THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

dimanche 28 décembre 2008

Imagine

Imagine all the children
With their own laptop
Wou-ou-ou, ou-ou-ou...


Voici jusqu'où les publicistes sont prêts à aller pour vendre une idée... Dans ce cas-ci, il s'agit du projet "One laptop per child" de Nicholas Negroponte, qui encourage à donner afin que tous les enfants du monde puissent avoir accès à la connaissance. Excellent projet en soi. J'admire la volonté et la grandeur d'âme de ce monsieur.

C'est juste la récupération d'un mort qui me dérange un peu. Même si Lennon aurait probablement adhéré à ce genre d'initiative si il avait encore été parmi nous, je suis un peu mal à l'aise face à cette pub. N'y a-t'il personne d'autre, actuellement, sur cette terre, qui pourrait se faire porte-parole d'un tel projet?

Est-ce que tous ceux qui oeuvrent pour la paix, l'amour et un monde meilleur sont déjà morts?

mercredi 24 décembre 2008

Peuple à genou

Cher lectorat à genou, voici venu le moment de vous transmettre mes meilleurs voeux de... de... de Nouelle. Ben oui, quoi! C'est pas parce que je me fais une joie d'aller travailler ce soir et demain soir et après-demain soir (toute la semaine, bref) que je n'aurai pas une pensée pour ceux et celles qui vont se taper une soirée de fête en écoutant tous ces cantiques insupportables, le sapin scintillant, les flocons au rendez-vous, Bing et tout le tralala... Chacun ses goûts!

Donc, à tous ceux qui acclament La Bonne Nouvelle : Joyeux Noël!!
Aux autres, la bonne nouvelle est qu'il ne reste que deux jours à ce cirque... ;¬)

Et je ne vous laisserai pas comme ça, sans planter le clou un peu plus profondément. Oh, que non. C'est mal me connaître!

Donc, à écouter ce soir vers minuit:





Mais croyez-moi, j'aurais pu choisir une horrible interprétation. Ah, et puis c'est Noël après tout, pourquoi se priver!




À croire que sa tourtière ou son ragoût de pattes ne passaient pas.

lundi 15 décembre 2008

Puisqu'on en redemande!


Et bien, à la demande générale (la voix d'un seul de mes lecteurs me suffit pour passer à l'action), je vous passe une information qui vous comblera certainement tous de bonheur.
C'est qu'il n'y a pas beaucoup plus d'un mois, le 11 novembre pour être précise, sortait un nouveau CD sur le marché européen. Nul autre que Salvatore Adamo qui, tel un Claude Dubois, y va lui aussi de la reprise de ses grands succès en duo avec des artistes populaires de l'heure.
Des chansons que nous avons tous entendues à satiété depuis notre plus tendre enfance, reprises avec les participations de Bénabar, Lauren Voulzy, Jeanne Cherhal, Yves Simon, Raphaël, Isabelle Boulay, Stanislas, Alain Souchon, Loane, Renan Luce, Adrienne Pauly, Cali, Thomas Dutronc, Calogero, Juliette, Oliviera Ruiz, Mauranne et...
Et?
Ah et puis je vous laisse écouter!




C'est pas moi, là!
C'est qu'on me l'a demandé.
Tant pis pour vous...
Gnark, gnark, gnark!

dimanche 14 décembre 2008

J'aime Nana!!


Et bien voilà...
Après le commentaire de MightyMite portant sur les jeunes performances de Nana Mouskouri en association avec Quincy Jones au début des années '60, je me suis penchée sur le cas, toute ignorante que j'étais sur ce pan de vie de Nana.
Car pour moi Nana c'est "Quand tu chantes", "Le tournesol", L'Enfant au Tambour", "Comme un Soleil" et toutes ces autres belles chansons qui ont le pouvoir d'enchanter qui que ce soit sauf moi.
Si belles soient-elles.
Hélas.
Pas grave.
Nana n'a sûrement pas besoin de mon émoi pour survivre.

MAIS! Mais-mais-mais... j'ai retracé ces fameuses pièces.
Chez Archambault c'est "Nana Mouskouri in New York" à $18.99. Et only $14.99 chez HMV!!!


Sur Deezer c'est "The Girl from Greece" dont les 15 premières chansons correspondent exactement à l'album de Nana à New York.
Et ça doit faire exactement 36 heures, moins mes heures de sommeil, de repas, et de pelletage, que j'écoute cet album! J'en reviens juste pas! Nana!! J'aime Nana! Qui l'eut cru! Et tant qu'à y être, j'ai épluché son trèèès large répertoire. Pour la voix, rien à redire. Pour les arrangements, c'est pas toujours avantageux en comparaison de la qualité de l'interprète. Pour le répertoire, ben... bon... ça dépend des goûts.

Mais pourquoi, pourquoi, ne s'en est-elle pas tenue au jazz? Je pleure sur tout ce que je n'ai pas entendu d'elle. Sur tout ce qu'elle aurait pu nous livrer. Non pas que sa carrière soit ratée, loin de là! Même Celine n'a pas endisqué autant que Nana! C'est pour dire...

Imaginons seulement Nana sur des arrangements adéquats avec des chansons bétons! Ouf!

Bon... je me calme. (respiration, respiration... pompe... cortisone...) Voilà... tout va bien.

Je vous partage donc dans le plus grand calme, une Nana méconnue. Une Nana coquine à la voix puissante et à la fois aguichante et langoureuse, sur une musique jazzée on ne peut plus classique, tout à fait d'époque, mais ô combien intemporelle. Un match parfait.


Je me dois tout de même de préciser qu'après la 20e chanson, ça commence à se morpionner. Ça redevient la Nana que j'ai toujours connue.
Oh well...

Merci frérôt!

vendredi 12 décembre 2008

Notre hiver

Au diable les Vigneault, les Félix et les Ferland! Y'a rien comme se faire beugler les charmes de notre climat par une française, sur des paroles allemandes et qui plus est, le tout illustré par les oeuvres d'un russe!

Ça nous ravive la fibre patriotique en ti-père! Ça réchauffe son canayen comme une gorgée de caribou! Et swingue la bacaisse dans l'fond d'la boîte à bois! Ouss'qu'y d'la gène, y'a pas d'plaisir! Tire-toé une bûche qu'on s'jase un peu... m'a te l'montrer, moé, comment on chante ça un hiver! Non-non, m'a pas t'jouer d'la cuiller... Écoute ben ça ma noire.

Oups! Une grecque. Wéyons, caltor! C'est dont ben dur de trouver ketchose de che-nous! Attends in ti-peu ma noire... Kein! J'en ai trouvé une, par une fille d'icitte. Ergârde ben ça.

Ouf... c'est comme pas l'bon langage. Pis on dirait qu'l'hiver a pris l'bord! Pauvre Vigneault... en plein le genre d'affaire qu'y fallait pas faire avec ses tounes!

Ben en touéka, on en a des bonnes tounes qui parlent d'hiver. Des pas mal bonnes, en plus! Y'en pleut, des tounes de neige! En rafale. J'ai juste pas eu l'tour de les trouver.

J'vous laisse quand même sur celle-là, pour les images que les paroles évoquent. Et parce que c'est beau en maudit tout ce blanc sur mes montagnes, mes arbres et mes rivières et lacs! Moi même j'en reviens pas, et c'est pourtant pas le premier hiver que je vois! Je vis dans une carte postale, et non, je ne suis pas timbrée!

lundi 8 décembre 2008

Conquise j't'adore!

Bon...
il est 5 heures moins 5 PM, et je me demande ce que je prendrais bien comme apéro. Voyons voir ce qui traîne dans le bar...
Tequila... ah non, pas le goût. Rhum... non plus. Dry Gin... j'aime bien, mais j'aimerais varier. Y'a plus de vodka... maudine, so much pour les cosmopolitans et cie.

Je fouille dans mes petits papiers de recettes de cocktails ramassés ici et là.

Le Conquistador : voyons voir... liqueur d'orange et Chemineaud... j'ai tout ça (justement, je me suis toujours demandé ce que l'on pouvait bien faire avec du Chemineaud). Et c'est tout simple! Une once de liqueur d'orange, une once de brandy Chemineaud, 1/3 d'once de jus de citron, le tout frappé au shaker, puis on verse ça dans une belle coupe à martini refroidie et on ajoute une tranche d'orange et une cerise.

À la première gorgée la face nous rentre par en dedans et les yeux nous sortent de la tête, mais disons que nous nous habituons assez vite, et que nous y prenons goût à chaque nouvelle gorgée. Le verre n'est pas à moitié vidé, qu'il nous prend des envies de chanter des chansons grivoises en se tortillant pieds nus sur la table du salon. Deuh... Glullup Glou... Une fois le verre vidé, on se traîne jusqu'au comptoir où il nous est presqu'impossible de seulement dévisser le bouchon de Chemineaud... (ou de liqueur d'orange, dépendamment de ce qui nous tombe sous la main en premier).
Avec toute la concentration que les circonstances nous permettent, on peut finalement retirer les bouchons tout en s'accrochant d'une main au sus-mentionné comptoir pour éviter de se retrouver étalé sur le dos sur le plancher de tuiles de céramique imitation terre-cuite (comme dans "cuite"). Et c'est d'un oeil presqu'ouvert et beurré de mascara jusqu'à la joue (car l'autre est fermé ben dur et probablement en train de sombrer dans un sommeil comateux), que l'on arrive à se shaker un autre petit Conquistador pour se rendre jusqu'au souper. Ou jusqu'au prochain meuble sur lequel s'appuyer...

Bref, j'adore le conquishtadore... le con qui se tchador... le con qui se tord... le con qui s'adore... j'adore l'apéro!

mardi 2 décembre 2008

C'est moi qui ai le plus beau! Gnan-gnan-gnan-gnan!


Je suis étendue sur la table d'examen, sous les néons blafards du faux plafond. La technicienne m'enduit l'abdomen de gel pour mieux faire glisser sa souris-caméraman. Le but est de m'espionner le foie, histoire de voir ce qu'il bricole tout seul dans sa cage. Des fois qu'il se ferait de la bile...
Cela fait d'innombrable fois que je me soumets à cet examen. Environ deux fois par année depuis au moins dix ans. C'est donc une routine familière.
Comme cela se passe dans un hôpital universitaire, il y a d'abord un(e) souriant(e)-aspirant-radiologiste qui commence l'examen, puis le vrai, l'expérimenté-diplômé-docteur-qui ne regarde jamais le patient et qui entre dans la pièce avec l'air ennuyé d'un Louis XIV venu signer l'acte de pendaison d'un gueux qui aurait volé un poulet, vient consacrer quelques minutes de son précieux temps pour terminer l'examen d'un vulgaire abdomen issu du peuple.
Habituellement, ils procèdent sans rien me divulguer de l'état de mes organes. Ils me disent toujours que mon médecin me fera part des résultats. Et cette fois-ci, j'ai eu affaire à une souriante technicienne qui a fait un examen consciencieux avant l'arrivée de Louis XIV. Elle a examiné mon foie de tout bord tout côté puis tout à coup elle s'écria, avec la voix admirative d'une mondaine hypnotisée par la bague à diamants de sa compagne de bridge, "Oh! Vous avez un trèèès beau pancréas!!"

-Ah oui? dis-je en me levant la tête déjà enflée d'orgueil.

Non mais. Hein?
C'est qui, qui a le plus beau pancréas?

lundi 1 décembre 2008

Chronique vinicole

Voici revenu le temps des réjouissances et son lot de rencontres familiales et amicales. Et quoi de mieux que de l'alcool pour mieux faire passer tout ça! Non que je sois sauvage, mais juste assoiffée.
Assoiffée de rencontres, bien sûr! (voix d'Alain Goldberg: ...et elle prend de la vitesse, se concentre et... OH! OUIIIII! quel magnifique triple saut piqué des vers!)

Lors d'un souper tout sympa, ce weekend, j'ai eu à goûter (y'a des fois, où les portes de sorties sont trop éloignées) un p'tit bowère, fruit d'un labeur engendré par de vertes motivations écologiques du Grand Cru de Vaudreuil lui-même ainsi que son Petit Lard. Nuls autres que Mightymite et sa tendre moitié.

Ils nous ont concocté leur version du Clos de Blanchard. Trente bouteilles, bout de viarge! Trente!! Comme dans : 10 + 10 + 10!! Ou encore, 15 X 2 bouteilles!! Ou ((3 X 3) X 2) + 2 + 6 + (2 X 2)!!!
Ça en fait, ça, des beaux p'tits soupers sympas! Wouh! Menoum!

Comment décrire ce juteux nectar...
Tout d'abord, une robe tout en frou-frou taillée dans un polyester soyeux tirant, ma foi, sur le rouge. Digne d'une danseuse de cancan alcoolique sur son retour dâge.
Le bouquet, tout en petites fleurs séchées grisâtres, s'égraine très bien sur une nappe damassée blanche des grands jours.
Et la jambe... ah, la jambe! En l'air, bien sûr! Ravira toute personne à la cuisse légère. Et de velour, pourquoi pas!
L'attaque (je ne saurais trouver terme plus approprié) en bouche, se fait au niveau des papilles du bout de la langue (là où sont pris en otage tous les mots qui me serviraient tant pour décrire cette expérience quasi-métaphysique). Les saveurs n'ont même pas besoin d'aller plus avant (fiou!), car elles sont déjà épuisées d'avoir ravi nos pauvres papilles sans défense.

Bref, c'est doux, c'est fruité (un peu comme du Jello pas figé) et je suis certaine que l'on pourrait trouver une foule d'autres applications à ce liquide. Heureusement, il y a un bon pourcentage d'alcool qui permet de passer outre certains points qui feraient se tortiller au sol tous les François Chartier de ce monde.

Je suis tout de même heureuse d'avoir eu l'honneur de goûter cette chose (la vie, après tout, n'est-elle pas qu'un long chemin rempli d'embûches?) et je profite de l'occasion pour spécifier que mon agenda est tout plein, ouais, pas le moindre petit espace pour un souper sympa en vue... et ce, jusqu'en 2010 au moins (ça prend combien de temps, pour épuiser une réserve de trente bouteilles?).

Voici, en accéléré, l'effet du Clos de Blanchard à l'appellation incontrôlable du Grand Cru de Vaudreuil et Petit Lard :
Production Ticklebear inc.

mercredi 19 novembre 2008

Ça y est, c'est commencé...

Ouais, c'est parti. On en a pour encore un mois et demi à endurer tout ça...

En début de semaine, je me suis rendue à l'hosto pour discuter bronche et asthme avec mon pneumologue (mes poumons respirent la santé, en passant... (ou presque... (mais bon... (vive la cortisone!)))) et tant qu'à y être, après mon rendez-vous, j'ai décidé de faire un arrêt shopping avant de rentrer à la maison.

Pouah! Partout, des cochonneries de Nouelle! Mais le pire, le pire, c'est que j'ai eu a subir ces sempiternelles de maudites même chansons quétaines que chu pu capable de sentir pi qu'on est obligé de se taper à toutes les maudites années depuis que chu au monde (pis même avant, je pourrais gager là-dessus) pi que je sens que je vais être obligée de me les taper jusqu'à ce que j'aille me reposer en paix un sourire de soulagement aux lèvres dans le fond de mon beau cerceuil en pin peint à la main pendant que les générations futures se taperont à chaque maudites années les mêmes taboires de simonac de chansons decrépites!

Pis y'a tu quéqu'un à quéquepart qui peut m'expliquer qu'est-ce que fait la maudite perdrix perdue dans le poirier à la con dans la p'tite maudite toune qui rend fou?!? Je l'ai jamais catchée, celle-là... pis c'est pas faute de l'avoir assez entendue!

Écoutez-moi ça, pis j'exige des explications!!!


Bon!
Ça fait toujours du bien de parler de ces petites choses qui nous tracassent.
Depuis que je ne garde plus le méchant en dedans, je me sens tellement zen...

mardi 18 novembre 2008

Et une, et deux, et trois!

Allez Meuman, on ne lâche pas! Courage...
Plus qu'un seul cours de danse!

Wouh!!



C'qu'une femme ne ferait pas, pour avoir du fun (?)!

jeudi 13 novembre 2008

BEAST

Et bien, tant qu'à être en dehors de ma zone de confort musicale, allons-y gaiement avec ce nouvel album à paraître le 18 novembre (cette fois-ci c'est vrai, j'ai consulté le site de Archambault!). Il s'agit de Beast. Beast est composé de Beatrice Bonifassi et Jean-Phi Goncalves. Déjà, ça fait saliver, non? Donc, il s'agit d'un CD classé dans le genre électronique. Yep. Mais contrairement à ce que je reproche habituellement à ce genre musical, ça groove! Et la voix si unique, magnifique et puissante de Beatrice Bonifassi apporte une chaleur aux sons technos. Et parlant de chaleur, la thématique de l'album Beast en est imprégnée. Et non, il ne s'agit pas de soleil et de plage, mais de l'antre de la Bête. Voici les titres :
  1. Devil
  2. Finger Prints
  3. Microcyte
  4. Interlude I
  5. Mr Hurricane
  6. Out of Control
  7. Ashtray
  8. Dark Eyes
  9. City
  10. Arrow
  11. Interlude II
  12. Satan
Et qu'en pense LaBloggia? Et bien elle se fait aller le popotin avec entrain et conviction sur cette musique très bien rendue. J'adore les arrangements, les sons et l'athmosphère générale qui se dégage de ce CD. Tenez, j'imagine très bien Whoopi Goldberg dans Act Sister interpréter avec ses frangines la pièce "Satan"! Je me suis procuré cette pépitte par i-Tunes qui l'offre temporairement au prix ridicule de $5.99. Sauf que je suis maintenant prise avec des fichiers au format m4p qui me briment dans ma liberté d'auditrice! M'enfin... c'est une autre histoire. Je n'ai donc pas pu les uploader dans Deezer pour vous les partager gentiment. Ne vous reste qu'à vous rabattre sur leurs MySpace.

mardi 11 novembre 2008

De kessé, déjà?

Voyons, il me semble qu'il y a quelque chose aujourd'hui! Il y a tant de fêtes et journées mémorables sur les calendriers, que l'on s'y perd.

Tenez : l'Action de Grâce. Y en a-t'il beaucoup parmi vous, qui fêtez l'Action de Grâce? Allez, soyez honnête! Qui a fait cuire une belle grosse dinde et a réuni toute sa famille autour de la table pour rendre grâce? Grâce à... Dieu? La vie? À Loblaw? Hein, qui? Remarquez que c'est à peu près la seule fête qui n'a pas été commercialement dénaturée. C'est donc la seule qui pourrait encore avoir un sens. Mais bon... pas obligé de passer par la dinde pour apprécier ce que la vie nous apporte, n'est-ce pas?

Mais revenons-en à mes moutons. Kessé déjà, que je dois souligner aujourd'hui?

Ah, oui!!!

C'est le Jour du souvenir!!! Aujourd'hui nous devons nous souvenir de tous ces vétérans qui sont allés défendre nos idéaux durant la Première Guerre mondiale et aussi tous ceux, pourquoi pas, qui sont actuellement en Afghanistan. Tous ces jeunes hommes qui sont envoyés là-bas pour faire prévaloir les droits humains. Que l'on soit pour ou contre, reste que plusieurs de nos compatriotes se démènent dans un pays où la vie est loin d'être aussi douce qu'ici. Tiens, une autre raison pour rendre grâce.

Ce Jour du souvenir, en passant, n'a rien à voir avec les plaques d'immatriculation. Je voulais juste vous mêler un peu. C'est d'autre chose, dont nos derrières de chars se souviennent...

mercredi 5 novembre 2008

Quel grand jour!

Je vais déroger du propos habituel de ce blog pour faire une petite incartade politique. Américaine, en plus!

En réalité, ce n'est pas vraiment de politique, dont je veux parler, mais bien d'espoir et de fierté partagés envers tous ceux qui ont élu Mr Obama. Hier encore, ma foi en la démocratie était plutôt amochée. Ce matin, j'y crois, et suis sincèrement fière et émue du choix que le peuple américain vient de faire. Puisse ce gentleman réaliser de grandes choses, et surtout, travailler d'égal à égal avec les dirigeants des autres nations.

Quel pas, vient d'être fait!!

mardi 4 novembre 2008

Kein toé!!

Je déclare officiellement Mightymite le Baveux du mois!!!

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Félicitation!

Les Bougon français

Et oui, les cousins ont repris la fameuse série qui m'a tant fait rigoler semaine après semaine. Quand j'étais en France, l'année dernière (snif!), j'ai visionné de vieux épisodes de "Catherine" qu'ils avaient sous-titré dans "leur" langue française. Je trouvais bien agréable de revoir cette série, mais j'avoue que les sous-titres manquaient un peu de punch! Trop gentils et polis.

Je me demande bien ce que Les Bougon entièrement repris par eux, va donner...

C'est quasiment beau de les entendre... On dirait qu'ils ont fait de hautes études! Et en plus, j'imagine qu'ils ne sacrent plus... J'espère que les français sauront apprécier cette série avec autant de plaisir que nous avons eu, ici, à la regarder!

Et... c'est pas pour vous écoeurer, là, mais... avez-vous remarqué QUI chante, dans la bande-annonce? Hein? Allez, je vous laisse deviner...

dimanche 2 novembre 2008

Je lève mon verre à mon foie!

Wouhou!!
Je reviens d'un séjour d'une semaine dans la grand'ville, instigué par un troisième rendez-vous médical suite au traitement de mon hépatite auto-immune.

Eh ben, le plus beau bilan hépatique que j'ai jamais eu depuis dix ans! C'est-y pas beau, ça!

WAITER!!! Une tournée pour tout le monde!

Amie Lulu, amie Lulu, lève ton verre,
Lève ton verre, lève ton verre,
Amie Lulu, amie Lulu, lève ton verre,
et surtout, ne le renverse pas!!


Ce billet est commandité par Prednisone et la SAQ

vendredi 24 octobre 2008

L'âge d'or, qu'ils disent!

C'est qui le smatte qui a trouvé c't'expression pour parler de nos bons vieux?

Âge : oui.
Or : ? (dents en or? alliances en or? Visa or? Quoi???)

Sont arrivés, à 15 minutes d'intervalle, 2 autobus remplis à pleine capacité, de ti-vieux qui sont venus prendre du bon temps et fêter Noël à l'hôtel aujourd'hui, en fin d'après-midi. Juste 45 minutes avant la fin de ma journée de travail.

Premier autobus :

Je me plante à l'entrée du lobby, tout sourire, pour les accueillir. Mon but est de les diriger vers l'ascenseur qui les mènera à leurs chambres. Aussitôt les pieds dans la place, ils ne sont que questions et inquiétudes.

-C'est où, ça, c'te chambre-là?
-Mon dou, c'est dont ben loin, c't'ascenseur-là!!
-Y'a tu des marches, ici, parce que moi, j'aime pas ça, les ascenseurs?
-C'est où, qu'on va avoir notre party?
-Comment ça se fait qu'on descend, au lieu de monter?

Et je les accompagne presque tous vers leur chambre...

-Aôn, c'est dont ben loin!
-Ah ben moé, j'va rester dans ma chambre toute la fin de semaine, parce que j'va me pardre, dans c't'hôtel-là!
-Moi, j'avais demandé une chambre proche des ascenseurs, parce que j'ai de la misère à marcher...
-M'a jamais me r'trouver là-d'dans!

Pas aussitôt remontée au lobby, que v'là t'y pas un autre autobus tout aussi plein que le premier.

Tout sourire devant la porte, j'accueille ce 2e groupe...

-Bâon, c'est où, c't'ascenseur là?
-Moi, j'ai peur dans les ascenseurs!
-Mon dou, c'est dont ben grand, ici!!
-Comment ça, on descend!?!

Le toupet un peu écrasé dans le front, je reviens vers le lobby.

Des p'tites madames du premier groupe sont agglutinées au comptoir de la réception.

-Ben là, ç'a pas de bon sens, on est deux, pis y'a rien qu'un lit, dans la chambre! C'est quoi c't'affaire-là, on veut pas dormir ensemble, c'est pas ça pantoute qu'on avait demandé, on veut d'autre chose que ça!

Je farfouille dans l'ordi pour voir quelle sorte de réservation elles ont...

-Mais, mesdames! Vous avez une suite sur deux étages, avec 2 chambres!! Il faut descendre l'escalier et vous allez voir un salon et une autre chambre!
-On en veut pas, de salon, on veut deux lits!!!
-Oui, vous avez 2 lits, un lit par chambre!
-C'est quoi, c't'affaire-là, j'ai jamais vu ça une affaire de même, on a pas besoin d'un salon, on veut une chambre avec deux lits!!
(narines nerveuses, veines sorties dans le front, toupet complètement effouerré, mâchoires un peu serrées...)
-Je vais vous accompagner à votre suite, pour vous montrer...

Une fois sur place (belle chambre, belle vue)

-Bon... vous descendez cet escalier
(on descend toutes l'escalier)

-Ici, c'est le salon. Puis là, derrière cette porte, c'est la deuxième chambre.
-Ouin, mais on veut pas monter pis descendre pour aller aux toilettes!
-Vous avez une salle de bain à chaque étage.

Entre elles...

-Aôn, ok...
-Ouin, c'est pas mal beau, icitte!
-Moé, j'va prendre c'te chambre-là, parce que j'ai d'la misère à marcher.
-C'est ben beau, moé j'va prendre celle d'en haut...

Ouf!

-Bon, et bien je vous laisse vous installer, et vous souhaîte un excellent séjour!!

Retour à la réception pour retrouver d'autres membres du groupes agglutinés au comptoir.

-Nous autres, là, on a rien qu'un lit pis c'est pas ça qu'on a demandé...

Et c'est reparti!!

Finalement, la prochaine fois, faudrait les placer à quatre dans une chambre avec 2 lits!

Une suite, ça fait peur. Un ascenseur, ça fait peur. Un corridor, ça fait peur. Une serrure magnétique, ça fait peur.

C'est ça, l'âge d'or?
C'est là, qu'on s'en va?

Bâtard!! C'est qui, qui a décidé ça?
Parce que moé, c'est pas ça, que j'ai demandé! J'ai peur de m'pardre! De quoi j'va avoir l'air, rendu là? M'as-tu avoir peur d'avoir peur, moi aussi? M'as-tu me mettre à fêter Noël en octobre? C'est quoi, c't'affaire-là?

Y'a de l'espoir!

Vous ne devinerez jamais avec quelle face ma grande face s'est retrouvée face à face aujourd'hui!
Mme Lise Watier elle-même en personne, comme une apparition de grâce et de collagène. Toute rayonnante, radieuse et nimbée d'une aura de distinction. J'ai eu beau scruter sa face mine de rien, aucune trace de rides ni de peau mollasse qui pendouille à déclarer. Et si jamais elle est passée sous le bistouri d'un chirurgien, je veux absolument en connaître le nom, car elle n'a rien en commun avec les pauvres faces de mutants qu'il m'arrive parfois de croiser!

Et c'est avec mon plus beau sourire, sous ma moustache et entre mes longs favoris (maudite cortisone!) que je lui ai souhaité le bonjour pour ensuite passer à mon expression de stupeur et d'abattement.

Non mais... dire que je viens de m'acheter une crème de jour. Avoir su, je me serais garochée sur la tablette de produits Lise Watier et j'en aurais acheté un pot de chaque. En tout cas, je sais quelle crème de nuit je vais choisir... à ça, oui!

Vraiment, elle est à elle seule, la meilleure publicité de produits que j'ai vu!

lundi 20 octobre 2008

Non mais... hein?

Loin de moi l'idée de vous sursaturer avec encore une fois ce même sujet, mais... qui c'est kessé que c'est qui fait une belle apparition au début et la fin du tout dernier clip du petit Julien? Hein? QUI?
Pas n'importe qui, quand même!

Oui, c'est une parodie des cucuteries des années '80. Je déteste les années '80. Par conséquent, parodie ou pas, ce n'est pas une vidéo que je regarderai en boucle.
Mais... hein? Le p'tit Julien!!

jeudi 16 octobre 2008

Comblée

Ce qui s'annonçait une journée comme les autres, s'est avéré être une journée toute spéciale.

Alors que je n'avais pas glissé un mot à personne, au travail, du fait que c'était mon anniversaire, je me suis retrouvée fêtée avec un beau gâteau full chocolat, une chandelle allumée en plein milieu et plein de collègues et de directeurs de tous niveaux qui sont venus me chanter leur bons voeux en plein coeur d'après-midi. Vraiment touchant.

La journée avait d'ailleurs été grandement entamée par ma visite quotidienne du blogue de mon Ticklebear, qui m'a offert un super diaporama de nos rencontres amicales depuis l'an dernier. Très émue j'étais.

Au retour du travail, mon répondeur me faisait des clins d'oeil. Des voeux de mes amis et de mon cher frère. Pas eu le temps de retourner mes appels, car mes amis des environs se sont donnés rendez-vous chez moi pour venir me fêter. La soirée vient de se terminer dans un succulent restaurant du village, où nous avons ripaillé à souhait tout en discutant et rigolant comme on sait le faire. Touchée et repue je suis.

De retour de ma soirée, le répondeur me faisait encore des signaux. Soph et Viv!...

Et que vois-je dans ma boîte de courriel?
Ceci.
Et la cerise dans le verre d'eau...


Plus comblée que ça, et je suis déridée pour l'éternité!

Merci à vous tous, vous êtes des amours et m'êtes tous très précieux! (non, je n'ai pas trop bu... il m'arrive de savoir me tenir!)
;¬)

Question existentielle

J'en reviens à mon pot de crème de jour.

C'est que je me souviens très bien avoir acheté il y a quelques mois, le même jour, au même endroit, DEUX pots de crème. Un pot de crème de jour, et un pot de crème de nuit. Les deux pots étant du même fabricant et du même volume. Et j'ai commencé exactement le même jour/soir à m'en badigeonner l'épiderme.

Comment ça se fait que j'ai terminé le pot de crème de jour avant celui de crème de nuit?
J'ai tu la face plus longue le matin?
Suis-je trop fatiguée le soir pour m'en mettre autant dans la face?

J'ai dû tout simplement me tromper, et me mettre de la crème de jour avant d'aller me coucher... ce qui pourrait peut-être expliquer certaines nuits d'insomnie...

mercredi 15 octobre 2008

Stupeur et abattement

Bon... je reviens de la pharmacie. Non pas avec une panoplie de pillules, comme à l'habitude, mais avec ma crème hydratante de jour.
C'est que ma foi en ces petits pots grandit à mesure que la face m'étire vers le bas et que des plis me restent gravés dans la peau comme si j'avais fait la même grimace pendant des décennies.
Rides d'expression, qu'ils disent poétiquement.
La seule expression que je me vois dans le miroir, en est une de stupeur et d'abattement. À chaque jour, cette expression semble de plus en plus intense. J'gage que je vais m'en faire de nouvelles rides, juste à me regarder la face!!

J'ai dû avoir exactement cette même expression quand je me suis retrouvée entre deux murs d'étalages de pots de crème, tout à l'heure, car une conseillère bienveillante est venue me retrouver pour m'aider à cibler mon besoin.

-Quel type de crème recherchez-vous, exactement?
-Ben... hydratante. Anti-rides, aussi... pis raffermissante? De la rajeunissante, ça se fait-tu? Une crème ramasse-face, quoi! Anti-déprime, aussi. De la anti-égratignures, est-ce possible? Mon homme n'est pas toujours rasé de près... Oh, et anti-taches. Sans dépôt. Bref, de la rayonnante-teint-éclatant-pétant-de-santé-tenue-18-heures. Une crème infusatrice de bonheur pour une tête heureuse lisse et éternellement souriante à la vie...

Là, j'ai vu que la madame commençait aussi à développer une expression de stupeur et d'abattement. Avant qu'elle ne se mette à rider drette là, j'ai empoigné la même sorte de crème qu'à l'habitude puis je me suis traînée la face jusqu'à la caisse.

Mon désarroi fut tout de même payant, puisqu'il m'a valu tout plein d'échantillons!

À moins que ce ne soit juste l'état de ma face?

mardi 14 octobre 2008

Adieu Guillaume

Qu'apprends-je à l'instant! Guillaume Depardieu s'en est allé, à tout jamais, emporté par une maladie foudroyante. Ce n'est pas que je suis fan ; à vrai dire, je ne connais pas vraiment sa carrière. Il a dû être difficile de se la tailler, d'ailleurs, cette carrière à l'ombre de son père...

Non, j'ai surtout connu ce jeune homme par la chanson de Juliette que je vous ai mis en écoute. Et espérons, à l'instar du jeune homme transi d'amour qu'il personnifie dans cette chanson, qu'il ne tombe pas dans un aussi cruel oubli.

samedi 11 octobre 2008

Nouvelle musique pour votre weekend

Alors là, si vous ne vous faites pas aller la pantoufle au rythme de ma dernière trouvaille, c'est que vous êtes vraiment une gang de coriaces!

Voici, dans la lignée rétro des Duffy et compagnie, Lady Linn and Her Magnificent Seven. Du soul dans la voix et un rythme pop/jazzy qui s'écoute en boucle sans s'en lasser. Et j'en sais quelque chose, car j'ai testé le produit hier soir en écoutant au moins trois fois de suite la totalité des pièces de leur dernier cd, et j'avais encore la pantoufle frétillante!

C'est du bonbon pour les oreilles. Un beau mélange de vieux swing jazz magnifiquement orchestré. Ce sont toutes des pièces originales composées par Lien De Greef, cette belle petite brunette souriante.

Pour vous donner un premier aperçu, voici la vidéo de la pièce "That's Alwright".

Vous trouverez la totalité des pièces de leur cd "Here We Go Again" dans ma playlist à droite, juste en dessous de MA CHOUCHOU du mois.

Site officiel de Lady Linn and Her Magnificent Seven .

The Golden Animals

Vous êtes amateur de bon vieux rock des années 60-70? Vous adorez la voix de Jim Morrison? Aimez les Beatles, les Rolling Stone, The Mamas & The Papas?

Hé,hé,hé!! Voici un groupe californien actuel que l'on croirait tout droit sorti du bon vieux temps. Il s'agit en fait d'un couple : lui (Tommy Eisner) à la voix et guitare et elle (Linda Beecroft) à la batterie et back vocal. Wouh! On s'y croirait réellement!!

Votre passeport pour un voyage dans le temps : Golden Animals

Beth Rowley

Cette blonde bouclée à l'allure angélique possède une voix riche et puissante et vous interprète des pièces originales et des reprises inspirées (Led Zeppelin, Bob Dylan et... The Ronettes !) sur rythme jazzy. Oui, une autre au son rétro, mais c'est super bon, j'vous l'dis!!


Oh, et puis allez donc écouter son album Little Drummer au complet sur Deezer.

Lila Downs

Bon là, c'est un bonus. La Frida Kahlo de la musique mexicaine qui interprète Black Magic Women. J'aaaiiiiiiime Lila Downs. Beaucoup. Elle mériterait tout un billet juste pour elle, mais pour le moment, rincez-vous le tympan avec cette belle reprise en duo avec Raul Midon.

vendredi 10 octobre 2008

Allô la délicatesse!!!

Outre les japonais, l'hôtel accueille aussi des groupes pour des congrès de compagnies diverses. Il y en avait justement quelques-uns cette semaine.
Et il semble qu'après avoir passer toute une journée dans une salle de conférence à se faire stimuler la compétence, le besoin de s'épivarder un peu se fait sentir. Certains vont à la piscine ou au centre sportif, d'autres vont marcher dans les environs, et d'autres vont s'asseoir au bar. Du nombre de ceux qui ont choisi le bar, l'envie de swinger un peu plus fort et de reluquer la jeunesse locale les pousse parfois à vouloir sortir dans les environs.

S'est donc amené à la réception un groupe de mâles dans la quarantaine et à la sobriété vascillante, pour se faire suggérer des bars à proximité. C'est sur fond de rires épais, de brassage de p'tit change et de discussions à très haute voix dont le niveau intellectuel était inversement proportionnel à leur taux d'alcoolémie, que le "leader" du peloton est venu demander ses précieux renseignements.

Le seul endroit que je pouvais leur suggérer est fermé le jeudi soir.

C'est là que Moron 1er a dit:

- Ouais, ça doit déjà faire 2 ou 3 jours que vous avez arrêter de sortir, vous, hein?
- ... (bouche pincée et narines frémissantes)
- Hé,hé,hé!!
- ...

Ma position de l'autre côté du comptoir ainsi que mon uniforme aux couleurs de l'hôtel m'ont empêché de lui répondre...

- C'EST PARCE QUE J'AI AUCUNE ENVIE DE RENCONTRER DES MORONS!!!!

Non mais... arrgh!

lundi 6 octobre 2008

Ça vous en bouche un coin, hein?

Qui c'est de kessé que c'est qui c'est qui joue et qui chante avec la première dame de France, hein? Le reconnaissez-vous, mon petit Julien chouchou de l'année dernière?

On ricane moins qu'on riait, hein?

Non mais... elle l'avait-tu l'instinct la madame? Que je vous revoie, essayer de venir démolir à nouveau mes élans d'enthousiasme envers la relève musicale!!
Pffff!!!

vendredi 3 octobre 2008

Le poids des feuilles

Ah c'est vrai, j'ai un blogue, moi!!! Hum...

Et bien et bien, depuis ma dernière intervention ici que s'est-il passé, hein?
Allez, un p'tit effort!
Bon ok, je vais vous le dire, ce qui s'est passé. Et bien voilà...

Un beau jour, le vent s'est levé et s'est mis à tournoyer autour des arbres. Il les frolait et passait ses doigts entre les feuilles toutes échevelées par son action tout en sussurrant des choses que je n'oserais répéter ici, mais qui eurent pour effet de faire rougir de honte (ou de plaisir) tous les arbres de la région. Pauvres feuilles naïves. Elle n'apprendront bien jamais! Ce grand vent fou leur fait le coup à chaque année, mais comme elles sont nées du printemps, elles n'ont pas la sagesse de l'expérience. À preuve, tous les conifères, eux, ne se laissent pas impressionner par ce vent narquois, si violent puisse-t'il devenir.

Tourque, le paysage tout autour a drôlement changé en quelques jours. Et c'est la mâchoire pendante et les yeux écarquillés que je me rends au travail à chaque jour. Parfois, au détour d'une courbe ou en haut d'une butte, je ne puis retenir un cri d'émerveillement. Oh, j'aurais dont dû apporter ma caméra ce matin et vous filmer mon petit trajet (une autre fois, peut-être...) sur cette belle route de campagne que je découvre à chaque fois que je l'emprunte.
Impossible de me lasser de ce trajet pourtant familier mais toujours différent. J'en ai le coeur qui s'emplit de gratitude et de reconnaissance. Une espèce d'expérience mystique qui me rend toute sentimentale. Et oui, je suis faite comme ça, moi. Un gros film d'amour va me laisser de glace, ennuyée ou enragée, mais un rayon de soleil sur un bosquet ou des nuages au dessus des montagnes vont me faire fondre le coeur...
Que voulez-vous! Comme dirait J.C. (pas Jean-Coutu-mon-ami, ni Jésus, mais l'autre, là...)

M'enfin... de feuilles en aiguilles de pin, je voulais en venir au pouvoir que peut exercer ce subit et bref changement dans la gamme chromatique de nos paysages. C'est que ces jours-ci, à l'hôtel, nous arrivent des autobus desquels débarquent des groupes de petites personnes aux yeux bridés, une caméra au cou. Ces personnes arrivent de l'autre côté de la planète pour voir NOS feuilles, et souvent, l'autobus arrive de soir alors que le soleil est en train de se lever dans leur pays. Normal, ils viennent du pays du soleil levant!
Et ces gens se dirigent directement à leur chambre sans avoir rien vu du paysage en arrivant à destination. J'ai expliqué à une guide extasiée devant une photo de notre hôtel sur fond de couleur d'automne, que ce serait exactement ce qu'elle verrait en se levant demain matin! Je n'étais pas de service le lendemain matin, mais j'ai imaginé ces personnes comme des enfants par un matin de Noël.

Après la théorie du battement d'aile d'un papillon, on pourrait se pencher sur celle du rougissement d'une feuille!

mardi 23 septembre 2008

Les entendez-vous?

Voilà, est déjà revenu ce temps de l'année.
Le chalet est maintenant fermé, le quai remonté, canot, kayak et autres accessoires à nos plaisirs d'été sont remisés pour l'hiver. Adieu petite cambuse, puisses-tu supporter encore une fois ces mois sous le poids de la neige et survivre au gel qui te transpercera les murs.

Puis c'est maintenant le tour des plate-bandes de la maison. Taillés à ras du sol les fougères géantes, les hémérocales, les hostas et autres plantes qui ont offert leur pétales aux doux rayons chauds du soleil d'été... ah non, ça va pas là... je recommence cette phrase... qui se sont fait noyer le pistil et écraser le feuillage sous l'abondance des pluies, averses et orages de la belle (?) saison.

Reste à nettoyer les boîtes à fleurs, l'ensemble de patio, la balançoire. Rentrer le bain d'oiseaux.
Et justement, parlant d'oiseaux, toutes ces tâches se font au son de ses courageuses bernaches, criant comme des folles, s'encourageant les unes les autres à ne pas se laisser aller à la fatigue car le voyage sera long. Et en effet, c'est sans relâche que je les entends, jour comme nuit, traversant le ciel motivées par une urgence mystérieuse.

Pour des "têtes d'oiseau", c'est quand même fascinant de voir toute la détermination et le courage dont elles peuvent faire preuve.

Allez, nous nous reverrons au printemps, les filles. Quand je serai à quatre pattes en train de préparer mes plate-bandes pour la belle (espérons-le) saison!!

Extrait du plus beau film que j'ai vu : Le Peuple Migrateur

Tiens, ça me donne envie de le revoir...

vendredi 19 septembre 2008

Et c'est parti!

Oui, le massacre est commencé. Un carnage à grands coups de pigments. De la chair étalée sur l'autel de mon chevalet. Wooouuu, ça va être laid!

Je me démène actuellement avec des pigments à l'acrylique afin d'épargner à mes pauvres petits poumons éprouvés le fait de respirer des solvants, et franchement, la peinture à l'eau c'est pas évident. Ah mais alors là pas du tout. Mais à force de m'acharner sur vos faces consentantes je finirai bien par trouver les bonnes techniques.
Mais qui, qui a dit que la peinture la l'huile c'est bien difficile?
Probablement le même qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur... ou que la modération à bien meilleur goût... ou que l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt...

Un de ces hurluberlus ignare et ennuyant. Sinon ennuyeux.
M'enfin... voici ma première tête de turc. Et cette croûte que je viens de commettre n'est pas un portrait. Je me suis servie de cette pauvre victime pour illustrer ce qui me semble être un dur combat entre un plaisir culpabilisant et la souffrance de ne pouvoir s'en libérer.



Encore une dernière...

Acrylique sur toile cartonnée
14" x 12"

dimanche 14 septembre 2008

Potinons...

Vous autres, là... comment trouvez-vous ça du monde qui sont parfaits?
Vous savez, cette espèce de personnes qui ont toujours l'air à l'aise, qui sont beaux, ont des dents blanches bien alignées, savent parler en publique comme si de rien était, savent chanter (et juste à part de ça), dansent bien, n'ont pas un maudit cheveu qui dépasse du reste de la masse capillaire, ont toujours le bon mot et sont trèèès intelligents. Et qui en plus, le succès leur colle au cu... au curiculum vitae!
Vous voyez de quel genre je veux parler? Comment vous trouvez ça, vous autres?

Ben là, je viens de frapper mon noeud! Pas un maudit mot à redire sur la prestation que Véronique Cloutier vient de nous livrer.
Un Gala! Un maudit gala à marde, que je viens de me taper avec enthousiasme et... oui, disons le, avec émotion. Bout de viarge!

J'attendais presque le moment où la faille, le moment platte durant lequel un mal à l'aise général plane sur l'assistance gênée d'être là, aurait lieu. Ben non! C'était bon tout le long. Intelligent. Bien pensé (à part peut-être le bout où l'on voit Martineau et Lagacé faire de la lutte... pouah!). Et surtout, bien animé!

Non mais... ça s'peut-tu, être parfait de même!!
J'en suis presque déçue. J'aurais aimé l'haïr.
Voilà, c'est dit.

Et puis... une pensée pour les Lavigueur.
Votre vie fut un fiasco, mais votre "vraie histoire" fut un succès!!

lundi 8 septembre 2008

Attention, j'arrive!!

Oui, prête pour me faire siphonner les veines et rencontrer mon médecin!!

Et faire une petite tournée chez Archambault, pis aller au resto, pis me dandiner au centre-ville, pis aller au cinéma, pis traîner sur une terrasse (avec Ticklebear?), et puis, et puis... place à l'improvisation!

samedi 6 septembre 2008

Aôw! Trop intense!

Bâon, je vis un drame hyper frustrant!!

Mise en situation :
Aujourd'hui, petite journée tranquille à la maison, entourée de mes bébelles. Cela fait plusieurs semaines que je me démène entre la maison, les weekends entre amis, le travail, les brassées de lavage, les courses à l'épicerie, le chalet.
Enfin, l'opportunité de rester à la maison toute tranquille à vaquer à plusieurs tâches laissées en plan, faute de temps.

Jusque là, tout va. Une fois l'épicerie faite et l'atelier déblayé en vue de travaux imminents, je me prélasse sur internet à écouter mon idole de tous les temps, et j'ai nommé Janis.
Joplin pour les ignares.

Il n'y en a plus, des comme elle. J'ai beau chercher une (ou un, on ne sait jamais) chanteuse qui pourrait lui arriver au moins à la cheville, mais faut croire qu'il ne s'en fait plus des comme elle. Il ne s'agit pas tant de prouesse vocale ou de qualité d'interprétation, mais bien de tripes! Oui, Janis chantait avec ses tripes! Même notre Celine nationale, malgré tout son talent, n'arrivera jamais à me faire l'effet que me procure Janis!

Il y a bien deux ou trois rockeuses qui me font vibrer, mais rien à voir avec Janis. C'est fini. Kapout!

De celles qui reste, voici Melissa et Joss :


C'est ben beau, c'est ben cute, mais ça n'a rien à voir avec l'originale. Melissa, je l'adore. Je l'ai vue il y a belle lurette à l'ancien Forum de Montréal. Elle avait peut-être deux albums à son actif, à cette époque. C'est une rockeuse comme je les aime. Et elle vient de combattre un cancer, comme vous l'aurez déjà probablement remarqué à sa mise en pli. Je l'aime, tout simplement, comme on aime un bon vin, une bonne vieille paire de jeans ou le creux d'une épaule connu, où il fait bon se déposer le temps d'une chanson.

L'autre, c'est Joss. La belle grande jument. Je n'ai jamais eu l'occasion de la voir en spectacle, mais si elle avait à se produire par chez nous, je crois que je ferais des bassesses pour y assister. Elle a la fougue, le chien et le talent qu'il faut pour transporter son amateur de musique.

Mais encore là, rien à voir avec ma Janis.

L'originale, je vous l'offre drette là.

Non mais hein? C'est tu assez du fond du coeur, ça? Bon... certaines mauvaises langues diront qu'elle n'était peut-être pas dans un état très à jeun, mais bon... on est pas aux olympiques, ici! C'est pas pareil, mais pas du tout! En fait, celà ce passait à Toronto en 1970! Ce qui ne justifie en rien l'absorption de substances illicites, bien entendu! La preuve, c'est qu'elle s'est auto-éliminée prématurément, nous privant tous de multiples hit musicaux! Je lui en veut beaucoup. Mais bon... je n'étais pas dans ses culottes taille-basses, j'étais probablement dans ma chambre en train de jouer avec mes maudites Barbies. M'enfin...

Et à propos de mon drame hyper frustrant, c'est que pendant que je visionnais des vidéos de Janis sur internet, j'en ai profité pour faire une mise à jour de Windows Vista. Pouf! Tout simplement. Et bien maintenant, suite à cette mise à jour, je ne peux plus downloader de vidéo!!

Niet!

Et pendant que je démenais pour réussir à renverser ce nouvel état de fait, v'là-t'y pas que commence à la télé (télé qui était allumée parce que j'ai parlé à l'Homme plus tôt en soirée, et qu'il me recommandait de regarder l'ouverture des Jeux para-olympiques) un épisode de Sex & the City! Wouh! Je me garoche devant la télé pour regarder à nouveau un de ces savoureux épisodes.

Générique. Commerciaux. Musique d'ouverture. Commerciaux. Début d'épisode. Commerciaux. Bout d'épisode. Commerciaux. Fin d'épisode. Commerciaux.

De kessé? Déjà fini? Il me semble que ça durait plus longtemps que ça?!? C'était l'épisode durant lequel Samantha offrait à Miranda d'aller se faire coiffer à sa place pendant qu'elle gardait le petit de Miranda. Je suis certaine qu'il manquait des bouts! Bâtard de bout de viarge!! J'ai à peine vu 15 minutes d'épisode!

Fru! Je suis fru! Maudit Vista à marde, pis maudite télé de cul!!

vendredi 5 septembre 2008

Viviannisme

Hier soir, je me sentais tellement fatiguée, que j'en avais les deux yeux dans la même bottine!

Remarquez qu'il y a de la place, dans mes bottines. Surtout sur la largeur...

Cachez cette prise électrique que je ne saurais voir

Il y a des gens qui se sont donnés comme mission d'agrémenter ces ô combien hideuses prises électriques inutilisées. Chacun ses fixations!

Personnellement, ces petites plaques murales ne m'ont jamais empêché de dormir ou de vaquer à mes occupations quotidiennes, même si elles semblent me regarder d'un air hébété lorsqu'elles ne sont pas occupées à fournir du jus électrique à un de mes innombrables appareils indispensables au confort de ma personne.

Donc, des gens quelque peu paranos, ne pouvant souffrir le regard de ses plaques électriques, se sont mis à imaginer des façons de les ornementer. Ils sont même allés jusqu'à faire fabriquer ces babioles. Le délire ne s'arrêtant pas là, ils ont fondé une compagnie afin de les commercialiser. Ce tourbillon de démence les ont mené à impliquer un webmestre dans leur psychose afin de faire connaître à tous les internautes curieux d'innovations au sujet de l'avancement de l'humanité, le fruit de leur labeur.

Bah, ils ne sont pas dangereux, c'est juste que... comment dirais-je, donc, de façon neutre et élégante... ben voilà : c'est à chier! c'est laid, ridicule et inutile!

Non mais... c'est joli ça?


Pis la guénille qui pendouille au mur? De kessé?


Et ils ont même pensé à enjoliver les patios et balcons pour le plus grand plaisir des voisins!

Et là, innovation suprême, on remplace l'ampoule électrique par une chandelle munie d'un socket! Du plus joli effet, surtout dans cette lampe de style étudiant tournée à l'envers.

La créativité poussée à son comble. Wouh! Quels designers!


Oh, et il y a tout plein d'autres modèles, tous aussi... uniques et originaux les uns que les autres, sur leur site.

mercredi 3 septembre 2008

Il fait trop beau pour quoi, déjà?

Aaah, travailler?

C'est vrai, mais va ben falloir que j'y aille quand même, j'ai une connection internet à payer, après tout!

C'était Les Parisiennes chantant "Il fait trop beau pour travailler"

mardi 2 septembre 2008

Coudonc, sommes-nous le 24 juin?

Je puis affirmer sans l'ombre d'un doute qu'aujourd'hui est la plus belle journée de l'été. Un soleil de plomb dans un ciel sans nuages. Même l'eau du lac nous rafraîchit à peine!

Je trouve ça légèrement contrariant pour tous ces vacanciers qui ont plié bagages hier et qui ont sorti leurs embarcations de l'eau pour l'hiver. Quoique nous, on trouve ça cool de faire du kayak sur cette vaste étendue d'eau quand il n'y a plus de bateaux ou de moto marines (qu'est-ce que je les déteste, ces moto marines!!).

On dirait que l'été commence enfin! Il fait beau, il fait chaud, wouh! On joue dans l'eau!

Pour illustrer le mood de la journée, je vous offre la Bardot qui se vautre parmi les algues sur le sable grossier de cette décevante plage de St-Tropez, tel un phoque sur une banquise juste avant de recevoir un coup de gourdin! M'enfin... je n'sais pas si elle apprécierait cette comparaison...

Disons que c'est une invitation à se prélasser sous les chauds rayons du soleil. Voilà!

samedi 30 août 2008

Suivez les instructions

Aôw!! Ça fait un boutte que je ne vous ai pas déblatéré quelques idioties.
Vous devez être en manque de niaiseries si vous êtes en train de lire ce billet aujourd'hui!

Dix jours déjà. Dix jours occupés à toutes sortes de tâches. C'est fou comme le temps passe quand on essaie de bien faire les choses : tout d'abord, en voulant être fin prête pour l'hiver qui s'en vient (ben oui, quoi... vaut mieux prévenir!). Vous essaierez, vous, d'appeler dans les quincailleries pour savoir si ils ont reçu leur revendeur de drogue de neige!! Car je m'entête à toujours utiliser les termes français. C'est important, la qualité de la langue! Et un bon revendeur de drogue avec les hivers que nous avons, ça n'a pas de prix!

Ensuite, ce nouveau vêtement dont je dois me salir avant de me sécher en posant l'appartement ou ketchose du genre... Pis là, je vous épargne toute l'épopée avec le magicien de course. Pis les saucisses... maudite job salissante. En plus, je me suis faite avoir avec ce plat qui finalement ne va même pas dans mon coffre-fort à micro-ondes!!

Oh, et puis la programmation de la minuterie. Ouch! Au moins trois jours sont passés juste à essayer de comprendre, tout en grignotant un sac d'écrous, de comment est-ce kessé que ça marche c'te cossin de bout de viarge de verrat!

Je suis finie! Ben oui, j'ai essayé de monter une nouvelle tente.

Vous ne me croyez pas? Ben kein! J'ai des preuves!!



Merci Linoue pour les photos, ça me fait un excellent alibi!

mercredi 20 août 2008

Avis de recherche

Il y a quelque chose que je ne fais pas. Quelque chose que je devrais faire, mais pour des raisons obscures, je trouve toujours autre chose de totalement inutile et inintéressant à faire à la place. Genre venir écrire sur ce blogue au lieu de suivre mon intuition profonde. Voyez ce que je veux dire? Suis-je la seule qui est faite ainsi? Même faire du ménage, semble devenir plus urgent quand je me mets à penser à peut-être faire ce que ma petite voix me crie à l'intérieur. Une preuve? Aujourd'hui j'ai passé le râteau dans un sous-bois. Belle job. Plus une seule brindille, plus une seule feuille morte à des mètres à la ronde. Ce sont les mulots, qui vont être surpris!

Pourtant, ce que je devrais faire au lieu d'en parler ici, n'est pas quelque chose d'ennuyant ou d'embêtant. Au contraire, même! Il s'agit plutot d'une activité totalement satisfaisante. Du genre à faire oublier le temps, les soucis et les bobos. Alors pourquoi ne suis-je pas en train de m'adonner à cette activité au lieu de répandre mes états d'âme ici? Hein? Ben c'est un mystère total. Et c'est extrêmement contrariant. Pourtant, une fois partie, je ne suis plus arrêtable.

Il me manque le petit oumpf. L'élément déclencheur. L'inspiration, quoi! Et ça s'en vient... cela fait quelque jours que ça me travaille par en dedans. Je vais les reprendre, ces maudits pinceaux!

Et pour en revenir au titre de ce billet, j'ai envie de vous mettre à contribution. Je me cherche des têtes de turcs... oups! des modèles, dis-je, car ce que je préfère peindre par-dessus tout, ce sont des visages. Attention, gros égos s'abstenir! Car je ne fais pas dans la dentelle. Oh, que non! Si vous voulez que votre descendance se souvienne de vous comme d'un canon de beauté, ne vous montrez même pas la face devant moi! (Ticklebear pourrait vous en glisser un mot...)
Non, moi je donne dans l'expression! J'ai le coup de pinceau brutal et les couleurs se bousculent sur ma palette. Excellent pour pratiquer votre humilité, une fois le choc passé.

Allez! Des volontaires? C'est pour une bonne cause! Il s'agit de mon é-pa-noui-sse-ment! Vous ne pouvez pas me refuser ça!!

J'ai l'intention de me réchauffer sur des petits formats de tout au plus 10"x10". J'aimerais avoir tout plein de faces à défigurer! Et un beau jour, je vous exposerai les résultats ici même, dans un beau diaporama. Ça vous tente? Juste à m'envoyer votre face, ou celle de quelqu'un d'autre, en format numérique full pixels, et de grâce, avec un éclairage intéressant!! Quoiqu'une grosse face éclairée au flash pourrait être assez drôle...

Ce que j'ai hâte de vous organiser le portrait!

mardi 19 août 2008

Coming out

Bon ok... oui, je l'avoue. C'est pas parce que je n'y crois plus, que je ne jette pas un coup d'oeil blasé sur ce qui se passe à Pékin.

Hier, en zieutant les faits saillants de la journée, je suis tombée sur cette déesse. Ouch! J'en suis encore sous le choc. Qu'elle soit russe, ou droguée, ou témoin de Jéhovah, tout ça n'a soudain plus d'importance!! Si j'avais 10 ou 12 ans, je crois que j'en ferais mon idéal. Si j'étais un homme, j'en ferais aussi mon idéal! N'étant rien de cela j'admire la performance et la beauté comme je me pâmerais devant un reportage sur la rapidité du guépard. Mais quelle belle athlète!

Voici Yelena Isinbayeva :



Direz pas que je ne m'enthousiasme pas sur le sujet olympique. Hon... elle n'est pas canadienne. Mais c'est tellement relatif, tout ça. J'aurais pu naître en Russie! Vous aussi, d'ailleurs. Elle aurait pu naître ici, aussi. J'veux bien m'enorgueillir sur les choses sur lesquelles j'ai un certain contrôle, ou sur les faits des personnes que j'aime et je connais. Mais comme les athlètes canadiens me sont aussi inconnus que n'importe quel autre jo-blo sur la planète, je ne vois pas très bien pourquoi je me pèterais les bretelles outre mesure sur leurs performances plus que sur celles des autres. Faque... tsé!

lundi 18 août 2008

Je n'y crois plus

Non, quelque chose s'est brisé. Ma foi, ma confiance, mon admiration se sont étiolés au fil des années. Quand j'étais plus jeune (hier, quoi!), je me souviens très bien de forts moments contemplatifs, bouche bée, transportée, complètement subjuguée par les performances de ces machines à battre des records. Cette recherche de la perfection, cette discipline, cette volonté me faisaient forte impression. Moi qui n'ai jamais eu de vrai but à atteindre, à part un certain équilibre de vie, toute cette détermination me fascinait au plus haut point.

Et j'y croyais, à leurs performances!
C'était avant que l'on sache que la drogue était l'ingrédient indispensable à leurs exploits.
Beau gâchis.

Gâchis, parce qu'il y en a sûrement qui tentent de performer sainement, et ce sont probablement les concurrents du dernier peloton d'essouflés à atteindre la ligne d'arrivée.
Gâchis, parce qu'à chaque course, à chaque performance, on ne peut s'empêcher de se demander si c'est vraiment l'athlète, la machine humaine pure, ou le fruit d'une injection quelconque.
Gâchis, pour la désillusion.

N'empêche, me direz-vous, qu'il est quand même extraordinaire de voir ces performances même si elles sont accomplies sous l'effet de quelque substance. Ouais... je vous l'accorde. Mais ce n'est pas, me semble, le but de l'exercice. Le principe des olympiades, n'est-il pas de déterminer le meilleur athlète? Et non le meilleur pharmacien?

Ce qui me fout le doute, en plus, c'est qu'il y en a toujours un ou une pour battre un record précédent, qui était déjà extraordinaire. Mais au bout du compte... c'est encore des humains, que je sache! Dans quarante ans, va ben falloir juste regarder les reprises au ralenti, pour pouvoir les voir!

Une autre chose qui commence à m'irriter au plus haut point, c'est la maudite histoire de médailles par pays. Pu ca-pa-ble!!! Ce n'est pas un pays, qui remporte une médaille, c'est un drogué... oups, pardon! un athlète qui a consacré toute ses énergies à l'atteinte de la perfection! Qu'il soit né ici ou là, on s'en balance comme c'est pas possible! Me faire péter les oreilles avec le fait que le Canada n'a pas encore de médaille, ou que tel ou tel pays en a récolté tant, je trouve ça complètement déplacé. C'est de se péter les bretelles sur le dos d'un autre!

Tu trouves que ton pays n'a pas assez de médailles? Ben mets tes running shoes, pis vas-y en chercher une, de médaille, au lieu de te promener avec un sac sur la tête!

Dans mon petit esprit naïf, j'ai toujours pensé que les Olympiques servaient à déterminer les meilleurs au monde dans diverses disciplines. C'est "meilleurs" étant des personnes. Pas des pays! Foutaises... Dans mon petit esprit étroit, je croyais que la compétition se faisait d'abord avec soi-même, puis avec les autres de la même discipline. Pas entre pays! Dans mon petit esprit embrouillé, je croyais que les Olympiques étaient une fête planétaire où tous les gens d'une même passion se faisait une saine compétition. Pour l'amour de la performance et de la perfection. Pas un prétexte à politicailleries et à chauvinisme mal placé.

Finalement, j'espère que ces athlètes se paient du bon temps, et qu'ils sont là par pure passion, en train de vivre des moments magiques et inoubliables. J'espère qu'ils ne subissent pas de pressions démesurées de la part des dirigeants de leur pays. Genre : "si tu ne gagnes rien, ce sera les travaux forcés le reste de tes jours" ou "tu seras exilé" ou "on va te les péter tes jambes inutiles!" Bon là, je fabule, mais... n'empêche que ça ne me surprendrait pas outre mesure.

Oh, dernier point. Les comméreux... les déblatéreux de commentaires insipides... ces analyseux qui s'écoutent parler pour ne rien dire... ces combleux de vide d'antenne, là... vous voyez de qui je parle? Ces voix qui m'ont gâché la cérémonie d'ouverture avec leur propos insignifiants... serait peut-être temps de penser à prendre une belle retraite? Hmmm? Juste une suggestion en passant...

Oh et puis... c'est peut-être moi qui suis trop idéaliste...

Allez, continuons à espérer que "nous", "on", "le Canada", récoltera encore plusse de médailles (comme si nous y étions pour quelque choses!).

dimanche 17 août 2008

Ah, ces chercheurs...

J'aime bien les chercheurs. Toujours à l'affût du détail qui révolutionnera notre conception du monde, ou du moins nous aidera à mieux le comprendre. Sans oublier ceux qui participeront à certains changements majeurs à la surface de notre belle planète, telle que cette équipe qui s'est longuement penchée sur la teneur des pets de kangourous ou encore celle qui a réussi à identifier le gène contenu dans les oignons, celui-là même qui fait pleurer.

Et bien cette fois-ci, c'est pour nous apprendre que les poissons parlent aussi! Wow! J'en suis muette de stupéfaction. Comme une carpe.

Je ne suis pas chercheuse, ni plus smatte qu'un autre, mais je crois que j'ai toujours su (deviné, pressenti, supposé, jamais vraiment demandé parce que cela me semblait évident) que les différentes espèces animales communiquaient entre elles (à l'intérieur d'une même espèce, s'entend... pas d'une espèce à l'autre! Quoique... faudrait probablement se pencher sur cet aspect aussi).
Parce que sinon, bof... pas de progéniture, peut-être? Point n'est nécessité d'un long discours sophistiqué pour faire sentir un certain besoin au sexe opposé ; juste un cri bien placé, un plumage affriolant, une patte engageante ou une nageoire sensuelle pour inviter à la volupté. Bon ok... disons juste "pour propager l'espèce".

Mais que les poissons parlent, ça on le savait déjà :


Y'a pas juste la science, dans la vie... y'a la culture cinématographique, aussi!

samedi 16 août 2008

Pas moyen de me reposer...

Bon là, faudrait savoir.
La petite chinoise, là... était-elle trop laide, ou pas assez belle?

Pauvre ti-pichou!

vendredi 15 août 2008

Bonjour la discrétion!!

Je ne peux m'empêcher de sortir de ma torpeur pour relater ceci, extrait du site de Cyberpresse :

***
"La famille de celui que tout le monde surnommait Pipo avait demandé à vivre ce moment loin des caméras.

>>> Nos photos des funérailles "

***
Non mais... demandez et vous recevrez!

lundi 11 août 2008

Programmation d'été

Et bien voilà cher lectorat, je suis en mode "farniente".
De retour très bientôt avec le fruit de mes ruminations.

lundi 4 août 2008

LES ANNÉES 1930: La Fabrique de "l'Homme Nouveau

La Fabrique de l'Homme Nouveau : Bon là, c'est pas pour me vanter, mais... je viens de voir une des plus belles expositions qu'il m'ait été donné de visiter ces dernières années. Je voulais absolument y aller, j'étais plus que due pour une visite de musée. Le sujet ne me disait rien de spécial, mais avec un tableau de Dali comme appât, j'ai mordu comme morue affamée et m'y suis précipitée!
     

Qu'est-ce que je m'y suis délectée!! Tout d'abord, les années 1930 et leurs lot de crash boursier, de temps de régimes politiques rigides, la folie d'Hitler, Staline, Mussolini et cie et de développement dans le domaine des recherches biologiques ne me semblaient pas synonymes de "plaisir". Ils ne le sont toujours pas, mais furent une source d'inspiration incontestable de la part des artistes de l'époque. Que ce soit par les découvertes au niveau des cellules vues par microscope, qui ont inspirées des oeuvres très intéressantes par Wassily Kandinski, entre autres, ou que ce soit par opposition à une forme d'esthétisme imposée pour une race parfaite, ou encore comme témoignage des ravages de la guerre, les oeuvres présentées sont toutes poignantes d'une façon ou d'une autre. En fait, j'ai tellement apprécié ma visite, que j'y suis retournée le lendemain! Au diable la dépense! Et j'ai autant apprécié. J'y ai fait des découvertes merveilleuses d'artistes qui m'étaient totalement inconnus. J'en retiens les noms de : Ivan le Lorraine Albright, Pyde Koch, Stanley Spencer, Balthus (qui sait si bien rendre cette période d'adolescence des petites filles), Charley Toorop, Alfonso Ponce de Leon, Tullio Crali, Philip Guston,...




C'est une grande exposition, qui nous explique très bien le contexte de ces années pas très joyeuses. Une exposition généreuse (plus de 200 oeuvres) et diversifiée. Je recommande chaudement cette visite. Ce sont des heures de plaisir en perspective. Et en plus, pour le même prix, l'exposition permanente du Musée des Beaux-Arts du Canada vous attend... en ce qui me concerne, ce sont les pochades de certains membres du Groupes des Sept, Tom Thompson en prime, qui m'ont fait grandement plaisir de revoir. Allez, il vous reste à peine un mois pour en profiter!
    

In Your Face : Alors là, tant qu'à être à Ottawa, pourquoi ne pas aller visiter cette petite expositon gratuite des plus charmante, à la Bibliothèque des Archives du Canada. Il s'agit d'un projet initié par AGO (Art Gallery of Ontario de Toronto) qui proposait à la population de l'Ontario de lui envoyer un portrait de 4" X 6". La réponse fut telle, que des portraits d'un peu partout dans le monde lui furent envoyés! Ils sont tous exposés dans une mosaïque impressionnante sur les murs d'une seule salle. Mais quel résultat! J'ai ADORÉ regarder tous ces portraits. Certains naïfs, d'autres de mains plus expérimentées. C'est la créativité des gens qui m'a vraiment réjouie. Jusqu'au 1er septembre.




vendredi 1 août 2008

Comme une chauve-souris

Aujourd'hui, pour une rare fois, je me suis sentie bien enlignée. Certains diront que les astres étaient bien enlignés pour moi, mais peu importe...

Ce fut ce genre de journée ou tout roulait comme sur des roulettes, tout baignait dans l'huile. J'avais le cerveau alerte, le geste précis, je parlais anglais sans difficulté, je pouvais gérer trois lignes téléphoniques tout en m'adressant aux clients devant moi, et je pouvais répondre aux appels d'urgence sur la radio. Il me semble même avoir eu un troisième bras. Mais je ne pourrais le certifier... Je suis même allée pallier au manque de personnel au niveau du service aux chambres, au pas de course, sans que le roulement de la réception en soit lésé.
Autrement dit, je pétais le feu (merci la cortisone?).

Comme si cet état surnaturel ne suffisait pas, une collègue de travail m'a apporté un café en avant-midi. Je ne bois JAMAIS de café durant la journée... je l'ai bu en 2 minutes, et je suis repartie en sautillant à mon poste. Au dîner, nous avons eu une boîte de chocolats. J'en ai pris un. Je ne mange JAMAIS de sucre durant le jour... c'est tout juste si je ne faisais pas la grande roue derrière le comptoir. En après-midi, une autre collègue m'a apportée une cannette de Coke. Je ne bois JAMAIS de boissons gazeuses... c'est ben simple, je viens de chorégraphier la danse à St-Dilon!

À la sortie du travail, posant le regard sous les hauts sapins sur le terrain, que vis-je? Et oui, des bolets gigantesques!! Je me suis pitchée à la voiture pour prendre mon panier à champignons et mon canif. Wouh! Me v'là t'y pas à quatre pattes un peu partout sur le terrain de l'hôtel, en uniforme, avec mon panier, sous le regard médusé des nouveaux clients arrivant pour leur séjour!

Une fois en mode "champignons", je suis difficile à arrêter. Juste avant d'arriver chez moi, au lieu de tourner à droite j'ai tourné à gauche... dans l'allée principale du cimetière. J'y ai fait la collecte de l'été! Toujours en uniforme de l'hôtel, le panier au bout du bras. À chaque champignon ceuilli, je remerciais le nom inscrit sur la pierre tombale. C'est le panier bien plein, que je suis retournée à la voiture. Merci gang!!

Et là, après ce souper agrémenté de ceps et de marasmes des oréades, prenant mes dernières gorgées de vin sur le patio, ce fut la valse d'une chauve-souris. C'est la première fois de ma vie que je peux en observer une si bien! Et Dieu sait qu'au chalet je les surveille. Pendant une dizaine de minutes, elle a fait des va-et-vient juste au dessus du patio. Sa silhouette se découpait parfaitement sur le ciel encore un peu clair. Un vol en apparence mal-assuré, mais au contraire d'une précision sans égal. Elle suivait les insectes au quart de tour. De toute beauté. Une valse silencieuse.

Ouais, une maudite bonne journée!

Et demain, nous partons en escapade à Ottawa...


Découvrez Thomas Fersen!

mercredi 30 juillet 2008

SOS CUISINE

Vous n'avez aucun talent culinaire? Vous êtes absolument sans imagination face au contenu de votre garde-manger? Par surcroît, vous n'avez pas beaucoup de temps à investir dans la fabrication de vos repas? Vous avez à gérer un budget de façon très serrée? Mais vous devez tout de même manger, et bien, si possible? Mais vous êtes mes clones!!! Vous êtes végétariens? Omnivores? Vous avez des allergies? Des intolérances alimentaires? Vous voulez exclure certains groupes d'aliments de votre menu (genre les poissons)? Vous voulez connaître le nombre de calories absorbées par portion? Le prix de vos petits plats par portion? Qu'à cela ne tienne, tout est possible! Vous pouvez vous faire élaborer un menu personnalisé à chaque semaine, en fonction des aliments en spécial dans les chaînes de supermarchés. Vous préférez acheter des produits locaux? Fallait le dire! Vous pouvez recevoir vos menus en fonctions des produits disponibles dans les marchés publics de votre localité! Car ce site est une base de données à l'étendue du Canada. Juste à remplir un formulaire à l'inscription sur le site de : SOS Cuisine, et hop! Vous recevrez un courriel à chaque semaine vous signalant que votre nouveau menu vous attend sur ce site en question! C'est-y assez merveilleux! Personnellement, cela fait quelques mois que je m'y suis abonnée. Je n'en fais quand même pas une religion, j'ai testé seulement quelques recettes (on ne change pas sa nature profonde si facilement). Mais bon... c'est l'été, les terrasses sont attrayantes, et tout et tout... Sauf que c'est un site vraiment génial, regorgeant d'une multitude d'informations sur des techniques culinaires. Vous pouvez aussi y élaborer votre propre livre de recettes en y ajoutant vos préférences parmi les menus proposés. Ce qui me plaît par-dessus tout, c'est que je peux consulter tous les spéciaux de la semaine dans toutes les grandes chaînes d'épicerie, en un seul coup d'oeil!! La cheap en moi ne se peut plus! J'vous le dis, cela m'a presque donné le goût de cuisiner! En tout cas, c'est 100 fois mieux que mes expériences personnelles... And you'll never guess what! It is also available in englishhhhh! Is'nt it won-der-foul-le!

mardi 29 juillet 2008

Question existentielle

Si j'embrasse un petit crapaud, est-ce qu'il va se changer en Petit Prince?

Oups!


lundi 28 juillet 2008

Cuisinons au chalet


Quoi de mieux qu'une escapade dans la nature, loin de tous ces vacanciers qui envahissent l'hôtel par les temps qui courent. Il n'y a rien comme la quiétude d'un petit chalet sous les arbres avec vue sur ce grand lac, parc d'amusement de l'Homme. Mais ce petit chalet n'est plus très jeune. Il est même un tantinet délabré. Plus le temps passe, plus on se dit que cela ne vaudrait pas la peine d'investir temps, argent et énergie à la réfection de ce nid coquet. Ou nid à guêpes. Ou nid d'araignées. Ou nid à chauve-souris. M'enfin... c'est la nature, quoi!

Mais là, pour une fois que je me décide à faire un bon souper, presque gastronomique, et c'est pas quelque chose qui me prend souvent, oh ça non, v'là t'y pas qu'il se met à pleuvoir juste comme l'Homme allait mettre ces belles côtelettes de veau que j'ai fait mariner avec toutes ces fines herbes fraîches que j'ai sous la main. Qu'à cela ne tienne, nous montons le barbecue ce qu'il nous reste de balcon pour qu'il puisse les faire cuire à l'abri. Pendant ce temps, je vaque à mon entrée de pétoncles poêlés, alors que mes chanterelles fraîchement cueillies se font dorer dans un autre poêlon. Tout est sous contrôle sur le poêle, je peux dresser les assiettes de feuilles de laitue qui vont accueillir cette belle salade de pommes de terre que j'ai concocté durant l'après-midi. En passant, le feuillage de fenouil, c'est pas pire pantoute, dans ce genre de salade!

Puis plouc!

Plouc-plouc!

Il me pleut dessus, joalvert! Il pleut aussi sur mes chanterelles! Sauf que moi, je suis DANS le chalet!

-Chéééri! Il pleut dans mes chaudrons!!