V'là t'y pas que pour combler ces heures, ou devrais-je plutôt parler en terme de minutes, entre mes crampes et autres excentricités de mon colon (il porte bien son nom, celui-là!) j'ai emprunté, à la bibliothèque, un livre de Gérald Messadié. Sacré Gérald! Il a toujours su me transporter dans des lieux et des intrigues si bien détaillés que je m'y crois vraiment.
Et quelle écriture!
Voici le premier paragraphe du premier chapître (les premières lignes du livre, quoi):
"Les rousses, je veux dire les vraies, l'ignorent, mais il est un moment de la journée et de l'année qui a été conçu pour elles par le Vieux Fou, dans un de ces moments de caprice séniles qui sont le fait de tous les potentats : c'est la lumière d'automne vers onze heures du matin, quand le ciel est clair ; elles les baigne d'une lumière oblique qui les rend cent fois plus rousses ; elle les couronne d'un incendie qui fait jaillir dans un monde gris la musique de cent violoncelles. Que leur crinière vire à l'acajou ou au cuivre, les rousses franchissent les limites ordinaires de leur sexe, des notions de beauté et d'attirance copulatrice ; elles deviennent des phénomènes naturels, pareils aux explosions de volcans, aux aurores boréales, aux mers phosphorescentes."
Non mais... moi qui vient de voir le film "Le Parfum" il y a quelques semaines, dans lequel il semble que ce soit le parfum naturel des jeunes rousses vierges qui soit le plus enivrant, ça veut tu dire que les non-rousses sont du domaine de l'ordinaire?
Et quelle écriture!
Voici le premier paragraphe du premier chapître (les premières lignes du livre, quoi):
"Les rousses, je veux dire les vraies, l'ignorent, mais il est un moment de la journée et de l'année qui a été conçu pour elles par le Vieux Fou, dans un de ces moments de caprice séniles qui sont le fait de tous les potentats : c'est la lumière d'automne vers onze heures du matin, quand le ciel est clair ; elles les baigne d'une lumière oblique qui les rend cent fois plus rousses ; elle les couronne d'un incendie qui fait jaillir dans un monde gris la musique de cent violoncelles. Que leur crinière vire à l'acajou ou au cuivre, les rousses franchissent les limites ordinaires de leur sexe, des notions de beauté et d'attirance copulatrice ; elles deviennent des phénomènes naturels, pareils aux explosions de volcans, aux aurores boréales, aux mers phosphorescentes."
Non mais... moi qui vient de voir le film "Le Parfum" il y a quelques semaines, dans lequel il semble que ce soit le parfum naturel des jeunes rousses vierges qui soit le plus enivrant, ça veut tu dire que les non-rousses sont du domaine de l'ordinaire?
M'a lui en faire, des phénomènes naturels... j'explose aux vingt minutes tout de suite après mes aurores abdominales de la mer_ _ phosphorescente!
Ajout:
"Bettony" de Dominique Renson, peintre que je viens tout juste de découvrir dont j'adore le travail, et pour cette raison seule, me fait chier...
lorsqu'on sait que les rousses, par les siecles passes, ont souvent ete soupconnees de sorcellerie, & considerees d'un mauvais presage, on peut bien leur laissees ce petit moment de gloire que cet auteur veut bien leur accorder. ce n'est pas une pigmentation que je prefere personellement, mais j'avoue qu'il y a deja eu quelques exceptions, comme en toutes cjoses...
RépondreEffacer:D~
belle pitoune, la bettony...
RépondreEffacerbah!
si ca te stimule le colon, ca peut juste etre bon. ca sort le mechant!!
:D~
Ouais... d'ailleurs, ça va beaucoup mieux...
RépondreEffacerNon mais sans blagues... tu devrais voir les toiles de cette femme (pas la rousse, la peintre!); je suis jalouse, jalouse, jalouse...
No mercy painter, que tu m'appelais? Ben elle, elle l'a l'affaire!
si tu le dis....
RépondreEffacer:D~
ca va peut-etre te stimuler a reprendre le pinceau, & a transcender ta douleur de facon creative...
n'est-ce pas la ce que tu recommendais pour une certaine britney, tout recemment???
:D~
Qui? Moi?
RépondreEffacerOuais, je me meurs de peindre des choses intéressantes. Et je commence à ruminer des idées en ce sens. En tout cas, si je mets mes plans à exécution, ce ne sera pas pour faire du joli... la peinture décorative, très peu pour moi!
Il me manque une muse.
Dis, tu veux devenir ma muse? Dis?
ne le suis-je pas deja????
RépondreEffacer;)~
?!?!?!?!?!?
RépondreEffacerC'est pas parce que je t'ai massacré la face une fois, que celà fait de toi ma muse!
Non, une muse doit être toute disponible dans le processus créatif de l'artiste. La muse stimule la réflexion et pousse les limites de l'artiste toujours un peu plus loin en dehors de sa zone de confort. La muse ne critique pas l'artiste, et ne se mêle pas de faire dévier l'artiste de sa trajectoire.
Je crois que tu as le profil de l'emploi.
Et... oui, finalement, tu l'es probablement déjà car tu fais partie de mes plans...
Dis, tu veux devenir mon modèle? Dis?
ben oui!!
RépondreEffacersi ca te fait du bien, comment pourrais-je dire non?
(dit-il avec des sueurs froids dans le dos...)
:D~
Wouhou!!
RépondreEffacerJe vais faire des croquis et t'expliquer ce l'on fera...
Yeepee!
Me semble que ça va mieux! J'ai le colon under control! MON colon... on s'entend?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreEffaceroui, TON colon...
RépondreEffacerpcq je suis quand meme encore un peu trop sophistique (?!?) pour qu'on refere a ma personne comme un "colon"...
:D~
v'la ti pas qu'la fille part en peur!?!!!
oy ve!!
:)~