THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

samedi 31 décembre 2011

Chronique artistique No.15 : Cirque Éloize


Cette semaine, je vous invite à découvrir le cirque Éloize. Au cas où vous ne les connaîtriez pas déjà (je ne les avais jamais vu jusqu'à avant-hier... honte, honte, honte). Il s'agit d'un cirque québécois, originaire des Iles de la Madeleine, différent du mondialement connu Cirque du Soleil (celui-ci, je le connais depuis ses premiers spectacles en chapiteau). 

Vendredi dernier je suis allée voir Rain, Comme Une Pluie Dans Tes Yeux au Monument National à Montréal.


Fabuleux.
Je suis conquise.
Trop sympathique, comme spectacle!

Pas de décors, très peu d'accessoires, des numéros originaux présentés avec humour et poésie. On s'amuse du début à la fin. Ils sont jeunes et archi talentueux. Ils sont acrobates, chanteurs, musiciens. On passe du rire à l'émerveillement. Les numéros entre les différents tableaux sont présentés avec bonhomie et désinvolture. Sous des airs d'apparentes simplicité et facilité, ces numéros sont au contraire exécutés avec talent et précision.

Et que dire du spectacle sans tomber dans les clichés...



(Moi aussi , c'est toujours comme ça que j'écoute du piano)






Je ne peux que vous conseiller chaudement d'aller les voir par vous-même.
À Montréal, il reste encore quelques représentations de Rain avant que ce spectacle se retire.
Dépêchez-vous, c'est jusqu'au 7 janvier.

Pour les cousins français, il y a un autre spectacle présenté ces jours-ci à Paris. Il s'agit de ID. Il seront en tournée en France jusqu'au 1er avril. Si ce spectacle est dans le même esprit que Rain, vous ne devriez pas vous y ennuyer!


Oh, et... Bonne Année à vous tous!!
;¬)


jeudi 29 décembre 2011

Et le meilleur acteur de soutien est...


Uggy!!


Je suis allée au cinéma hier.
De tous les films à l'affiche, j'ai choisi The Artist. 


J'en avais vu le preview quand je suis allée voir Monsieur Lazhar, et je me suis dit que ça avait l'air différent comme film. Et bien j'ai été servie, car pour être différent, c'est réussi!
Tout d'abord, le film est entièrement en noir et blanc. Deuxièmement, c'est un film muet. Déjà là, c'est assez audacieux en pleine époque du HD, ou les effets spéciaux et couleurs règnent sur tous les écrans. Et surtout, où le sacro-saint son dolby nous assaille les tympans jusqu'à l'inconfort.

Je n'avais rien lu sur le film avant d'y aller afin de ne pas être influencée par les diverses opinions. Alors j'ai été plutôt surprise par le style à prime abord. Après quelques minutes, j'en suis venue à l'évidence que j'allais me taper tout un film en noir et blanc et muet de surcroît.

Je le dis tout de suite, j'ai adoré. Beaucoup.

L'histoire?
Ben voilà. Il s'agit d'un célèbre acteur d'Hollywood, George Valentin, à l'époque du cinéma muet (le film débute en 1927) qui subit l'arrivée du cinéma parlant (vers 1929) comme une claque à la face de son orgueil. Comme si un seul malheur n'était pas suffisant, paf! le crash boursier de 1929 arrive en même temps.

Donc, ce film "parle" de gloire, d'opulence, de cinéma et de déchéance et désespoir. Et d'amour aussi, bien sûr, comme tout bon film muet qui se respecte. Et tout ça dans le pur style des films muets de l'époque. C'est à dire que les acteurs (Jean Dujardin et Berenice Bejo) doivent en mettre plus dans les mimiques et la gestuelle pour compenser les paroles et les intonations avec lesquelles ils s'exprimeraient autrement. Alors qu'il aurait été facile de tomber dans la caricature et le cliché, les acteurs s'en sortent avec brio. J'ai embarqué dans l'histoire au point d'oublier qu'ils ne parlaient même pas. C'est dire!

Mais je cause, je cause... 
Le but de ce billet était de parler de la brillante performance du chien de George Valentin. Ce rôle fut interprété par Uggy, le plus charmant Jack Russel qui soit. Trop cool, ce chien. Je ne suis pas fan de l'utilisation des animaux au cinéma, mais là, j'ai succombé. Si il s'était agit d'un film parlant, je suis sûre qu'il aurait parlé!
Si, si!

À noter qu'il a reçu un Palm Dog à Cannes pour son rôle.
Uggy sur le tapis rouge.

Et le voici, sur le bord de la piscine, exhibant fièrement son prix.

Ah, la vie d'artiste!





Mais bien sûr, Jean Dujardin et Berenice Bejo s'en sortent assez bien aussi!
;¬)

dimanche 25 décembre 2011

C'est Nowelle

La chronique artistique fait relâche cette semaine. De toute façon, vous êtes probablement tous occupés à ripailler comme des défoncés. 

Alors pour ceux d'entre vous dont Noël veut encore dire quelque chose, 
Joyeux Noël!

The Creatrix par Mark Ryden

Aux autres, tenez bon ça achève. Dans quelques heures, il n'y aura plus de musique de Nowelle partout où vous irez. Reste encore quelques jours de rigodons et hop, tout reviendra à la normale.
Courage.

En cadeau je vous invite tous au Vatican. Pour être plus précise, à la Chapelle Sixtine. Direz pas que je suis cheap! Même pas besoin de faire vos bagages et de perdre du temps dans un aéroport. Pas d'avion et de mal de l'air. En un clic vous y serez. Vous pourrez fêter la venue du Messie dans une belle chapelle. En ce qui me concerne, je serais totalement incapable de prier dans cet endroit. Je ne pourrais me prosterner que devant l'oeuvre de Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni. 
Michel-Ange pour les intimes.

C'est une travail de fou, que ces murs et plafond!
Et la beauté de la chose, c'est que ce p'tit voyage vous permettra de voir encore mieux les détails que si vous y étiez vraiment. Vous pourrez littéralement vous déplacer dans la pièce et parcourir le plafond comme si vous étiez une mouche. Vous pourrez voir le plancher comme si vous flottiez dans l'espace. Vous pourrez scruter chaque détail. D'ailleurs, parlant détail, je me suis dit que Michel-Ange a pas dû voir très souvent des corps de femme dans sa vie. Ayoye! Il y en a une, entre autre, dont je me demande bien quel modèle de soutien-gorge arriverait à lui donner forme humaine. En fait, tous ses personnages ont l'air de culturistes. Mais bon... il s'est tout de même bien débrouillé, Mick. 


Les chroniques artistiques reprendront dès la semaine prochaine. J'ai tout plein de chose à vous présenter pour 2012.

mardi 20 décembre 2011

Pour les nostalgiques de Amy Winehouse

Ouais, une autre belle découverte sur le site de Bandcamp!
J'aime pas tellement faire des comparaisons, mais on ne peut s'empêcher de penser à Amy en écoutant Clairy Browne & The Bangin' Rackettes (du moins, JE ne peux m'empêcher d'y penser). Cette chanteuse a un grain de voix qui nous rappelle joyeusement celle qui ne voulait pas aller en rehab.
Et tiens, tant qu'à être dans les comparaisons, sur certaines pièces j'ai même l'impression d'entendre Cher qui imite Amy Winehouse! Mais bon... ce n'est que mon oreille, han! D'ailleurs, sur les sites de musique, personne ne la compare à Amy. On parle plutôt de Big Mama Thornton, Ette James, Tina Turner.

Et cette voix particulière s'exprime sur un fond de musique rétro yéyé où les cuivres s'en donnent à coeur joie. Un mélange de soul, r&b, ska. Bref, j'adore.

Voici une reprise intéressante de Bang Bang, que j'aurais bien aimé intégrer à ce vieux billet qui mentionnait les différentes version de cette chanson.


Pour écouter l'album en entier de Clairy Browne & The Bangin' Rackettes, c'est dans la colonne à droite que ça se passe. Je vais y laisser le lien un bon p'tit bout de temps.


dimanche 18 décembre 2011

Chronique artistique No.14 : Christian Marclay

Je ne sais trop comment présenter Christian Marclay.
Ma première intention était de vous montrer ses collages de pochettes de disques recréant de nouvelles images. En cherchant du matériel photographique de ces images, je suis tombée sur d'autres facettes de l'oeuvre de Christian Marclay.
Il est, entre autre, un des premiers à avoir utilisé les tables tournantes pour faire des "collages" musicaux et des effets sonores. Mais ce n'est pas cet aspect de son travail dont je veux parler. Toujours est il qu'en cherchant les images de ses montages de pochettes de disque, je suis tombée sur des extraits d'un film qu'il a créé.
Ce film est un montage d'une multitude de films et dure 24 heures. Le titre en est "The Clock". Dans chaque extrait de films, on y voit une horloge ou une montre qui indique l'heure réelle. Ainsi, le spectateur de ce très long métrage sait quelle heure il est réellement au moment où il regarde ce montage.

Voici un extrait en guise d'exemple.
Afin que l'expérience soit concluante, commencez à regarder cet extrait à 14h19. Sinon, faite semblant qu'il est vraiment 14h19!



J'adore, j'adore, j'adore ce genre de truc!
Christian Marclay a travaillé deux ans au montage de ce film qui compte environ 3000 extraits cinématographiques. C'est un travail colossale et une réflexion sur le temps. De plus, les ambiances sonores s'amalgament d'un extrait à l'autre.
Ce film a gagné un Lion d'Or à la 54e Biennale de Venise en juin dernier.

Voici un autre montage vidéo, The Telephones.
On y voit encore divers extraits de films. D'abord les gens signalent des numéros au téléphone. Puis on voit des gens répondre au téléphone, ensuite les extraits forment un genre de conversation. S'en suit des séquences de silence durant lesquels l'atmosphère est rendu par le jeu des acteurs. Puis les gens raccrochent.



Enfin, voici le but premier de ce billet, les montages de pochettes de disques.














Il y a encore beaucoup d'autres facettes à l'oeuvre de Christian Marclay, dont ses explorations sonores, mais je vous laisse les découvrir par vous-même, si cet artiste vous intéresse.
Malheureusement, je ne lui connais pas de site web personnel.

lundi 12 décembre 2011

12 of 12 de décembre 2011


Voici le dernier 12 of 12.
L'initiateur de ce projet, Chad Darnell, nous avait annoncé l'an dernier qu'il en était à sa dernière année. À moins que quelqu'un d'autre prenne le relais en janvier, ceci se trouve à être notre dernière édition.
Ce fut fort agréable, j'ai découvert des coins de pays fabuleux, ce projet a permis un échange avec des gens de tous les continents. 
Peut-être continuerais-je sur une base plus personnelle, ne serait-ce que pour "archiver" une journée par mois de ma vie. Je pourrai regarder cela d'un oeil amusé, au travers de mes cataractes, quand je serai vieille et édentée. 

Here is the last 12 of 12.
Sadly, but I can't blame Chad Darnell for not having the time to continue this marvelous project. It means that his life is evolving. We should take this opportunity to go further ourselves!
I really enjoyed doing the 12 of 12 and I've met wonderful people. For some of you, it is like I really met you. You showed your house, your work, your meals, shared your day with us.
It was a pleasure to meet you!


Photo 1
Premières lueurs du jour.

First light of the day.


Photo 2
Et oui! Encore la Rivière du Nord!
Un beau lundi de travail, je me suis stationnée à mon endroit habituel et ai traversé la rivière pour me rendre au bureau.

Yep! The Rivière du Nord again!
I still park my car at the same spot, so here is the same view.


Photo 3 
Les photos qui suivent ont été prises au coeur de mon village. Je me suis dis qu'un peu d'ambiance des fêtes pour ce dernier 12 of 12 serait de mise.

All the following pictures have been taken on the main street of my village. I tried to give a festive look at this last edition of the 12 of 12.


Photo 4


Photo 5 


Photo 6 


Photo 7 


Photo 8 


Photo 9 


Photo 10 


Photo 11 


Photo 12 


Photo 12.5 


Aurevoir!!

All the best to all of you!
Maybe we'll meet again, you knows!
;¬)

dimanche 11 décembre 2011

Chronique artistique No.13 : Andrew Myers

Ok les amis, de retour à la programmation normale.
Cette semaine, voici l'oeuvre d'un quincaillier. Ou d'un héritier de quincaillier.
Wouah!! Ben non!
Mais laissez-moi vous dire qu'il a dû en ramasser des points bonis, air miles, ou whatever chez son quincaillier favori!

Il s'agit de Andrew Myers, né en Allemagne, grandi en Espagne. À vingt ans, il étudia à The Art Institute of Southern California durant deux ans, où il a développe ses talents de portraitistes déjà présents et perfectionna ses talents de sculpteurs.
Il fut influencé par l'art européen depuis toujours. Son art est un mélange de modernité et de classicisme. 
Il utilise des matériaux modernes au service d'un style figuratif et de sujets classiques.
Non mais regardez-moi ça!


Ah ouais, j'oubliais de spécifier que les oeuvres présentées ici sont faites avec des vis sur un support de massonite recouvert de pages de bottin tléphonique. Il donne un relief à ses portraits en vissant plus ou moins profondément dans son support.


Wouh! J'aime ça, moi, ce genre de chose.
Puis, les têtes de vis sont peintes une par une pour donner vie au sujet.


Non mais... avouez, hein?


Pour arriver à ses fins, il doit d'abord percer son contre-plaqué de 8,000 à 10,000 trous avant d'y enfoncer ses vis. Patient, l'artiste!!


Ça doit peser une tonne, et ça doit aussi valoir son pesant d'or!



L'artiste à l'oeuvre.





Puis si vous ne me croyez pas, vous pouvez l'écouter vous-même en train de raconter comment il s'y prend.



Et voilà. 
Pour voir ses autres réalisations, que ce soit ses peintures ou ses sculptures, c'est sur son site que ça se passe.

Sa page Facebook.