THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

lundi 30 novembre 2009

Welcome ba-ack!

Après presque deux mois sans travail, je suis enfin retournée au boulot hier. Toute pimpante dans mon uniforme frais et bien pressé. Le cheveux assagi par un brushing de main ferme, le teint rose et le regard clair, j'étais à mon poste à l'heure et tout sourire. Je vaquais à mes tâches avec entrain lorsque j'appris, à mi-journée, qu'un autobus rempli de membres d'un quelconque club de l'âge d'or était en chemin vers l'hôtel et que son arrivée était imminente.

QUOI?!? Des ti-vieux? Oh non pas ça! Pas à moi! Une pleine cargaison de cataractes, de durs de la feuille, de claudiqueux et de ronchonneux embaumant l'antiphlogistine! Nooooon!!! Et je ne peux même pas prétexter un malaise subit et me pousser en laissant la job à des collègues, car je suis seule. Seule et professionnelle. Il doit bien y avoir une solution... je dois trouver une idée... une idée-une idée-une idée... hé merde... c'est pas le bruit d'un moteur d'autobus, là, derrière moi?

Après des heures dont je ne saurais vous décrire toute l'horreur, j'ai terminé mon quart de travail et suis rentrée à la maison le cheveu hirsute, le teint blafard avec de magnifiques cernes foncés soulignant un regard éteint. La vague gérontologique m'a frappée de plein fouet. La routine habituelle, quoi! Les clés, les serrures, les chambres, c'est trop grand, c'est trop petit, c'est où, c'est quand, c'a pas d'bon sens, voir si ça a de l'allure, avoir su j'serais resté chez nous (ben oui, t'aurais dont dû!), etc, etc...

Je suis presque heureuse de ne pas avoir d'autres journées de cédulées cette semaine, parce que je l'ai déjà dans le corps, ma semaine!
Non mais... voir si ça a d'l'allure, avoir su j's'rais restée chez nous!

vendredi 13 novembre 2009

DANIEL BÉLANGER : NOUS

Oooooh, YEAH!!! Cela fait 72 heures que je me trémousse, que je me languis, que j'ondule, les yeux dans la graisse de bine, les joues rougies par la volupté et un sourire béat étampé aux lèvres. Cela fait aussi 72 heures que je passe en compagnie de Nous de Daniel Bélanger. Nous est devenu mien à la boutique en ligne iTunes genre à 00:01 le 10 novembre, jour de sa sortie en magasin. Depuis, nous avons sillonné pendant des heures les rues ensoleillées de mon village, nous avons préparé de bons petits plats ensemble, nous avons folâtré entre mes draps douillets jusqu'à ce que le sommeil nous sépare. Et à aucun moment je me suis lassée de Nous. Bref, je suis énamourée de Nous.
Passons au choses sérieuses. Tout d'abord, ceux qui ont déjà lu mes "critiques" ont dû s'apercevoir que mes billets sont à peu près n'importe quoi sauf des critiques! Je ne suis aucunement impartiale. Donc, ce qui suit, comme le reste de mes écrits sur ce blogue, ne sont que mes impressions toutes biaisées par mon affection pour certains artistes. Mais là, je puis vous affirmer sans être dans le champ, avec la plus grande certitude que ce nouvel album de Daniel Bélanger est excellent! C'est tout bon.
Comme toujours, sa musique n'a rien d'une pop uniforme et linéaire, dont on pourrait fredonner l'air à l'avance, à la première écoute, comme la plupart (malheureusement) des "artistes" de l'heure. Que non. Il s'agit d'une musique que je qualifie de multidimensionnelle. Et oui. Un savant mélange d'influences, de sons, d'instruments, et c'est jamais trop, ou difficile d'écoute. Ça coule dans les tympans comme une eau dévalant joyeusement les flancs des cimes enneigées sous un soleil printanier (non mais hein, c'est presque cinématographique comme texte!). Sa musique groove, ou s'enroule en spirales mélodieuses qui aspirent tous nos sens (oh boy! arrêtez-moi quéqu'un!). Et le côté inattendu? Et bien c'est cet irrépressible besoin de se faire aller la patte, le popotin, la tête, de jouer de la bass imaginaire, et de traverser les rues en dansant alors que Nous résonne dans notre baladeur.
Les textes sont fidèles à la prose de Bélanger. Là aussi, je serais portée à les qualifier de multidimensionnels. Plus on les écoute, plus ils révèlent divers paliers de compréhension (bon en tous cas, moi, je la comprend, ma phrase). En gros ils parlent d'amour et de guerre, et ce, tout en nous faisant danser! Faut le faire!
Et pour vous démontrer que mon enthousiasme est plus que justifié, et vous convaincre que j'ai totalement raison, j'ai choisi pour vos oreilles avides deux pièces au hasard sur les treize qu'il nous propose sur ce super album. Voilà qui devrait vous inciter à vous ruer chez le disquaire de votre choix pour vous approprier ce nouveau cru de Daniel Bélanger.


LE TOIT DU MONDE:
(attention, à 2:19 arrive la "guétare", à 2:34 les cuivres se déchaînent, à 2:48 voyage en apesanteur, à 3:29 commencent les p'tis cris à la Mickael Jackson, puis les cuivres, puis...)


SI L'AMOUR TE RESSEMBLAIT:
(cette utilisation des cuivres ainsi que du piano, dans la dernière portion me font vraiment tripper)

Et en plus, la pièce RESTE dure 2 minutes de plus que sur la vidéo promotionnelle de l'album! C'est-y pas merveilleux? D'ailleurs, je vous la colle ici cette vidéo promotionnelle.


jeudi 12 novembre 2009

12 of 12 de Novembre



Bon, ça devient sérieux l'affaire, j'ai décidé d'utiliser ce montage, là, en haut, que Ticklebear avait préparé pour moi afin de m'inciter à participer au projet 12 of 12 de Chad Darnell. Comme je n'ai pas l'intention (pour le moment du moins) de me partir un énième blogue consacré uniquement à cet effet, et que je trouvais dommage de laisser en plan ce qui aurait pu faire une belle entête de blogue, je vais donc l'utiliser ici à chaque fois que je participerai à ce projet.

Ce mois-ci, rien de spécial en ce 12 novembre 2009, hormis le fait qu'il n'y a plus de lait dans le frigo. Comme je suis actuellement en congé, par la force des choses car les affaires tournent au ralenti au travail, et suis aussi entre deux projets personnels, tous les éléments se mettent en place afin que je puisse aller me quérir une pinte de lait en cette journée radieuse.  Et c'est de cette quête dont vous serez témoin aujourd'hui.

This being November 12th, I haven't much to say other than that there's no more milk in the fridge and i want you to bear witness to this day's quest...


10:25 18 secondes :
J'ai terminé le lait dans mes céréales.
I emptied the pot of milk in my cereals.


12:17 36 secondes:
J'ai enfilé manteau, casquette et gants et suis partie chercher du lait.
Grabbed my coat, hat and gloves and left home to go get some milk.


12:28 14 secondes:
Je décide de passer par le parc au bout de la rue.
I decide to walk through this park, at the end of my street.


12:39 27 secondes:
Ma galerie d'art préférée, sur la rue Principale.
My favorite art gallery on the main!


12:41 10 secondes:
Me semble que je rajouterais une ou deux boucles...
Do you think they're ready enough for Christmas?


12:43 30 secondes:
Oh non, la boutique de bonbons! (je dois résister, je dois résister, je d...)
The candy shop! (resist girl, resist... )


12:47 08 secondes:
Oh non, ma boutique de chaussures préférée! (je dois résister, je dois résister, je d...)
Argh! My favorit shoe store! (resist girl, resist... )


12:49 45 secondes:
C'est inéluctable, Noël aura encore lieu cette année...
Yep! Christmas is at the corner!


12:51 26 secondes:
Au centre du village, l'église.
The church, the heart of our town.


13:24 31 secondes:
Le tournesol le plus déprimant que j'ai jamais vu.
What a gloomy sunflower!


13:42 58 secondes:
Enfin, le St-Graal!
Aaah, the end of my quest!


14:28 05 secondes:
Le repos du guerrier.
Finally!



Pour voir tous les autres participants du 12 of 12, c'est par ICI.
Et c'est ouvert à tous, en passant... alors si vous vous sentez l'envie de partager votre journée du 12 de chaque mois, c'est tout simple!
Et un gros merci à Chad Darnell, c'est un projet vraiment amusant..

mardi 10 novembre 2009

Marie

Je profite du fait que La Jasette est certainement en train de se taper tous les épisodes de la saison de Sophie Paquin pour vous montrer ce que j'ai fait, la semaine dernière, de sa Marie! Et oui, quand je vous ai harcelé pour que vous m'envoyiez des photos de faces afin que je puisse me remettre à la peinture, elle, elle m'a envoyé une photo de sa chienne! Ben voilà. C'est ce que ça a donné.

Marie
(acrylique sur toile 16"x20")

Et en même temps, c'est aussi pour démontrer le fruit des efforts de toute une équipe de ass kickers exceptionnels dont la souplesse et la précision du botté m'ont poussé, l'air ahuri, vers mon chevalet. Merci de vos encouragements énergiques et constants. D'ailleurs, le sérieux et la rigueur avec lesquels vous remplissez votre tâche en sont presque suspects...
Et enfin, un gros merci à La Jasette pour ce merveilleux modèle! À force d'avoir observé c'te face, j'ai quasiment le sentiment de la connaître!

Coudonc, j'ai l'impression d'être aux Oscars... ça va faire, les remerciements!
Bon, ben... j'vais retirer ma grosse robe de gala pour enfiler mon bon vieux pyjama mou et aller écouter mon tout nouveau Daniel Bélanger, qui est sorti aujourd'hui même, entre mes draps douillets.

(Hé, bon yenne! Si je savais écrire comme du monde, on comprendrait autre chose que : Daniel Bélanger est sorti de mes draps douillets aujourd'hui même! Mais bon... j'arrive pas à le formuler autrement. Donc, je vais aller écouter Daniel Bélanger entre mes draps douillets. Mais lui, il n'y sera pas, entre mes draps. Douillets. Oh, et puis comprenez donc ce que vous voulez!!)

lundi 9 novembre 2009

Du romantisme?

Vous me connaissez, moi les facéties et les flaflas-gnangnans, c'est pas mon fort. Les fleurs du tapis, je les piétine allègrement. Je ne donne pas dans la cérémonie et le protocole. Je suis civilisée et bien élevée mais le taponnage m'énerve. Ce qui ne m'empêche pas d'être réceptive aux gentillesses et délicatesses et de savoir apprécier certains moments à saveur romantique à leur juste valeur. Faut croire qu'il y a une toute petite fleur bleue qui survit dans le tréfonds de mon composte intérieur.
Mais j'ai pour mon dire que trop de charmantes attentions risquent de noyer leur côté magique dans la banalité du quotidien. Je dis bien "trop". Faut savoir trouver le dosage. Sans cela, ces petites attentions ne seraient plus spéciales.

Mais dans certains cas, surtout celui des rustres et de ceux qui ont gardé une bonne gamme de chromosomes très très près de celle de leurs ancêtres millénaires, vaut peut-être carrément mieux passer outre le romantisme. Ouais, car l'effet contraire risquerait fort d'être atteint...


Yep, what a lovely gesture!

Et dire que la race se perpétue...

lundi 2 novembre 2009

La goutte sur le cactus

Dernièrement, je me suis mise à regarder un peu plus la télé. Je suis maintenant trois séries québécoises assez religieusement. Wow! Un record, car habituellement la télé m'ennuie pour mourir. Je regarde "La Galère", "Aveux" et "Les Hauts et Les Bas de Sophie Paquin". Toutes excellentes. Nous avons vraiment de bons créateurs et d'excellents comédiens qui nous en mettent plein la vue et la tête!
Mais qui dit télé, dit... les maudites publicités fatigantes que chu pu capable d'endurer et qu'ils nous projettent par grappes de sept ou huit à toutes les douze minutes. Combien de fois ma télé-commande a failli se retrouver plantée en plein centre de l'écran HD! C'est TROP!! Pis tellement niaiseux, ça se raconte même pas.

Dans toute cette orgie de pubs, il y a une campagne qui me laisse perplexe. La première fois que j'ai vu ces commerciaux, je suis restée bouche-bée. Trop hébétée pour réagir. Je ne comprend même pas que cette idée ait pu passer au comité de discussion de production et pire, voir le jour. Mais bon... je les subis toujours avec le même malaise. Il s'agit en fait de la compagnie Hydro Solution qui loue des chauffe-eau, dont le slogan est "louez votre chauffe-eau pour une chanson". Très bien. Rien à redire. L'idée de location est bien, c'est une solution qui peut convenir à certains. Ce qui me dérange, ce sont les pubs! Pas qu'elles ne soient pas sympas, mais... tenez les voici:




Est-ce que le fait de louer un chauffe-eau permet de la gaspiller, cette eau?
Oh, moi aussi j'aime bien pousser la chansonnette sous le pommeau. Tenez, ce matin, pendant que l'eau ruisselait sur la pilosité de mes maigres jarrets, c'était "A Natural Woman" d'Aretha Franklin. Bon... ça vous en fait, une belle jambe!
Ce qui me dérange, c'est que le temps qu'un a pris pour noyer ses cactus pis l'autre pour alimenter le creux des ruisseaux, j'aurais eu le temps de prendre ma douche deux fois!

Ah pis c'est même pas le temps qu'ils prennent à exécuter leur répertoire, c'est le fait qu'on laisse couler l'eau bêtement alors qu'on nous pète les oreilles avec des grands discours écologiques sur l'économie de nos ressources d'eau potable. Et puis encore plus pire, comme Viv me le faisait remarquer dans ma propre cuisine, c'est que tout de suite après que la compagne de notre clown de l'espace ait parlé du beau programme "One Drop" à Tout Le Monde En Parle, ils ont enchaîné avec ce commercial! Non mais... est-ce avoir de la suite dans les idées, ou est-ce juste indécent?

M'enfin... j'suis peut-être toute seule à m'offusquer. Je devrais aller m'épiler les jambes au lieu de chercher des poux.
Ah mais non, y'a Viv, aussi! (pas poilue, mais offusquée)


Pour les mélomanes et les curieux, voici les vraies versions des chansons utilisées dans ces pubs: