous jugions offensant pour nos regards amateurs!




Somme toute une très belle exposition, généreuse par l'abondance des oeuvres et la variété. C'est toujours un privilège d'avoir l'occasion de se plonger dans l'univers artistique de quelqu'un, que l'ensemble de l'oeuvre nous plaise ou non.

On nous y a présenté ses premières oeuvres, celles de son séjour en Europe, ces études et expérimentations. Tout un cheminement au service de la peinture et de la nature. Toute son oeuvre est une chronique de l'ouest canadien, du mode de vie des autochtones de l'époque ainsi que de l'exploitation forestière acharnée qui a défiguré ces grands espaces majestueux.

Bref, belle exposition + bonne compagnie = plaisir!


lundi 3 septembre 2007

Coup de coeur musical

A Fine Frenzy.

Trio californien qui a charmé le public de Rufus Wainwright ce weekend en entamant la première partie du spectacle de celui-ci. J'avoue que je ne me serais probablement pas déplacée pour Rufus, mais si A Fine Frenzy vient donner un spectacle dans le futur, il y a de fortes chances que je me retrouve dans la salle.

Depuis ce weekend, j'écoute quelques uns de leurs titres sur myspace.com et j'adore cet univers de douceur et d'intensité.

Et qui dit que la tristesse est déprimante?



C'était pas beau, ça? Quelle grâce, quel talent... c'était Almost Lover de leur cd One Cell in the Sea.

dimanche 2 septembre 2007

Moment de bonheur

Comment décrire un moment parfait... ces moments que l'on voudrait imprimés dans notre mémoire jusqu'à la dernière réminiscence de celle-ci. Comme une collection de petits flashes de félicité. Le diaporama que l'on voudrait revoir au dernier moment de notre existence, les dernières visions en rappel de cette vie qui fut nôtre avant d'aller se dissoudre dans le grand néant...

Un de ces moments dont je voudrais me rappeler dans tous ses détails, c'est bien cette belle promenade de cet après-midi dans la forêt. D'ailleurs, probablement que cet ultime diaporama sera constitué en grande partie de ces promenades, panier à champignons à la main, l'odeur de la terre et de la mousse humide dans les narines, les yeux éblouis par les reflets du soleil dans le feuillage de tous ces géants bienveillants, ces gardiens de la vie sauvage, des gros mammifères au plus petit être rampant sur son sol.

Ce sont des instants de communion avec l'essence de la vie, de paix intérieure incroyable. Comme une grosse vague d'amour qui submerge le coeur. Ça frise l'expérience mystique. M'enfin... quand bien même essaierai-je décrire cela, c'est peine perdue. Il faut vivre ces moments pour en comprendre leur intensité.

Donc, ce moment de félicité fut rendu possible par mon corps qui acceptait, sans rouspéter, de me mener où bon je voulais, mes poumons qui permettaient de laisser passer cet air vivifiant sans broncher et aucune douleur où que ce soit. Ce qui m'aurait semblé impossible il y a seulement une semaine.

Comme un gros cadeau.















Et qui c'est qu'c'est qui a mangé une grosse poêlée de chanterelles communes, de vesses de loup, de bolets et lactaires délicieux?
Hein?

C'est Road Runner transfiguré!













Une autre réalisation Ticklebear Studio!

vendredi 31 août 2007

Des souris et des hommes

C'est les yeux dans l'eau et les mains molles que je viens relater mes impressions sur ce film que je viens de voir à Télé-Québec.

Comme la plupart d'entre nous, j'ai eu à lire ce grand roman au secondaire et je me souviens très bien de mes sentiments lors de cette lecture.
Habituellement, si j'ai eu le malheur de lire un roman avant d'en voir l'adaptation cinématographique, je suis presque toujours déçue ou de moins un peu frustrée car un film peut difficilement rendre tous les détails contenus dans l'oeuvre d'un romancier. En retrancher, c'est amputer l'oeuvre en question.

Mais dans le cas de cette version (1992), avec John Malkovich et Gary Sinise je me suis retrouvée propulsée dans le passé au moment où j'ai lu ce livre. Tout y était, ils ont su garder l'essence du roman. Les images sont superbes, la texture extraordinaire, les lumières très belles, c'est un film en bleu et brun. Denim et poussière de chaleur. Chaque plan est impeccable. Mais la prestation de Malkovich est vraiment à jeter par terre. Ce gars m'impressionne. Il en va de même de Sinise qui joue avec juste ce qu'il faut de retenu et de sensibilité.

Bref, la madame a ben aimé sa soirée télé. Pour une fois qu'on ne nous présentait pas de la shnoutte parsemée de commerciaux de castors et de nunuches qui se font aller les cheveux d'un bord pis de l'autre!

Vive Télé-Québec! Et merci frérôt, t'as fait une Cousineau de toi en m'aiguillant sur ce bon tuyau!

mercredi 29 août 2007

Un peu de psychanalyse

Je me suis réveillée toute éberluée.
C'est que j'ai rêvé que j'ai mangé un cintre en métal, du genre de ceux chez le nettoyeur, et j'ai vraiment trouvé ça bon. Un régal.

Depuis ce matin j'ai ce goût de métal dans la bouche...

Quessé ça veut dire, docteur?

mardi 28 août 2007

Devinette

Qui c'est qu'c'est qui va manger des pleurotes fraîchement cueillis, trois vesses de loup et une chanterelle ombonnée pour souper? Hein?
Qui?
C'est limace époumonnée!
(totem scout)

Pleine lune sur le lac

Le lac hier soir.
Les photos rendent rarement justice à la réalité, mais bon...
c'était féerique!



Les bateaux ne sont pas nôtres ; anti-moteur et bruit que nous sommes.
Par contre, la balançoire est notre quartier général.
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lundi 27 août 2007

On arrête pas le progrès

Cliquez pour Musique d'ambiance

Internet au chalet!
Non mais c'est-y pas merveilleux?
Je suis maintenant en contact avec le monde!

Quand je pense qu'il faut pratiquement grimper dans un poteau de téléphone pour pouvoir faire des appels avec le cellulaire, qu'il nous faille grimper sur le toit pour tourner l'antenne afin de pouvoir bien capter LE canal de télévision et qu'il est difficile de suivre une émission de radio sans que les parasites enterrent les propos de l'animateur, ben on peut dire que l'on vient de faire un grand pas dans le monde des technologies!

Vive le progrès!
Nous sommes maintenant une coche en haut des Arpents Verts...

Bon, je vais aller faire une fournée de galettes.

dimanche 26 août 2007

Parlons bobo

Et ben, ça fait un p'tit moment (quelques jours à peine...) que je ne vous ai entrenu des mes bobos. C'est là que je réalise que je vieillis ; quand tout ce que j'ai à dire porte sur mes maladies.

Alors pour ceux que ça pourrait ennuyer, ne lisez pas ceci et attendez mes prochains billets full pep à venir...

Donc, suite au claquage musculaire, je me suis traînée au département de pneumologie de mon hôpital pour réclamer à grands cris un rendez-vous avec mon médecin. Entretien qui me fut accordé par pitié ou par épuisement des nerfs du personnel, quelques jours plus tard...

Pour apprendre que mon toussage est causé par ce combo :
  • Bronchiectasies (déjà mentionné)
  • Asthme (une nouveauté pour moi)
  • Aspergillose broncho-pulmonaire allergique (un champignon, bâtard!)

Et n'oublions pas ma bonne vieille cirhose biliaire primitive qui elle, ne me fait pas tousser, mais qui est là, elle aussi, pour toujours.

Pas pire comme bilan de santé.

Donc mes journées sont ponctuées de scéances de prise de cortisone, d'aspirage de contenu de pompe pour l'asthme, de soufflage dans un flutter pour expulser les sécrétions et de prise de médicaments pour tenter de stabiliser les eventuels dégâts (effects secondaires) pouvant être causés par les autres... histoire de conserver mon squelette intact jusqu'à la tombe!

Comme la publicité l'annoncait, Jean-Coutu est devenu mon ami...

mardi 21 août 2007

Les étapes d'un cordon

Quand on est une petite fille, on est près de sa mère. Elle nous montre une multitude de choses en nous transmettant son savoir-faire et ses valeurs. Le cordon est alors très court.

C'est là qu'une mère peut apprendre à coudre à sa fille en lui achetant des patrons pour Barbie pour la familiariser avec le langage de la couture.
Et la fille de confectionner toute sorte de vêtements à ses poupées dans les retailles de tissu de sa mère.
Dans le même esprit, la mère enseigne toute sorte de travaux d'aiguilles : tricot, crochet, petit point que la fille tente de reproduire la langue sortie et les mains pleines de pouces, mais avec aisance et plaisir plus tard.
Elle montre à lire la musique ainsi que le doigté sur le piano. Bon... la graine n'est pas toujours plantée dans du bon terreau, mais la fille sait lire la musique.
La mère va même jusqu'à enseigner le doigté sur une dactylo d'apprentissage dont les lettres ne figurent pas sur les touches. Comme ça la fille pourra faire du travail de bureau plus tard... ou se défouler sur un clavier d'ordi!

Puis arrive l'adolescence. Je comprends que l'on appelle ce stade : l'âge ingrat.
À ce stade-là, ce que la fille désire le plus, c'est prendre ses distances. La petite fille toujours derrière sa mère cherchant à l'imiter dans tous ses gestes, trouve tout-à-coup sa mère trop présente et dont pas dans le coup! Elle cherche alors à s'en dissocier. Cruel. Mais c'est comme ça. Ça peut durer longtemps. Là, le cordon est malmené. La mère tire dessus pour se rapprocher et la fille ne cesse de le dérouler pour s'éloigner.

Quand la fille atteint un niveau de maturité semblable (mais rarement égalé) à celui de sa mère, elle se rapproche et la relation peut devenir très agréable. Beaucoup plus relax. À la condition que le cordon n'ait pas été trop usé durant l'adolescence...

Alors, des années plus tard, il peut même arriver que la fille, malade et en convalescence ait le goût de revenir un peu dans les jupes de sa mère. Y'a rien comme les soupes à maman et les soirées à regarder la télé ensemble pour réconforter une fi-fille. Et, ô comble de joie, la mère peut même aimer autant sinon plus que la fille, jouer aux pichenottes. Des heures de plaisir!

Et là elles vont à l'épicerie ensemble, elles cuisinent ensemble, elles lavent la vaisselle ensemble, elles lisent La Presse ensemble, elles sortent magasiner ensemble et elles rient tout le temps ensemble. Elles se font rire. Quelle belle thérapie!

Et elles rient de leur cordon si court.

Ce petit cordon existe réellement, c'est celui qui me relie à ma mère. Et il s'avère qu'il est de qualité car ni le temps, ni le fait qu'il ait été tiré d'un bord ou de l'autre ne semble l'affaiblir.

Longue vie à notre p'tit cordon!

mercredi 15 août 2007

My new "me"

Mon styliste personnel (Me Cromagnon), a revampé mon image ces derniers jours...
Il est vrai que je nécessitais un p'tit remontant physique et moral.
J'adore le résultat.
C'est tout moi. En mieux, soit, mais tout moi quand même.
C'est simple. C'est coloré. C'est sans façon.
C'est ce dont j'ai l'air au déjeuner devant mes céréales...


Non sans blagues, c'est un immense travail de minutie et de recherche.
Il s'agit bien sûr de la jaquette et du bonnet de nuit
(à moins que ce ne soit la robe de chambre et le bonnet de douche)
de Lucrecia Borgia rehaussés de ma face hilare sur un fond de vitrail que je trouve absolument débile de beauté.

Merci Bruno!

dimanche 12 août 2007

Parlons sport extrême

Je fais suite, aujourd'hui, à un précédent billet dans lequel je me soupçonnais avoir des prédispositions pour un sport... oui, moi, des prédispositions pour un sport!

La semaine dernière, alors que j'étais en pleine période de réchauffement pour le Cracher du bigorneau, une douleur fulgurante me poignardat le dos. En ayant vu d'autres, je n'en fis pas de cas. Surtout que la douleur disparaîssait dès la cessation de toute activité en relation avec mon "sport".

Ce weekend, étant en visite au chalet de mon amie au beau milieu de nulle part P.Q., la douleur a commencé à se manifester de façon plus permanente et plus intense. Jusqu'à ne plus pouvoir respirer sans souffrir, ne plus pouvoir m'accoter le dos sans grimacer et ne plus pouvoir dormir à l'horizontal sans vivre une torture. Inutile de spécifier que le moindre toussotement me broyait le thorax de douleur. Et comme l'expectoration est mon activité numéro un, ben... à l'urgence de l'hôpital le plus près je me suis retrouvée en braillant, en toussant et en grimaçant.

On me fit passer avant tous ces gens empilés dans la salle d'attente. L'urgentologue, perspicace et efficace a enfoncé son doigt, avec tout le doigté dont il pouvait faire preuve, en plein sur le bobo, au niveau de la 7e côte. C'est qu'il soupçonnait la fracture de cette côte, mais voulait juste s'en assurer en pesant dessus! Disons que si je n'avais pas déjà été épuisée par la situation, je me serais fait un plaisir de lui en casser une ou deux! Mais bon... Après radiographies, il m'a expliqué que je vivais un claquage musculaire suite à mes scéances de toussage intensif.

Je répète : claquage musculaire

C'est du sport, ça les amis...

Étant déjà en "congé maladie" depuis le mois d'avril, je suis maintenant au repos à l'intérieur de ma convalescence. Jusqu'où peut-on s'enfoncer dans le cercle vicieux de la maladie?

jeudi 9 août 2007

L'inimitable André-Philippe Gagnon

Je le sais, on le sait, vous le savez je le sais, André-Philippe Gagnon est unique et par conséquent le meilleurs!

Si j'ose une telle affirmation, c'est que je sors tout juste de son spectacle et que j'ai l'impression d'avoir assisté à la prestation d'une cinquantaine d'artistes différents. Américains, québécois, français et britanniques. Il les interprète tous à la perfection et avec humour. Il m'arrivait de fermer les yeux, non parce que je cognais des clous, mais pour pouvoir mieux entendre (posez-moi pas de questions là-dessus, mais ça marche!) et je ne décelais aucunement la supercherie.

Vraiment, à part son duo avec Celine, je suis impressionnée. En effet, il nous a imposé une toune au complet avec Celine qui chantait sur un écran et lui qui l'accompagnait en imitant Frank Sinatra. Je ne comprends pas l'idée de "pluguer" Celine dans ce spectacle. Celine a-t'elle vraiment besoin d'une plug? Ça sentait la clique, mais bon... son Frank Sinatra était très réussi!

Voici un petit video qui ne rend pas vraiment hommage à la grande capacité qu'a André-Philippe Gagnon d'interpréter plusieurs voix à la suite les unes des autres, mais qui est quand même révélateur d'un talent unique.