Feuilleton champêtre

Chronique Artistique No.35 : Seung Mo Park

Enfin l'été!

J'ai cherché dans mon "stock" d'artistes en réserve, quelque chose qui ait un rapport à la Saint-Jean-Baptiste, ou au Québec. Rien pour la Saint-Jean, et j'ai bel et bien quelques artistes québécois, mais rien qui m'inspire pour le moment...

Alors suite à un mini brain storming entre moi et moi-même, nous avons fait le lien suivant:

été = moustiques

moustiques = moustiquaire.

Voilà.

J'ai dans mon inventaire un artiste tout à fait approprié pour l'occasion.

Il s'agit de Seung Mo Park, sculpteur coréen, qui crée des portraits à partir de moustiquaires superposés.

Je pensais en avoir vu, des fuckés qui travaillent leurs créations avec une minutie maladive (dont il y en a plusieurs exemples sur ce blogue), mais celui-ci en rajoute une couche.

Je vous laisse zieuter cette vidéo de présentation dans laquelle on peut voir, au début, un bref aperçu de ses autres travaux suivi du shooting de son modèle pour les portraits en moustiquaires. Puis, vers la moitié, on voit l'artiste exécuter les portraits en question.

Les couches de moustiquaires sont assez espacées pour donner un effet tridimensionnel.


Passons aux résultats...

  

  

Je suis bouche bée.
Des plans pour avaler des maringouins.

Ben voilà, bonnes festivités de la Saint-Jean mes chers tabarnakos, et à la prochaine édition des Chroniques Artistiques!

On peut bien rêver!

C'est fou comme un rien peut nous éloigner de ce que l'on se meurt de faire.

Ma santé s'améliore de jour en jour (c'est pas au point, mais on se permet de croire que tout va rentrer dans l'ordre un de ces quatre), j'ai du temps devant moi pour récupérer, je suis actuellement dans un endroit paradisiaque, alors quoi?

Quoi, encore?

Tu as mille et un projets, tu as tout ce qu'il faut pour les réaliser, tu es même encouragée!

C'est quoi encore l'os*ie de problème?

Ben... c'est que j'aimerais avoir un endroit pour me défouler à l'abri des regards...

Je sais que chez moi c'est à l'abri des regards, mais c'est pas pareil. On dirait qu'il y a toujours quelque chose à faire à la maison. Et puis il y a trop de distractions à la maison.

Je crois que le mieux, c'est d'avoir un atelier à l'extérieur. Un endroit où l'on se rencontre soi-même et où l'on a pas le choix que de se dire les vraies affaires. Un endroit où il n'y a rien d'autre à faire que de se sortir les tripes d'une façon ou d'une autre (ce qui me fait penser qu'il faudra prévoir une toilette...).

J'ai la concentration fragile!

Alors en me promenant aujourd'hui, j'ai trouvé deux endroits idéaux pour faire mon "bureau". Là où je pourrais me pointer de 8h00 à 17h00 et travailler en paix, sans me soucier de rien d'autre que ce que je suis en train de faire.

C'est pas chou, ça?

Non mais je ne suis pas exigeante, quand même!

Je ne demande pas un penthouse avec vue sur un centre-ville, ou un loft dans un quartier huppé juste pour faire cool!

Une simple grange, que dis-je, une shed, ferait mon bonheur!

Un élevage de toutous en peluche?

Trop mignons!

Ils étaient loin, alors j'ai zoomé du mieux que j'ai pu.

Ce sont bien des alpagas. Et de toute évidence, ils viennent d'être tondus avant les chaleurs de l'été. J'apprends sur wikipedia, que la laine du dos est de première qualité. Puis viens la laine du cou, et ensuite la laine des autres parties. Est-ce que les pattes seront aussi tondues? Faudra que j'aille vérifier ça dans les semaines à venir...

Et comment mieux terminer une promenade qu'en rencontrant un troupeau de vaches dans les hautes herbes!

Ah, la campagne!

Rien de tel pour se replacer le colon!
J'ai momentanément quitté le centre-ville de Montréal pour une escapade dans les cantons de l'est. De la verdure, des p'tits oiseaux et de la tranquillité. Du repos tout plein. J'ai dormi sur un moyen temps!

J'ai quand même pris le temps d'aller visiter mes mucho bellas, dans les champs environnants. Pas question de passer par ici sans aller les voir!! Ah! Ça me requinque le moral pas à peu près!

VACHES DU LUNDI :

VACHES DU JEUDI :

Ouais, je sais... ce ne sont que des chevaux, mais ça en prend pour tous les goûts!

Il y a dans ce que je viens de vous partager des projets de futures peintures, et il y en a aussi quelques uns parmi toutes les photos prises cette semaine que je n'ai pas montrées ici! C'est bon signe. Ça me démange. D'après moi, c'est une question de jours, sinon de semaines. Histoire d'être au même endroit que mon kit de peinture. À suivre...

Il va sans dire que toutes ces photos sont "copywrited"

Chronique artistique No.34 : Stéphane Halleux

Cette semaine, nous revenons à la sculpture.

Voici un autre de ces artistes utilisant des pièces qui n'ont plus d'autres fonctions que d'encombrer certains dépotoirs. Des pièces qui jadis avaient des fonctions cruciales, indispensables, et qui sont maintenant totalement désuètes.

Heureusement qu'il y a l'oeil d'un artiste pour leur donner une deuxième vocation!

Je laisse ce sculpteur belge vous présenter lui-même sa démarche.

Et maintenant, place aux petites merveilles de sculptures sorties de l'imagination de cet homme.

Ah pis encore, là je me suis limitée à une dizaine d'exemples, mais il en a fait des tonnes!
Je trouve ces sculptures toutes plus attachantes les unes que les autres.
(ça doit être mon côté "gars", qui s'excite en ce moment...)

Vous trouverez plus d'infos sur le site de l'artiste : http://stephanehalleux.com/

Il est aussi question d'un court métrage d'animation à partir d'un personnage de Stéphane Halleux, Mr Hublot, mais je ne sais où en est rendu ce projet. La vidéo qui suit, annonçant le projet date d'au moins 2010...



L'artiste ne semble pas avoir de page Facebook (si je me trompe, dites moi-le).
Dommage, j'aurais aimé suivre ses projets et expositions.

M'enfin... j'espère que l'univers de Mr Halleux vous a plu!

C'est ben simple, ça m'émeeuuuh tellement

Il n'y a pas que les étudiants, pour bloquer les rues.

Non, non, non!

Il y a aussi des bovins amoureux!

Aaah, la nature!

Résumé de la semaine

Je sais que vous n'en avez rien à foutre, mais moi, ça m'importe!

Je suis dans ma troisième semaine de congé maladie.

Outre le fait d'être allée à la toilette plusieurs fois (et je minimise), j'ai quand même pris le temps de me reposer tout plein. Pas le choix, de toute façon.

J'ai établi mon camp de base à Montréal.

C'est fou, mais c'est là que je me sens le mieux. Autant j'adore la nature, les bibittes, la mousse dans les sous-bois, les champignons et tout ce que la nature a jugé bon de créer, pour le moment, c'est en plein centre-ville de Montréal où je me sens le plus zen. Métro Berri. Parc Émilie-Gamelin. Là. Ouais.

Un concert pour casseroles et chaudrons sur fond d'hélicoptère et sirènes de police a remplacé mon hymne pour grenouilles et rainettes quotidien. Allez savoir pourquoi, j'aime ça! Ça vit! Ça s'exprime! Ça ne se laisse pas marcher sur le dos!

Oh, mais n'allez pas croire que je suis à 100% sur le bord des étudiants! Quand même! Matante a plus de maturité qu'elle ne le laisse paraître ici! Mais tant qu'à moi, Jean Charest est bon pour être pitché dans un banc de piranhas qui ont des faces de Gabriel Nadeau-Dubois, Martine Desjardins et Léo Bureau-Blouin!

Non mais... pour qui se prend ce premier ministre de mes deux!

M'enfin... c'était tellement pas mon intention de parler de ces menus détails...

***

Alors mon résumé de la semaine est le suivant:

• Je suis allée au cinéma voir la moité d'un film (merci Hydro Québec!)
• J'ai mis la main sur une chaise anti-gravité dont je ne pourrais plus me passer
• J'ai lu un roman d'Éric-Emmanuel Schmitt
• Je suis allée à la toilette une quantité innombrable de fois (de jour, de nuit, j'suis pas regardante)
• J'ai dormi
• Et, je me suis fait un cadeau : un ipod nano. Yesss! Mon bon vieux Sansa ne livrait plus la marchandise. Alors pour l'occasion, j'ai repassé au travers de tous mes fichiers de musique sur mon ordi. Après au moins cinq jours, j'en suis rendue dans les "M". Aïe! Méchant ménage à faire!!

Y'é tu assez mignon?

À peine plus gros qu'un timbre poste!

Et tout ça me tient momentanément éloignée de mon but ultime, barbouiller des couleurs sur des surfaces quelconques. Ça fait déjà trop de temps que je ne me suis pas exprimée. Plus le temps passe, plus c'est stressant d'y retourner. Allez savoir pourquoi, parce que vous n'en verrez rien, de toute façon! Ou presque rien. Tout dépend de comment je me sentirai face à ce qui sortira. M'enfin... je me crée déjà une pression. Pas vargeux.