Dernière journée.
Nous sommes arrivés sur place en début d'après-midi, dans le but de voir la compétition de Tire de chevaux.
Au moins, dans cette compétition, les bêtes avaient l'air d'avoir du fun!
Aussitôt attachées à la charge de poids, elles s'élançaient vers l'avant. Parfois, les hommes avaient de la difficulté à les attacher, tellement elles piaffaient et partaient avant d'être complètement arrimées au traîneau!
La force de ces percherons (et même des petits chevaux) est assez impressionnante!
Quand nous sommes arrivés, ils en étaient à une charge de 7000 livres. Nous avons quittés alors qu'ils étaient rendus à 10,000 livres. Jusqu'où se rendaient-ils? Je ne sais pas. Chose certaine, je n'aurais pas aimé voir un cheval se blesser. Mais j'ai remarqué que quand la charge était trop lourde pour eux, ils arrêtaient de forcer. Sage décision, malgré ce que leur propriétaire pouvait en penser!
Et maintenant, avec les petits chevaux. Évidemment, ça en prend quatre, au lieu de deux percherons.
Et ainsi de suite, en ajoutant 1000 livres à la fois...
Après ces exploits de muscles, nous sommes retourner voir les poules et lapins.
Encore une fois, que de variété dans les espèces!
Ouais bon... je ne sais quelle race, je m'en fout un peu. Mais quel air! Ne l'avoir vu de mes yeux, je n'aurais jamais cru que cette bête existe vraiment!
Pas pu m'empêcher de filmer
En voici un autre dont je n'ai pas pu prendre une photo décente. C'est que ça bouge continuellement, cette tête-là!
Quelle crête!
Ce petit dormait littéralement debout. J'pense qu'il en avait ras le ponpon de la foire!
Au final, ce fut une expérience qui m'a ouvert l'esprit sur un autre monde. J'ai eu plusieurs moments de malaises, à toutes les fois que je sentais l'animal malheureux. Bien que les notions de bonheur chez l'animal font l'objet de bien des débats philosophiques, j'aime pas voir un animal dans une position non naturelle pour lui. La parade des animaux ne fut pas un moment de joie pour moi, bien que l'assistance semblait apprécier à fond.
Quand on s'est informé sur les dimensions quasi surnaturelles du pis des vaches en jugement, on a appris que les vaches devaient paraître pleines devant les juges afin qu'ils puissent évaluer leur capacité de production de lait. Les vaches sont traites habituellement aux 12 heures. Dépendamment de l'heure de la compétition, certaines doivent patienter jusqu'à 14, voire 15 heures avant de se faire traire! Aïe! L'inconfort doit être insoutenable! En plus, elles doivent marcher dans cet état! J'ai trouvé ça vraiment triste.
Par contre, en jasant avec certains éleveurs, on a pu rencontrer des gens vraiment soucieux du bien-être de leurs animaux. Certains refusent de présenter leurs bêtes dans les compétitions laitières pour ne pas leur imposer ces souffrances. Ils se contentent de montrer leur génisse, ce qui n'impose pas d'inconfort à leurs bêtes. Elles doivent simplement s'acclimater au bruit et au va et vient des gens, car nous pouvions circuler comme bon nous semblait dans les étables et écuries.
J'en ressors avec un grand sentiment de respect décuplé envers ces animaux qui doivent composer avec les exigences humaines. Ce sont des sacrificiés.
Non mais... du lait!
Pensez-y, l'humain est le seul mammifère sur terre à encore boire du lait à l'âge adulte!
C'est quoi la joke?
Et puis encore, il ne boit même pas du lait humain, mais celui d'une autre espèce!
Le lait est un liquide protéiné qui sert à la croissance des petits de chaque espèce.
Nous faisons boire à nos enfants un liquide qui sert à engraisser un veau en quelques mois.
C'est quand même assez gros, un veau...
Mais bon...
Je me contenterai de continuer à aller visiter les vaches dans les champs, là où je sais qu'elles sont le mieux.
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