Coucou, c'est moi! Vous vous souvenez? J'ai déjà écrit ici jadis...
J'avoue me balader un peu plus sur Facebook, Flickr, et autres sites d'intérêt, et aussi, je me suis remise à la peinture de façon un peu plus assidue. Alors je nous ai oublié. Voilà. Pardon. Petit à petit mon cerveau s'est comme retrouvé en panne de niaiseries à dire, et ça me rend morose. Et la morosité n'a pas sa place ici!
Sauf que hier, alors que je gambadais dans les champs à la recherche de muses, je suis tombée sur ce troupeau étrange. Était-ce un champ de pot? Étaient-elles sous l'effet de quelconques substances étranges? Étions-nous dans une de ces périodes du cycle lunaire? Peut-être qu'après tout les extra-terrestres existent et qu'ils font des expériences sur ce troupeau de vaches en particulier? Ma foi, après ma rencontre du troisième type avec ces vaches d'hier, je suis prête à y croire!
Alors voici, au tout début tout se déroula de façon habituelle. Elles ont levé la tête alors que j'accotais ma voiture sur le côté du chemin. J'avais préalablement baissé ma fenêtre côté passager pour accoter ma caméra sur le rebord, et j'ai commencé à zoomer ici et là dans le troupeau. Au lieu de se remettre à paître et de m'observer entre deux bonnes bouchées de foin que je soupçonne d'être génétiquement modifié pour affecter le comportement des vaches, elles se sont toutes approchées. Voyant qu'elles étaient curieuses de me connaître, je suis sortie de la voiture (ça, c'est une étape risquée... dans bien des cas, les vaches se sauvent comme des coquerelles quand la lumière de la cuisine du restaurant s'allume) et suis restée tout près de la voiture au cas où le syndrome de la coquerelle les titillerait. Mais non, à ma grande surprise elles continuaient d'avancer. Alors j'ai moi aussi fait mon bout de chemin en disparaissant dans le fossé pour mieux escalader l'autre versant et me retrouver à la clôture métallique. Parlant de clôture métallique, heureusement qu'elle n'était pas électrifiée, car nous serions probablement toutes mortes brûlées au troisième degré à l'heure qu'il est.
Donc, j'ai pu prendre quelques photos, qui au début avaient l'air presque normales. En voici quelques-unes.
Formation de peloton en ligne. L'union fait la force, quoi.
Puis, formation en triangle. La période d'observation est commencée.
On tourne, on change de côté, mais on ne cesse de m'observer.
Là, j'ai pas trop compris... un genre de figure de ballet jazz à la Maurice Béjart.
Messe pour un champ présent?
Et là, voilà qu'elles prennent la pose!
Et traitez-moi de folle si vous voulez, mais celle du dessus me sourit!
Je les trouvais déjà un peu étranges depuis le début, mais là plus ça va, et plus c'est n'importe quoi!
Y'a la parano amnésique entourée de deux dépressives.
Ou bien c'est juste une sceptique myope?
Non mais c'est quoi, tu veux un baiser?
Et c'est là que ça devint torride et qu'on s'est mises à se mamourer à qui mieux mieux de part et d'autre de la clôture métallique non-électrifiée.
Suis repartie les mains collantes, la caméra enduite de bave et le cœur tout plein d'amour bovin.
Si j'avais été fumeuse, m'en serais allumé une.
Ou plutôt un!
Mais quelle sorte de peinture voulez-vous que je fasse avec des photos de clowns pareilles!!